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MessageSujet: No luck ▲ lysias.    No luck ▲ lysias. EmptyDim 22 Avr - 21:16

You carry me bad luck, dude.

Elles avaient gagné. Première victoire de l’année pour l’équipe féminine de Lacrosse. La saison commençait bien et Drizzle savait que si elles continuaient de jouer comme elles l’avaient fait cette après-midi contre Vista, elles pouvaient peut-être prétendre gagner. 12-5. La pensée de ce score arracha un sourire à la blonde alors qu’elle rentrait chez elle, les muscles de son corps courbaturés. Mais à vrai dire, Elle n’y prêtait pas attention. Débarquant dans l’entrée, elle se mit à chanter toute seule, sa petite sœur Lena s’avançant vers elle, haussant un sourcil. « Je sais pas pourquoi, mais j’ai comme l’impression que vous venez de gagner. » Léger sourire en coin, la grande blonde acquiesça avant de poser ses affaires. « C’est pas qu’une impression Blondie, on les a juste écrasé si tu savais! » Sa sœur se mit à rire avant de repartir s’installer devant la télé du grand salon. « La voisine vient de te déposer ? Désolé je devais être là avant toi mais.. » Sans même un regard, subjuguée par son émission, Lena hocha la tête avant de répondre d’un seul tenant, trop préoccupée sûrement pour lui vouer quelques secondes de son temps. « T’inquiètes pas je sais, ça fait à peine dix minutes que je suis là.. » Légère moue. Haussant les épaules, l’ainée monta à l’étage, et sauta littéralement dans la douche. Elle en avait bien besoin après ces longues heures passées sur le terrain. L’eau chaude coulant sur sa peau nue eût le don de la détendre et elle se surprit à presque s’endormir. Mauvais plan. Ce soir, elle n’était pas censée rejoindre son lit. Tout du moins, pas encore. Bien au contraire. La soirée prévue à la plage ne faisait que lui tendre les bras et elle avait au moins hâte d’y être. Encore un prétexte pour faire la fête. Drizzle en était obligatoirement, surtout après cette victoire.

Stoppant là la consommation d’eau, elle acheva de se préparer, enfilant ses vêtements puis, jeta un coup d’œil à l’heure sur son portable. Elle allait être en retard chez Lysias, c’était certain. Tant pis. Ce n’était pas comme s’il n’en avait pas l’habitude, après tout, elle n’était pas la reine de la ponctualité. S’en était même un de ses lourds défauts. Poussant sa sœur à se dépêcher et finir de préparer ses affaires, Drizzle fouilla un peu dans les tiroirs de l’entrée à la recherche de ses clés de voiture puis, finit par verrouiller la porte d’entrée. Une voisine encore dehors lui adressa un léger geste de la main, un sourire ridicule aux lèvres. Dans le voisinage, personne ne pouvait la blairer, elle et son mari, Drizzle encore moins. Fourbe. La blonde lui adressa un sourire dès plus forcé. Laissant entrevoir un léger soupire, les deux sœurs montèrent dans la voiture avant de rouler vers Riverdale Neighbors, le quartier de Lysias. Censé garder sa sœur ce soir, cela faisait un bout de temps qu’ils en étaient venus à cet arrangement finalement. Leur relation pourtant pas au beau fixe au début, ils étaient aujourd'hui rendus à se côtoyer d’une façon plutôt étrange au vue de leur première rencontre. En effet, lorsque on manquait d’écraser un mec poursuivi par les flics en pleine nuit, montant qui plus est dans ta voiture et te disant de foncer ; à part complètement déchirée –et encore- y avait de quoi mal le prendre. Cette nuit là, malgré l’herbe qu’il avait voulu lui refiler pour la « remercier », c’est exactement ce qu’elle avait fait, avant de le jeter hors de sa voiture, lui et son petit business. Et puis, il avait ramené sa sœur une semaine plus tard, alors que la petite blonde s’était aventurée dans un quartier de drogués craignos. Là, elle n’avait rien pu dire. Il aurait très bien pu la laisser là et dieu sait comment elle aurait terminé. Elle ne préférait pas même y penser. Même si elle ne lui avait jamais vraiment révélé, elle lui en avait été reconnaissante. Aujourd’hui alors, il la gardait parfois en échange d’un peu de fric et lui refilait de l’herbe pour ses soirées. Et même si elle restait un peu parano en ce qui le concernait, elle appréciait le fait de pouvoir au moins compter sur lui comme ça avec Lena.

Perdue dans ses pensées, le bruit d’un vibreur rompit le silence. Manquant de griller un feu rouge, elle fixa sa sœur qui sortait son portable de sa poche. « Jude me demande si je veux dormir chez elle.. » Elle leva vers elle ses petits yeux de chien battus. « Quoi.. Maintenant là ? Je te signale qu’on va chez Lysias ! » « Mais elle est à Oceanside que pour trois petits jours, s’il te plaaait.. » Drizzle soupira. « Allez Drizzy, Lysias va s’en remettre, t’as qu’à rester avec lui toi.. » La blonde se mit à rire. « C’est ça, c’est toi qu’il est censé garder, pas moi. » « S’il te plaaaait.. »La petite blonde la suppliait, les mains presque jointes. Une minute de silence plana au dessus d’elles dans l’habitacle. « Tu fais chier Lena, sérieux. Je lui dis quoi moi ? » Elle avait craqué. De toute façon, elle n’allait pas la bloquer non plus. Elle soupira. Sa petite sœur avait l’air vraiment heureuse. C’était au moins ça de pris. Lui expliquant où elle habitait, Drizzle finit par la déposer en vitesse chez son amie. Gros changement de plan.

Seule dans la voiture, roulant enfin dans Riverdale Neighbors, elle attrapa son portable, commençant à composer le numéro du rouquin, mais un bip strident la tira de son geste. Plus d’essence. Sa voiture la lâchait. Impossible. Grosse blague. Comment allait-elle faire pour conduire jusqu’à la plage ? Elle pesta un long moment contre sa voiture « merdique » et se gara avant de ne plus pouvoir avancer. Il suffisait qu’on parle de Lysias pour qu’il lui porte la poisse. Sympa. Posant un pied dehors, elle verouilla les portières derrière elle et se mit à marcher. A en croire ses calculs, elle ne devait pas être très loin de chez lui, par chance. Composant de nouveau le numéro du jeune homme, plusieurs sonneries défilèrent avant qu’elle ne tombe sur sa messagerie. Le destin avait décidé de s'acharner contre elle. Comme si sa dose de chance s’était épuisée avec la victoire de leur match. « Ecoutes Lysias, gros changement de plan. J’ai déposé ma sœur chez une amie à elle, et j’ai plus d’essence. Je suis mal quoi et en plus tu réponds pas. Je suis sûr que c’est toi qui me fout la poisse encore une fois. Bref, je marche vers chez toi, je suis pas loin, à toute. » Son quartier n’était pas le mieux fréquenté, surtout la nuit, et même si elle n’avait pas spécialement peur, elle fut contente de se retrouver devant chez lui après dix bonnes minutes. Sonnant un bon coup, elle s’avança jusqu’à la porte d’entrée..
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MessageSujet: Re: No luck ▲ lysias.    No luck ▲ lysias. EmptyLun 23 Avr - 18:11

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J’ai les pieds enfoncé dans un joli nuage cotonneux –normal-, du genre d’un blanc pur témoignant d’une journée ensoleillée, et pas de ce gris souris des jours pluvieux. Je flotte presque, avançant de quelques pas vers une porte rouge sang qui me fascine. La peinture luit sous les rayons qui l’éclairent, et le reflet m’éblouit presque lorsque je tends la main vers la poignée dorée pour découvrir ce qui m’attend. Je l’abaisse vivement et pousse la porte pour me retrouver face à … une benne à ordures. Putain, j’ai trop regardé Kaboom, faut vraiment que j’arrête. Sauf que moi je ne m’éveille pas en sursautant, non, ce serait trop beau. Je distingue des formes derrière l’objet verdâtre, et je m’avance en grimaçant pour découvrir une tignasse rousse. Ma sœur est à moitié à poil, en train de glousser comme une dinde pendant qu’un type embrasse –ou plutôt suçonne, aspire, mange- son cou délicat. « Putain ! » C’est le truc le plus intelligent que je trouve à dire tandis que le connard qui saute ma jumelle montre son visage, et je n’ai aucun mal à reconnaître Lucas. C’est seulement à ce moment là que mes paupières s’ouvrent et que je me redresse paniqué, faisant tomber la chaise en équilibre sur laquelle je me suis endormi comme une merde et me retrouvant logiquement le cul par terre. Je marmonne quelques insultes à l’égard du meuble en me relevant, balançant mon pied sur le dossier pour la faire souffrir, même si je n’ai pas grand espoir d’obtenir une réaction. Je me masse le dos, lorgnant sur mon téléphone qui vibre paisiblement. Ca ne peut signifier qu’une chose : message vocal. Mon réveil brutal a donc pour origine un crétin … une crétine du nom de Drizzle. Je souris légèrement en écoutant sa voix, haussant les sourcils lorsqu’elle m’accuse de lui foutre la poisse. Parce qu’elle ne vient pas juste de me faire tomber de ma chaise, elle ? C’est bien beau de toujours accuser bibi. Cela dit je suis un peu déçu d’apprendre que la petite blonde ne sautillera pas dans la cuisine, parce que j’avais rempli le frigo tout spécialement pour elle. Ben ouais, la Lacrosse a bien raison de me soupçonner de la gaver comme une oie, mais faut dire que je joue un peu le rôle d’une grand-mère, et quelle mamie digne de ce nom ne nourrit pas sa petite fille comme si elle venait d'arrêter une grève de la faim ? Bon.

Enfin il était temps qu’elle me réveille, parce que parti comme ça j’en avais bien pour trois heures de plus. J’ouvre la fenêtre histoire de désenfumer la pièce, agitant ma main dans les airs même si je suis conscient que ça ne servira à rien. Puis je descends les marches pour me retrouver devant la porte que j’ouvre avec un grand sourire et surtout l'espoir de ne pas y trouver une poubelle. Mais non, il s’agit bien de la blonde. « Je la gobe pas ton histoire, genre ta petite sœur a préféré aller dormir chez une pote plutôt que de jouer à la Barbie avec moi. » Je prends un air faussement suspicieux sans même la saluer, attrapant les clés qui trônent sur le meuble de l’entrée. « Avoue, t’avais besoin de ton cher Lysias comme chauffeur alors tu t’es débrouillée pour la bazarder … » Sourire en coin, juste pour l’emmerder. Ouais parce que j’ai bien compris son plan : direction la soirée avec ma caisse. Ca ne me dérange pas, parce qu’à la base je suis censé m’occuper du stand de boissons. Je remplirai donc mes obligations de volontaire avec sérieux, et ce sera surtout une occasion de vendre mon herbe. D’ailleurs en parlant d’herbe … Je lui fait un signe de la main pour lui indiquer de m’attendre là, disparaissant pendant une petite minute montre en main. Je surgis à nouveau et lui lance les clés de bagnole pour qu’elle l’ouvre pendant que je verrouille la maison, puis je la rejoins en me plaçant au volant. « Alors, t’es prête pour ta leçon de conduite ? » Oh oh oh, le salaud. Non mais sérieux, elle conduit comme un pied cette fille. Le diction ‘femme au volant, mort au tournant’ s’applique immanquablement à Drizz’. Parce que le cadavre, ça a failli être moi lors de notre première rencontre. Elle m’a carrément percuté avec sa voiture ! Bon ok je me suis un peu jeté sur elle, mais passons. Je suis déjà monté dans sa caisse après ça, et c’est plus effrayant que les montages russes. T’as toujours envie de vomir après, et tu crains pour ta vie à chaque instant. « Au fait, vous avez gagné ? » Je lui demande en démarrant, parce que je me rends compte que je n’en ai aucune idée. C’est pas comme si je suivais attentivement le parcours des Lacrosse, mais je connais trois ou quatre membres de l’équipe alors ça m’intéresse un minimum. Puis j’aime bien aller les voir jouer de temps en temps, mater des filles qui se tapent dessus c’est toujours une partie de plaisir.

J’allume l’auto-radio, mon disque des Clash crachant sa musique dans la voiture. Je ne mets pas le volume trop fort histoire qu’on s’entende un peu, mais ça ne m’empêche pas de commencer à chanter en me tournant vers Drizz’, histoire de me ridiculiser un peu. Parce qu’il faut savoir que je chante vraiment super faux, et je massacre London Calling allègrement avant de reporter mon attention sur la route, juste à temps pour apercevoir une silhouette devant moi. Même pas le temps de lâcher un juron, juste de retenir ma respiration pendant que mon pied écrase le frein et que les pneus de ma bagnole crissent sur l’asphalte. Oh putain de merde y’a plus rien. Non mais ça doit être un animal, parce que c’était assez bas le truc. Cela dit j’ai peut-être écrasé une grand-mère toute bossue ? Un gamin à quatre pattes? Pire, un flic qui refaisait ses lacets ? Je me tourne vers ma passagère avec une grimace entre le ‘oups, j’crois que j’ai fait une boulette’ et le ‘chiotte je vais aller en taule’. « Bouge pas. » Si si, je joue le mec plein d’assurance alors qu’en fait je me pisse dessus. Je défais rapidement ma ceinture pour disparaître derrière le capot, accroupi pour inspecter ce qui se cache sous la caisse. Pas un air dégoûté, juste soulagé. Les tripes, les boyaux, j’en ai déjà vus à la pelle, et vu le métier que j’envisage vaut mieux pas que je me mette à gerber devant ça. Je découvre les restes d’un pauvre hérisson qui n’a jamais du apprendre à regarder des deux côtés de la route avant de traverser, attrapant une patte broyée par ma roue du bout des doigts. Je ricane comme un tordu avant de la balancer sur le pare-brise, juste devant la tête de la blondinette, puis je remonte dans la voiture. « Ca va c’est juste un hérisson. Mais si tu veux apporter un truc à faire griller ce soir, on peut l’embarquer. » Je lui lance un regard interrogateur, genre j’suis vraiment sérieux, attendant sa réponse avant de redémarrer. N'en pêche cette nana me porte la poisse, c'est un truc de fou. Je suis d'ailleurs étonné que ça n'ait pas été plus grave, m'enfin j'ai quand même bien flippé.
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MessageSujet: Re: No luck ▲ lysias.    No luck ▲ lysias. EmptyMer 25 Avr - 22:44

Il lui portait la poisse. Littéralement. Elle n’avait jamais eu de panne d’essence depuis qu’elle avait son permis, en bonne conductrice qu’elle était, et il suffisait qu’elle ait affaire à Lysias pour que cela lui arrive. La seule solution étant pour elle de faire le reste à pied, elle se dépêcha de rejoindre son logement. La nuit était en train de tomber, et elle s’avouait ne pas être rassurée de se retrouver seule dans le quartier. Ses pas se firent plus pressants et lorsqu’elle sonna enfin chez lui, le jeune homme mit quelques minutes avant de venir lui ouvrir, un grand sourire aux lèvres qui n’échappa malheureusement pas à la blonde. Elle fronça un sourcil, fixant son visage. Soit il était vraiment heureux de la revoir, soit il avait fumé, ou alors il se foutait ouvertement de sa gueule. Les deux dernières options étaient plus plausibles, peut-être. « Je la gobe pas ton histoire, genre ta petite sœur a préféré aller dormir chez une pote plutôt que de jouer à la Barbie avec moi. » Un sourire s’empara de ses lèvres. « Salut,oui je vais bien et toi ? Toujours aussi poli, ça fait plaisir. » Ne put-elle s’empêcher d’amorcer ironiquement. Puis elle leva les yeux au ciel quant à sa remarque. « Avoue, t’avais besoin de ton cher Lysias comme chauffeur alors tu t’es débrouillée pour la bazarder … » Il attrapa les clés de sa voiture, et elle se mit à rire. « Grillée. Bon ok, je viens de la saucissonner dans le coffre de ma voiture pour qu’on soit plus tranquille.. J’avais pas envie qu’elle gâche ce moment si mémorable entre nous deux, tu vois. » Finit-elle par plaisanter.

Plus le temps passait, plus elle avait l’impression qu’il était devenu son chauffeur et sa "nounou" attitré. Ainsi que son fournisseur. Manquait plus qu'elle lui dise qu'elle avait vraiment besoin de lui finalement et s’en était fini pour elle. « J’aurais pas eu cette panne, je serais pas là. Et comme j’ai toujours la poisse avec toi, je suis sûr que c’est de ta faute, tout ça. » Petit air innocent. Bon ok, il ne maitrisait pas le destin ni tous ses trucs mais bon. A peine eût-elle d’ailleurs le temps de lui répondre qu’il lui demanda d’un geste de la main de ne pas bouger et il disparut subitement. Drizzle s’appuya contre l’encadrement de la porte ouverte, avant de lui crier qu’ils n’avaient pas que ça à faire. Elle ne savait ce qu’il allait chercher mais il réapparut aussi vite qu’il s’était volatilisé, lui lançant les clés par la même occasion. « Alors, t’es prête pour ta leçon de conduite ? » Elle grinça, venant lui taper l’arrière de son crâne. Non mais pour qui se prenait-il ? Elle était certaine qu’il conduisait aussi mal qu’elle. « Je t’emmerde le rouquin. Je conduis très bien, tout le monde le dit. Pas comme certain.. » Lui répondit-elle, presque amicalement et elle lui lança ce regard plein de sous-entendus alors qu’il verrouillait sa maison. Bon ok, elle était un vrai danger publique, mais passons. Elle soupira alors avant de monter sur le siège passager, bientôt rejoint par le rouquin. « Au fait, vous avez gagné ? » Elle acquiesça vivement alors qu’il démarrait, un sourire au coin des lèvres. Cette victoire la rendait euphorique. La première de la saison. « Tu crois quoi ? 12-5, si c’est pas beau ! Tu as le droit de nous aduler, je le vivrais bien.. » A vrai dire, elle ne l’avait jamais vu se pointer aux matchs de l’équipe, et s’étonna quelque peu de voir qu’il s’y intéressait. Ou du moins qu’il faisait semblant, mais ce n’était pas son genre. Enfin, elle se rendait compte qu’elle ne le connaissait pas si bien que ça au fond.

Perdue dans ses pensées, elle sursauta lorsque les Clash envahirent subitement l’habitacle. Un sourire étira ses lèvres et le jeune homme se mit bientôt à chanter, d’une fausseté frisant l’horreur. Mais étrangement, ça ne l’a surprenait pas et l’australienne éclata de rire, en le fixant, rejetant sa tête contre le dossier. « Mon dieu, mais arrêtes-toi ! Déjà qu’on peut pas trainer ensemble sans qu’il nous arrive un truc, tu veux vraiment qu’on finisse par mourir ! » Elle aurait du profiter pour le filmer, elle aurait fait fortune, elle le savait. Mais à peine eût-elle le temps de reprendre sa respiration que la voiture freina d’un coup sec, propulsant la blonde vers l’avant avant de rebondir sur le siège. Elle sentit presque son cœur s’arrêter momentanément, alors que ses yeux s’écarquillaient. « Mais qu’est-ce que tu fous ?! » Souffla-t-elle encore sous le choc. N’ayant pas aperçu la silhouette sur la route, elle le maudissait intérieurement d’avoir fait cela, alors qu’il lui disait de ne pas bouger. Facile à dire, elle n’avait pas l’intention de sortir de la voiture de toute façon. Dans les films d’horreur, on y voyait les mêmes scénarios. Un couple sur la route en pleine nuit, un coup de frein, l’homme qui sort pour aller voir, et deux minutes après un cri et du sang. Bon il n’était pas ensemble, mais l’histoire restait la même. Cette idée commença à la faire flipper. Elle savait qu’elle n’aurait pas du en regarder autant toute seule. Le voyant disparaître sous la voiture, elle ferma les yeux pour se calmer. « Qu’est-ce qu’il se passe ? » Se mit-elle à lui lançer d’une voix forte. Ne pas lui montrer qu’elle flippait, ne pas lui montrer qu’elle flippait. Elle en aurait pour un moment s’il s’en rendait compte ensuite. Puis soudainement, un choc. Un truc informe tapant le parebrise juste devant elle. Elle lâcha un cri, alors que la chose glissait le long de la vitre, laissant une légère trainée de sang derrière elle. Son cœur rata un battement et elle étouffa un second cri. Néanmoins, le rouquin réapparu dehors avant de se marrer comme une baleine. Elle souffla un bon coup, les yeux fermés. Puis les rouvrant, elle identifia le « truc » comme une toute petite patte d’un animal. Sa bouche se tordit en une grimace de dégoût et lorsque Lysias vint reprendre sa place derrière le volant, elle ne se brida pas pour lui faire payer ce qu’il venait de faire. Elle allait le tuer. « PUTAIN MAIS T’ES VRAIMENT CON SERIEUX! » Elle lui tapa l’épaule du plus fort qu’elle le put. Violente ? Nan, pas du tout. « Tu trouves ça drôle en plus ?! » Elle croisa les bras, sur sa poitrine, détournant le regard. « Ca va c’est juste un hérisson. Mais si tu veux apporter un truc à faire griller ce soir, on peut l’embarquer. » Il se foutait vraiment d’elle en plus. Dans un autre moment, elle aurait peut-être pu passer outre, mais là, elle avait du mal. « Vas-y roule sinon y pas que l’hérisson qui va finir grillé ce soir, je te préviens.. » Il redémarra et elle garda le silence pendant de longues minutes, son cœur reprenant un rythme cardiaque plus normal. Puis finalement, elle finit par ajouter, plus doucement « T’es con, tu m’as fait flipper..» Marquant une pause, elle s'empressa de compléter, pour ne pas qu'il croit qu'elle s'était fait du soucis pour lui, l'espace d'une micro-seconde. « J’ai cru qu’on avait écrasé quelqu’un.. Enfin que TU avais commis un meurtre, c’est pas moi qui conduis. Et après t’oses parler de moi. NON MAIS T’ES SERIEUX ? » S’énervant une nouvelle fois sur la dernière phrase, elle tourna finalement la tête pour observer sa réaction. Toujours aussi calme. Rah ce qu’il pouvait l’énerver quand il était aussi impassible et serein dans ce genre de moment. Ses mains la démangeaient. De toute façon, elle ne faisait pas le poids.


C’était plus fort qu’elle, il fallait qu’elle s’excite sur lui comme ça, à chaque fois qu’ils leur arrivaient une bricole, jusqu’à qu’elle se décontracte. Lorsqu’ils étaient ensemble, jamais ils n’arrivaient à passer un moment complètement normal. La dernière fois encore, elle avait failli faire cramer sa maison en faisant des pâtes alors qu’il était venu garder sa sœur. Néanmoins, au lieu de l’éviter comme la peste, elle continuait. Si ce n’était pas être suicidaire. « Je t’assure, tu ouvres une nouvelle fois la bouche pour chanter, je te fais bouffer ta langue jusqu’à que tu t’étouffes. Ou je t’étripe. C’est au choix. Enfin, j’aimerais quand même arriver là-bas en un seul morceau. Tu crois que tu peux faire ça pour moi ? » Oui, au stade où ils en étaient, elles étaient certaine que sa version des Clash y avait été pour quelque chose. A vrai dire, elle avait un peu perdue son sang-froid. Sortant son paquet de son sac, elle en sortit une cigarette et ouvrant la fenêtre, elle l'alluma. C'était pas un joint mais ça aurait le don de la calmer. Un peu. Tirant plusieurs fois, elle finit par lui tendre, s'il en voulait, du genre, "j'suis généreuse, je fais un peu la paix avec toi finalement" Elle souffla un peu. « Tu t’occupes du stand de boissons ? Tant mieux, j’aurais pas à prendre l’accent hollandais pour passer.. » Pas sa faute si sur sa fausse carte d’identité elle incarnait une hollandaise venant tout juste d’emménager à Oceanside.
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MessageSujet: Re: No luck ▲ lysias.    No luck ▲ lysias. EmptyJeu 26 Avr - 19:03

Je me fais violenter dans ma propre voiture, mais la réaction de la blonde ne fait qu’accentuer mon rire qui résonne dans l’espace confiné. Ouais ouais je trouve ça drôle, hilarant même, et j’aurais donné n’importe quoi pour pouvoir immortaliser la tête de Drizz’ au moment où elle a réalisé ce que c’était. Parce que ça donnait un truc du genre ‘oh merde c’est une patte coupée’ mélangé à ‘le pauvre petit animal est mort’, bref, la réaction normale d’un individu confronté à ce genre de boucherie. Sauf que moi je ne suis pas vraiment normal sur ce plan là, et ce n’est pas pour rien que les autres étudiants de médecine me surnomment Frankenstein. J’actionne la commande d’eau et les essuie-glaces afin de faire disparaître toute trace de mon meurtre, me soumettant aux directives de la Lacrosse. Aussi je ne peux m’empêcher de lâcher un « A vos ordres sergent ! » avant de reprendre la route. Au bout de quelques minutes durant lesquels je m’abstiens cette fois de chanter –même si ce n’est pas l’envie qui me manque mais j’ai peur qu’elle m’agresse pour de bon-, Drizz’ semble se calmer un peu en reprenant la parole. Bon c’est toujours pour me traiter de con, mais je l’ai bien cherché. Enfin je ne m’emballe pas trop, la connaissant ce n’est pas terminé. Et voilà qu’elle repart sur un ton nettement moi engageant, et j’ouvre les lèvres pour l’imiter silencieusement comme un gamin de douze ans auquel on fait des remontrances. Elle n’a pas tort sur ce coup là, mais le hérisson, lui aussi, s’est jeté sur mes roues. Littéralement ! Et elle elle n’a carrément rien vu, elle aurait roulé dessus avec allégresse en continuant à chanter paisiblement, retrouvant avec surprise un boyau d’animal accroché à sa roue. Alors franchement … Néanmoins je note une certaine inquiétude dans sa voix, et ça me fait doucement sourire. Cela dit j’ai bien fait d’arrêter de massacrer les Clash, parce qu’elle me menace clairement en cas de réitération et je me pisserais presque dessus. Je dis bien presque, parce que le seul moyen de me faire bouffer ma langue serait de me provoquer une crise d’épilepsie –sachant que je ne suis pas épileptique- ou de me la couper –et étant donné sa réaction face une patte de hérisson j’ai des doutes-. M’enfin passons, je me contente d’acquiescer comme un enfant bien sage. « Quoi tu veux qu’on ait un vrai accident ? » Je m’insurge lorsqu’elle me propose sa cigarette, un air faussement outré sur le visage, comme si j’étais vraiment choqué qu’elle me suggère une telle idée. Je ris néanmoins lorsqu’elle fait référence à son autre identité, une jeune étrangère qui déboule aux Etats-Unis pour faire la fête, mais qui elle est majeure eh ouais. « Ma pauvre, ça c’est parce que tu m’as pas demandé d’utiliser mes contacts pour te fabriquer une carte qui a de la gueule. » J’ai un pote qui les fabrique mieux que personne, et elle n’aurait pas été contrainte de prendre un accent pourri pour picoler. « Pour le coup je sais pas si je vais te servir, parce que t’as pas été très cool avec moi. » Je lui jette un regard en biais, provocateur, juste pour l’énerver un peu. Et je ne peux m’empêcher de laisser apparaître un sourire au coin de mes lèvres. « Même si je te soupçonne en fait d’avoir flippé pour moi. C’est ça ? » Je me tourne légèrement vers elle en levant les sourcils, prenant soin de ne pas quitter la route des yeux, cette fois-ci. « C’est trop mignon. » Et je sais que ça, ça va la mettre hors d’elle. Mais faut pas m’en vouloir, j’adore la faire enrager.

Je continue à rouler en sifflotant –parce qu’elle m’a interdit de chanter, pas de siffloter-, avançant gaiment vers la plage qui n’attend plus que nous. Il reste un peu plus de deux kilomètres lorsque je soupire de soulagement en nous estimant hors de danger, mais c’est sans compter la perfidie du destin. Parce tout d’un coup y’a un flic qui me fait signe de m’arrêter, et mon cœur rate un battement. Putain. J’attrape vivement le paquet d’herbe que j’ai glissé dans ma poche avant de le tendre à Dizz’. « Dans ton soutif ! » Non parce qu’il ne va pas inspecter le soutien-gorge de ma passagère, pas vrai ? Et si elle n’est pas d’accord, tant pis. J’imagine que ça va lui faire un côté plus gros que l’autre, mais on s’en fout. Je viens en effet de réaliser que je n’ai pas mon permis, et je pousse un grognement en ralentissant, parce qu’ils vont forcément vouloir nous fouiller. « Bon elle est où ta poupée vaudou, parce que là c’est juste pas possible. » J’hésite à appuyer sur l’accélérateur pour tenter une course poursuite, mais je sens que ma voiture ne tiendra pas le choc, et la blonde non plus. Je gonfle mes joues en laissant l’air s’échapper lentement, témoin de la merde noire dans laquelle nous sommes, cela dit je reprends rapidement les commandes de la situation en me redressant sur mon siège. « Ok bon, je suis muet pour attirer la pitié, et toi tu montres ton décolleté. Tu viens juste de gagner ton match et t’es trop contente. » J’ai murmuré tout ça sur le côté en ouvrant la bouche un minimum, parce que le poulet peut déjà nous apercevoir à travers le pare-brise. Peut-être qu’elle trouve ça complètement con mon idée, mais j’ai déjà essayé le coup du mec qui ne parle pas, et ça a déjà marché. Après tout, ne pas pouvoir communiquer par la parole n’empêche pas de conduire hein. Je me range bien gentiment en baissant la vitre, esquissant un petit sourire gêné en mimant des gestes à l’égard de Drizz’ comme si elle était capable de comprendre ce que je disais. Je fais un peu n’importe quoi en essayant de m’inspirer de ce que j’ai vu au journal télévisé pour les handicapés, mais je suis peut-être en train de l’insulter. En gros j’essaie de lui faire comprendre que je n’ai pas mon permis. J’attends donc sagement qu’elle prenne la parole tandis que le flic réclame « Les papiers du véhicule s’il vous plaît. » Chiottes.
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