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MOI JE FAIS LA FÊTE AVEC InvitéInvité | Sujet: dans ta réssoi. (lazlo) Ven 13 Avr - 21:18 | |
| - Citation :
« Dis-moi pas qu'on va passer la night dans ce quartier de tarlouzes. » Jihed brûle le feu rouge sans écouter. Pablo fait genre ça l'emmerde de se ramener à une soirée de lycéennes, mais au fond, il adore ça, comme les trois autres dans la caisse, à l'arrière. C'est lui qui a insisté pour qu'ils se trainent là bas, et la raison, il l'a clairement en tête: la petite blonde qu'il se tape depuis trois semaines ne répond plus à ses textos en chien. Tu sais comment c'est, la résistance, c'est terminé, et pour être honnête, Lazlo Spalding n'a pas grand chose d'un Guy Moquet. La baraque est familiale, calée entre deux arbres sages, c'est tout juste s'il manque pas les ballons suspendus au portail et l'odeur du champomy. Il se gare au bout de la rue, assez loin des scooters flambants neufs des lycéens déchainés qui peuplent la soirée. Pablo insiste pour fumer un joint tranquille dans la caisse avant d'y aller. Ça leur prend un quart d'heure, fenêtres fermées, et l'envie de baiser reprend le dessus. « En plus ils écoutent un son flingué... » C'est vrai qu'il a pas tort, la musique est atroce, la lumière tamisée éclaire quand même les couples en train de se rouler des pelles, les mecs avec du gel dans les cheveux, rien dans le slip, les filles aux soutifs rembourrés. Toujours pareil, dès que des mecs de plus de dix-huit ans débarquent dans une soirée d'ados, tous les regards se tournent vers eux, les filles demandent les noms en cherchant du regard celui qu'elles trouveront le plus canon et qu'elles essaieront de capter sur facebook tout le dimanche, les garçons froncent les sourcils, serrent les dents devant ces barbes rasées qu'ils n'ont pas et n'auront pas avant d'avoir tiré leur premier coup. Janna se jette sur eux, c'est elle qui a appelé Jihed pour lui demander de se ramener. Il se penche, fait la bise, sourit, présente ses potes, qui furètent un peu partout, mains dans les poches, à la recherche d'un bon coup pas trop mineur, mais son attention est déjà détournée: trouver son plan cul désespérément absent depuis des semaines. Il n'écoute même pas ce que lui débite Janna à une vitesse inhumaine, et s'éclipse de son côté, abandonnant l'équipe, qui joue la timide mais qui finira fonsdée dans la baignoire, accompagnée de cinq ou six lycéennes en chaleur qui se croiront dans un clip de la west coast. Il écarte de son passage les garçons imberbes aux duvets ridicules en dessous du nez – il aimerait bien qu'un d'entre eux le teste et se prenne la tête avec lui, mais avec son mètre quatre-vingt-quatre et sa musculature, pas un seul de ces petits pédés ne décide de s'y risquer. Dommage, d'ailleurs, ce soir il se la serait bien collée en mode baston, étaler par terre un petit adolescent à terminer à la pompe pour faire passer sa contrariété: elle est où, Lazlo-la-blonde?
Là. Juste en face d'un mec qui ressemble à un brésilien métrosexuel, voire carrément à un gigolo indien, flippant. Il a vingt ans, même pas, et tu sens qu'il va bientôt avoir du bide et un gros cul, gerbant. Il pousse un type qui dansait un peu trop près de lui, et s'approche de Lazlo, qui croise son regard. Pas ravie de le voir, on dirait, contrairement à sa copine, qui rougit quand il lui jette un coup d'oeil. Sa main glisse autour de la hanche de sa blonde, sauf que c'est lui qui s'avance et lui parle à l'oreille. Il sent leurs deux respirations l'une contre l'autre, la sienne a l'air stressée, sa poitrine se soulève plus rapidement que la sienne, il sourit. « C'est ton idiot de copain qui t'empêche de me dire bonsoir? » Il presse sa taille avec douceur. « Si tu veux on s'en débarrasse et on va discuter plus haut », murmure-t-il dans son cou, écartant d'un doigt une mèche de cheveux qui lui chatouille la joue. Il la sent tendue, ça le fait chier, si c'est qu'une histoire de petit ami, ça le dérange pas de péter une gueule ce soir, si ça peut lui permettre de retrouver la fille qui ronronnait dans ses bras il y a trois semaines à peine, avant qu'elle commence à faire la gueule, et à l'emmerder sérieusement. |
| | | MOI JE FAIS LA FÊTE AVEC InvitéInvité | Sujet: Re: dans ta réssoi. (lazlo) Sam 14 Avr - 2:55 | |
| Niggas in Paris vient de débuter et déjà, ces pimbêches de cheerleaders pour la plupart s'enflamment comme jamais. Elles se mettent à danser en croyant qu'elles ont de l'attitude, du swag quoi. Lazlo roule les yeux en les regardant faire. Ces filles sont vraiment trop désespérantes. Depuis son entrée au lycée, Lazlo ne peut les supporter. La majorité d'entre-elles n'étant que des pouffiasses superficielles qui passent leur pause entre deux cours à se repoudrer le nez, la jeune fille ne trouvait pas de points communs avec elles. Comment s'était-elle retrouvée à cette soirée, alors? Lazlo était toujours lycéenne, et par conséquent aimait s'amuser. Elle avait d'autres amis après tout. Elle ne manquait aucune fête, peut-importe qui la faisait. Même si elle n'était pas invitée, elle trouvait le moyen de s'y rendre quand même. Mais rares étaient les fois où son nom de figurait pas parmi les invités.
Bref, elle venait tout juste de rentrer de dehors après avoir fumé un petit joint en compagnie de bons camarades de fumette. Ses yeux rougis et une faim atroce lui creusant le ventre, elle se dirigea immédiatement vers la cuisine afin de voler quelque chose à se mettre sous la dent. Une petite bande de quatre cheerleaders la dévisageait , chacune un red cup à la main. Lazlo leur fit un clin d'oeil en ricanant et retourna vers le salon, la bouche pleine de cupcake. Soudain, elle aperçut Matyas. Elle ne lui avait pas reparlé depuis qu'elle lui avait avoué ce qui s'était passé avec Jihed. D'ailleurs cela faisait assez longtemps qu'elle n'avait pas revu ce dernier et c'était bien comme ça. Elle ne souhaitait pas le recroiser. Elle hésita avant de se diriger vers Matyas, elle ignorait comment il allait réagir. Lazlo prit une pause avant de prendre son courage à deux mains et de s'avancer vers lui. Mais juste avant qu'elle ne pose un pied devant l'autre, une grande blonde, visiblement saoule se planqua devant elle en lui souriant d'un air stupide. « Ehhhhh, dis, c'est toi Lazlo? » L'interpellée haussa un sourcil. « Euh...oui? » La grande blonde se mit à rigoler, Lazlo croisa les bras, désireuse de savoir ce qu'elle avait à lui dire. « C'est vrai qu't'es enfin plus vierge? Il était plus que temps! » Elle se mit à pleurer de rire devant une Lazlo complètement indifférente. « Ok, alors écoute-moi bien... C'est quoi ton nom déjà? » Pas le temps de s'en faire avec cette connasse, Matyas semblait vouloir partir après avoir balayé la pièce à plusieurs reprises. Lazlo poussa la blonde et se dirigea tant bien que mal vers lui.
« Salut. » Elle sourit. Matyas et elle commencèrent à discuter comme dans le bon vieux temps. Puis, quelqu'un entra dans la demeure. Lazlo n'y prit pas vraiment attention au départ. Non, ça ne pouvait pas être... Mais que faisait-il à une fête de lycéens, bon sang?! « Heu, je reviens, j'dois aller heu... au p'tit coin. » En un rien de temps, Lazlo se faufilait entre la foule pour s'échapper de Jihed et ainsi éviter les embrouilles entre lui et Matyas. Elle remarqua qu'il semblait la chercher. Lazlo lui tourna le dos et se mit à discuter avec une fille de son cours d'histoire. « Putain, le type là-bas, j'lui ferais bien sa fête! » dit-elle en se mordillant la lèvre. Lazlo acquiesça d'un léger signe de tête. Elle parlait de Jihed, c'était certain. « Shit, shit, shit, il approche! » Lazlo ferma les yeux en implorant le ciel que ce n'était pas de lui qu'elle parlait réellement. Puis elle sentit une main autour de sa taille. Pitié... Elle se retourna. C'était bel et bien lui. Tout de suite, elle commença à stresser. « C'est ton idiot de copain qui t'empêche de me dire bonsoir? » Elle adopta une mine plus sévère. Malgré tout, elle ne répondit rien, bien trop terrorisée. Lazlo tenta d'échapper à son étreinte. « Si tu veux on s'en débarrasse et on va discuter plus haut » Son souffle chaud contre son oreille, il parvint à lui transmettre des frissons simplement en déplaçant une mèche de ses cheveux. « Laisse-moi. »
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