Putain de rentrée. Tu ne sais pas ce que tu fous ici. Tu n'en as même pas envie. Pourtant, tous les jours c'est la même rengaine et tu adores ça. Toujours assidue, jamais tu ne manques à l'appel d'un entraînement. Mais pour le moment il ne s'agit pas d'entraînement. En cours de math, tu te fais pire que chier. Puis tu sais déjà que tu n'as même pas besoins de suivre ce cours, tu en ressortiras encore avec un A+. Tu feins d'avoir des maux de ventres. Tu sors de la classe en prenant tes affaires. Mais tu ne vas pas à l'infirmerie, tu préfères faire un tour dehors, histoire de fumer ta clope avant d'assister à l'entraînement. De ta poche tu en tires ton paquet de Lucky Strike. C'est vrai que les convertibles sont pas mal, en plus le paquet à la classe. Cigarette à la bouche, tu actionnes la molette de ton briquet à l'aide ton pouce. Tu inspires de sorte à ce que la fumée immaculée tes poumons de nicotine tout en inspirant de l'air. T'es posée tranquillement sans personne pour venir te faire chier. C'est ce qui est bon quand tout le monde est en cours, en plus ça te permet de souffler un instant. Tu n'as pas à faire semblant sur ce que tu es du moins le temps de fumer ta cigarette. Inhalant, tu sens une odeur de beuh. Tu regardes autour de toi et tu vois un gars brun fumer tranquillement. Toi, t'es une cheerleader, une athlète. Tu veux bien fumer des clopes mais l'illicite tu marches pas dedans. Alors, tu jettes ta clope à peine entamer au sol. T'es un peu dégoûter mais bon c'est pour ton bien. Déjà que tu devrais éviter de fumer tout court. Puis tant pis, tu seras juste en avance pour l'entraînement. Sans un regard d'attention pour le jeune brun, tu traverses le terrain extérieur afin de rejoindre le gymnase, le lieu de l'entraînement. Les basketteurs sont déjà en plein entraînement intensifs. Tu reconnais Edd, tu le vois te regarder, mais tu n'y prends pas attention et continues ton chemin jusqu'au vestiaire. Zen, tu te poses un moment sur le banc. L'entraînement ne commencerait pas avant une quarantaine de minute. Et hors de question pour toi de retourner en cours ou même de retourner dans ce gymnase. Histoire de t'occuper, tu décides de prendre une douche. Tu ouvres tes casiers pour prendre le nécessaire. Tu retires ton haut délicatement, mais du miroir se trouvant à l'intérieur de ton casier, tu remarques que quelqu'un t'observe. Le gars à la beuh.

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Tu le regardes. Il te regarde. Ton air se renfrogne, car tu ne supportes pas les voyeurs. Il s'approche de toi et te tends un paquet de cigarette. Tu y jettes un léger coup d'oeil et comprends que tu avais fait tomber ton paquet de Lucky Strike. T'avais raison, il s'excuse de t'avoir dérangé. Tu le regardes toujours, ton air s'adoucie. « Merci, c'est ma faute je devrais faire beaucoup plus attention. » Tu ne comprends pas pourquoi il te reluque. Et là c'est le drame, tu te rends compte que tu portes juste ton soutif. Légèrement honteuse, tu recules. Pour autant tu ne remets pas ton haut. Tu es une cheerleader, tu es populaire, tu ne dois pas te sentir honteuse. Au contraire, tu devrais ressentir tout le contraire, tu devrais te sentir désirable. Au fond de toi, tu espères qu'il ne sent pas ta gêne, le comble pour une cheerleader. « Désolé, je comptais prendre une douche avant l'entraînement. » Je remarque un tatouage. Ce qu'il pouvait être canon. Juste pour ça tu aimerais qu'il reste un peu avec toi. Pas que tu craques sur lui, mais tu le trouves juste beau à regarder. Enfin, tu remarques l'heure. « T'es le nouveau ? Enfin le pote de Rush c'est ça ? Les filles de mon équipe n'arrêtent pas de parler du nouveau. » Tu ne mentais pas, hier lorsque vous étiez entraînement extérieur, les filles n'arrêtaient pas de parler d'un soit disons nouveau gars. C'est clair, tes co-équipières voulaient se le pécho. Toujours devant toi, il devait te prendre pour conne. « Enfin tout ça pour dire que si tu veux que j'aille voir le coach pour qu'il t'excuse de ton retard, tu sauras où me trouver. » Y pas à dire, tu ne voulais pas t'arrêter sûrement dû au fait que tu ne portais pas ton haut qui te mettait mal à l'aise. Pourtant, tu te contiens et parviens à rester zen. Tu retournes à ton casier afin de vaguer à tes occupations.

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Il te dit que ce n'était pas grave, pourtant il s'est embêter à te rapporter ton paquet. Tu te confonds en excuse tout simplement parce que tu n'as pas ton haut. T'as le chic de deviner un peu ce que les gens pensent et là il devait sûrement se dire que t'étais bizarre. Oui, une cheerleader pudique, il n'a sûrement jamais dû en rencontré. Si seulement il savait l'effort que tu fournissais pour cacher cette partie de toi afin de répondre au préjugé des cheerleaders. Il voit ton intérêt pour ses tatouages, mais ne pipe mot, t'apprécies plutôt. Histoire de faire passer le temps tu lui demandes si c'est le pote de Rush. Ce qu'il confirme avec ironie, tu souris. « Je n'savais pas que t'étais une cheer, enfin j'veux dire, t'as pas l'air aussi superficielle que les autres. Désolé si j'insulte tes amies m'enfin bon. » Tu ne le prends pas mal du tout, au contraire tu le prends comme un compliment. Ça te fait du bien de voir quelqu'un capable de te dissocier de tes co-équipières. « Juste pour information nous ne sommes pas si différentes de vous, on n'est pas obligé de s'entendre entre nous. Enfin du moment qu'on arrive à communiquer ensemble lors des compétitions c'est suffisant. Chacune sa personnalité. » Tu n'es pas forcément sur la défensive, tu veux juste qu'il comprenne qu'il pouvait dire ce qu'il voulait sur les filles sans que tu paraisses offenser, car elles ne sont pas forcément toutes tes amies. Enfin ce n'était pas sa faute, c'est l'image que vous donniez de l'extérieur, personne ne pouvait savoir ce qu'il pouvait bien ce passé à l'intérieur de votre équipe. Un coup d’œil sur ton portable et tu remarques que tu l'as mis en retard pour son entraînement, quoi qu'il l'était déjà mais bon ça ne t'empêche pas de le prendre pour ta paume. Tu lui proposes de voir le coach pour qu'il l'excuse de son retard, il te sourit en te remerciant bien gentiment, car un membre de son équipe le couvrait déjà. Toi, tu retournes devant ton casier pensant qu'il n'avait plus rien à faire ici. Cependant, le miroir à l'intérieur de ton casier t'indique qu'il s'était assit. Pensif, il t'observait. Tu fais comme s'il n'était pas là et continuais ce par quoi tu avais commencé. A la recherche d'une lingerie de rechange pour ton après douche, tu ne remarques même pas que le jeune basketteur s'était levé afin de se placer tout juste derrière toi. Ce n'est que quand tu sens deux mains se glissaient le long de tes hanches que tu relèves ton visage. Tu sens son souffle dans le creux de ton cou, son odeur de beuh mélanger à son parfum que tu reconnaissais entre mille pour l'avoir offert, tu aurais pu sursauter, le gifler, mais non tu n'en fis rien au contraire tu lui montres que tu lui est réceptive. Tu te retournes pour te retrouver face à lui, il pose ses mains délicatement au bas de tes reins. Adosser contre ton casier, tu le laisses se coller à toi. Tu ne te contrôles plus du tout, ce n'est pas ton genre de te comporter comme ça. Puis d'un coup tu te rappelles ses paroles, d'il y a quelques minutes, te disant que tu étais différente des autres cheerleaders. « Désolé, on ne devrait pas. » Puis ce n'est pas comme si tu voulais passer après toutes ses filles qu'ils s'étaient sûrement déjà serré. Tu te refusais à faire partie de ce genre de fille, mais tu te refusais surtout à te laisser aller avec ce genre de gars.

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L’un contre l’autre, la tension monte. Dans le creux de ton cou, tu sens ses lèvres se posaient à nombreuses reprises pour t’y donner plusieurs baiser. C’est agréable. Pourtant ta conscience reprend le dessus sur les désirs de ton corps. Tu réfléchis trop. Tu décides de stopper ton envie car tu te refuses de ressembler au stéréotype de la cheerleader. Un peu confuse et honteuse à la fois, tu évites de croiser son regard. En fait, tu te sens conne mais à la fois tu ne te le sens pas du tout car t’es pas stupide tu sais que des filles il en saute tout les jours et tu veux juste ne pas faire partie de cette liste de plus. Normal, non ? Un peu de respect de soi, ça ne peut pas tuer. Fière, relevant la tête, tu croises son regard. Tu le perturbes ça se voit mais toi encore plus, t’es obnubiler comme si c’était la première fois que tu rencontrais un mec. Tout deux vous avez du mal à détacher votre regard l’un de l’autre. T’en es limite arriver à te demander s’il lisait en toi comme dans un livre ouvert. Pas si tort que ça au final. « Tu sais honey, flirter n'à jamais tué personne. Je ne compte pas te cataloguer comme ces autres filles, si c'est ce que tu crains. » C’est fou, ce gars te scotche. Première fois que tu le voyais et il arrivait à te déchiffrer en à peine quelques minutes tandis que d’autres en sont toujours à t’étudier. Toujours ton regard plongé dans le sien, il s’approche dangereusement de toi. Son visage touche, frôle quasiment la frontière, qu’importe ça ne t’effraie pas. En fait t’étais juste bloqué, tu n’arrivais plus à faire de mouvement comme si ton corps n’attendait qu’une chose, que le jeune basketteur prenne possession de toi. « Faut se laisser aller de temps en temps, tu sais. » Te murmure-t-il dans le creux de l’oreille. Sa voix même douce te procurait un léger frisson dans le dos. Il pose de nouveau ses lèvres sur les tiennes, t’écartes tes mains tandis que les siennes se hissent tout doucement dans tes cheveux. Il est tendre, ça te fait bizarre, il te met en confiance. Ses mains se baladent sur ton corps à moitié nu. Il glisse ses mains sur le bas de tes reins, tu n’y es pas indifférente. Tu quittes ses lèvres pour les laisser parcourir le long de ses tempes, de ses oreilles, pour t’installer dans le creux de son cou. Pour une personne qui ne voulait pas, il y a quelques minutes t’es plutôt bien entreprenante. Ses mains glissent d’un endroit à l’autre de ton corps tout doucement, comme lorsque tu fais tes brasses à la piscine. Ses caresses te chatouillent légèrement. Dans son emprise, il te plaque contre les casiers du vestiaires, toi tu l’entoures de tes jambes pour t’accrocher à lui.

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