Prénom : Norah ∞ Pseudo : Glitz ∞ Âge : j'suis le père Fouras, dis-toi que j'ai l'âge, c'est.tout∞ Où as-tu connu le forum : Y'a des plombes je l'ai connu par l'une des admins : hey, toi, j'suis là pour m'faire pardonner ma connerie si t'veux bien d'moi ∞ Présence :moyenne j'fais des études de bâtards ∞ T'as une suggestion, un commentaire à faire ? Je suggère qu'on m'appelle " Seigneurie " ∞ T'es prêt à faire la bamboula, t'amuser comme un dingue et te faire pleins de nouveaux copains ? Je suis prêt à faire iech un max de gens possible. J'suis un bon suppositoire.∞ Autre personnage joué aucun ∞ Scénario ou personnage inventé Personnage inventé ∞

Having a low opinion of yourself is not modesty. It's self-destruction.

Et le souffle qui se perd, derrière toi c’est l’hécatombe, alors quoi ? T’prends ma main ou te t’laisses bouffer par le smog qui s’élève, aveuglant tes iris ? Je remonte mon chèche, protège ton visage de ce qui semble te dévorer. Les glandes lacrymales qui s’activent à en saigner, c’est ton cœur qui explose ou le son des fumigènes qui nous ronge ? Agrippés, on s’élance. On s’prend une taule. On se relève. Quelque part, c’est les mines anti-personnel qui foutent des secousses à nos corps. Entrechoques, pare-chocs, tout ça, c’est dans nos têtes. C’est la violette qui s’repend. Un lion surgit du buisson, on hurle à crever des tympans. On tremble, ensemble parce qu’à deux ça passe crème, comme le vent. On a fumé combien d’skinny ? Combien de salopes agonisent à nos pompes ? A trois, frère, j’ai arrêté d’compter : « On s’arrache, Kela. J’vois Bouddha qui m’sourit ». Bouddha lui sourit, t’entends ? Bordel, il en a d’la vaine : « Demande-lui une nouvelle caisse, vieux, profites-en ». Il vibre, le con, il vibre. « Putain.de.merde.Dash ?! ». Tu nous regardes, toi, tu nous épie. On est miteux, non ? « C’mon Blackberry, respire ». Et moi, comme une pastèque, j’obéis. J’prends une profonde inspiration de la belle incandescente. Si elle est au bout du filtre, moi, j’suis au bout du rouleau.

« Sois sage, ô ma douleur, et tiens-toi plus tranquille ! »

Ces sillons qui insolemment tracent leur chemin le long de tes joues, c’est la vie l’abjecte qui a décidé de ne pas t’épargner. Pion sur un échiquier géant, on a coulé ta reine, tu cours à en perdre haleine derrière une conception du monde qui ne sera jamais réelle. L’intangible comme l’indicible, la vérité, tu iras te brosser, jamais tu ne la toucheras. Vaincu et convaincu, tes armes souillées, gisent stupidement à tes pieds. Tu t’essouffles à crier mais jamais tu ne remarques que je suis là : à tes côtés, assurant tes arrières. J’suis ton AIR-BAG comme tu peux être mon AIR. A deux, fais pas la fière, à deux on est 4 Tonnes de C-4. On te pète la terre entière. Mais toi, tu t’en fous, tu te fous de tout, de nous. « Range ta piaule, Kepa Morrey ». La daronne qui crie d’bonne matinée, ça s’voit qu’elle a fait ses classes à l’armée. « Deux.minutes. T’permets que j’ouvre les yeux ? ». Des fois, je me demande lequel des deux devrait apprendre à l’autre la politesse : « Je t’en file une seule, Kepa. Je t’ai à l’œil ». Qu’elle m’ait à l’œil ou à l’ouïe, rien à battre.

« Le parfums, les couleurs et les sons se répondent. »

Nos visages giflés par l’intense pluie qui battaient le sol, la verdure alentours, l’histoire, la nôtre qui prenait des teintes grisâtres à en faire pleurer des pierres. Le ciel laissait ses larmes couler, à nos places alors que nos tripes révulsées n’en tenaient pas rigueur. Nous courions, essoufflés, piétinés, nous n’étions que des pantins malmenés par la découverte macabre d’une vie insignifiante. Nous ne faisions rien pour améliorer notre confort, nous nous complétions. Deux trous de balles prêts à tous les sacrifices pour peindre sur le visage de l’attristé, ce sourire recherché, le st graal délesté de sa pathétique magie. Axolotls rabougris, figés dans la flageolante monotonie. Nous retardions les « au revoir », nous plantions des tiges dans notre mécanique, que le tic-tac incessant comme le crocodile imaginaire reste éloigné de notre synergie accablante. Nous n’arrivions pas à avancer, toujours enclins à la marche arrière. Nous nous tournions autour, tournions le dos au futur, attirés comme des mouches par les emmerdes passées. Guerrier fletox assassinés, brancardés à Guantanamo. Nous étions ça, l’incohérence sous sa forme la plus pure, le paradoxe. Nous étions l’ignorance enfantine maculée du sang de la déraison. Empêtrés comme deux pauv’ cons dans une mangrove de bonnes intentions. Bousculés, nous nous sommes cognés à la vie, méchamment. Et il a fallu qu'un matin, d'ceux où l'soleil en grève se cache derrière d'épais nuages, il a fallu que tu partes. Parce que partir, t'avais toujours rêvé d'ça. Partir et jurer de ne pas revenir. T'as pas eu l'temps, de toute, toi, t'es morte sur cette autoroute. Et avec toi, pas eu l'choix, mon cœur accroché à ton cou comme le grigri d'un marabout.

Ça s’enchaine, ça se déchaîne, pas de clémence en ton absence. Le long de ces couloirs, je crois reconnaître tes traits sur la tronche de toutes les pétasses non apprivoisées. Au détour comme un virage trop serré, appels de phares désuets : j’suis comme un lapin pris dans l’obscurité. Je vois l’obstacle, j’caresse la mort, mortifié, tétanisé : pâle comme un linge. Je contemple le film d’ma vie : du premier au dernier jour, t’y es. Tu englobes, tu me gobes puis, trop de grains, d’humidité, de tristesse et d’détresse : la pellicule trop niquée finit en coupure sèche. C’est toujours la voix d’un adulte qui me rappelle qu’ici, le chapelier fou revêt ma tronche, c’est bon, c’est beau, c’est laid. « Monsieur Makala. L’intégrale de l’expression écrite au tableau ? » j’ai les paupières qui se rouvrent, les billes fixées dans sa direction : « Ecrivez la correction, vous aurez l’intégral ». Des rires raisonnent derrière moi. La vérité ? Mon existence s’étiole depuis que tu as cessé la tienne. Facile, la réponse est : ça n’sert à rien les dérivées.


1994 : Naissance.
1998 : Pipi-Caca-Prout. Papillon et Teletubbies.
2010 : Petite amie qui crève.
2011 : RAS.
2012: Double sa terminale.
2013 : L'histoire reste à écrire. Ne tient qu'à toi d'vouloir te trimbaler un porte malheur.