Ouvrant les yeux un peu tardivement, il s'étire rapidement pour ne pas être en retard à son travail, il se prépare et ne prend pas la peine de déjeuner par simple habitude. Il descend les escaliers de son appartement trouvant l'ascenseur bien trop lent ou contenant des personnes qu'ils apprécient très peu. Malgré sa sympathie et sa politesse exquise, le texan dénigre certaines personnes. Lunettes de soleil sur le nez pour entretenir son image d'homme classe; faisant ronronner le moteur d'une des deux de ses belles mustangs. Le voilà en route pour le lycée, fenêtre ouverte, gobelet de café dans une de ses mains qu'il sirote de temps en temps. Liam a la réputation du professeur sexy au sein du lycée, un peu le professeur de littérature typique des films américains. Sortant de sa voiture une fois garé au lycée, le texan salues quelqu'un de ses collègues et se resserre un café histoire de bien démarrer la journée.
La sonnerie retentit, dans les couloirs les élèvent se rassemblent dans leurs salles respective, les professeurs font de même. Le texan entre dans sa classe avec sa mine radieuse, il salue ses élèves, fait l'appel et commence son cours. Voilà une petite année qu'il enseigne dans ce lycée, avant il n'était que pour être remplaçant n'étant pas encore titulaire mais lorsqu'il a réussi son concours, le proviseur a tout de suite fait sa demande pour qu'il enseigne définitivement. Alors le voici avec ses élèves, sa mine juvénile et parfaite rendent certains élèves bien plus attentif, il a bien réussit à faire aimer sa matière juste dû à son physique, sa prestance et sa manière d'enseigner. Il est apprécié des élèves, il est le professeur aussi sympathique que beau, la jeunesse palpite encore dans ses veines contrairement à certains. La sonnerie retentit de nouveau pour monter la fin des cours. « Vous pouvez ranger vos affaires. » dit il après avoir finis son explication, ses prunelles croisent celles d'une élève qu'il ne devrait pas connaître comme il la connaît. Sa chevelure de feu, ses fines lèvres qui s'étire d'un sourire en discutant avec sa camarade, cela en devient une vraie obsession. Il soupire baissant les yeux et se le frottant « Sauf vous Mademoiselle Holmes. » articule alors en relevant ses prunelles azure vers l'élève concernée, il affiche son sourire habituelle, une de ses amies restent alors sur le bas de le porte. « Vous pouvez attendre dehors mademoiselle. » dit il avec son sourire ravageur pour qu'elle ne manifeste rien. « Nous devons parler de vos résultat.. » il commence sa phrase lorsque la porte est en train de se refermer, pour ne mettre aucun doute sur ce qu'il pouvait bien lui avouer. Le lien qui unie Liam et son élève Charlie, peut-être destructeur pour sa carrière. Entre ivresse et mensonge, cela mène souvent à de mauvais chemins qui finassent par toujours se croiser sans cesse. Trop de tentation la voire assise en face de lui, agitant sa chevelure comme pour hypnotiser. Liam doit arrêter d'agir comme un vulgaire adolescent. Et mettre fin à toute cette tentation, à cet appel de la chair qu'il a toujours ressenti à son égard. Lâchant un soupire le texan pose ses prunelles dans celle de la féline rousse qui attend sans doute une explication. « Tes résultats sont très bon..ce sont mes intentions qui sont mauvaise. » finissant sa phrase en voix basse, il s'étonne lui-même de perdre autant ses moyens. S'il devait agir en adulte il ne l'aurait pas interpeller, c'est une erreur il a surestimer ses nerfs et ses envies. Là tout de suite il n'a qu'une envie de lui arracher ce fichu petite chemise qui lui va si bien. Ressaisi Liam, se dit il comme un vulgaire adolescent, l'appel de la chair peut faire agir bêtement l'homme le plus intelligent de tous. Même en situation déplaisante Liam garde son allure décontracté et souriante.

Aller en cours alors qu'il est professeur c'est une vraie torture, j'ai de plus en plus de mal à le voir avec sa stature parfaite, son sourire ravageur, ses yeux bleus et malicieux. Je cogne à la porte de la salle de bain « Aller l'homo, grouille ton cul je vais être à la bourre ! » Je l'entends rire et m'envoyer balader. Lorsque mon frère sort (enfin !) de la salle de bain, il me promet de m'amener et se moque une nouvelle fois de ma voiture en réparation. Quel salaud parfois. Je l'aime. Je cours me doucher, je ronchonne lorsque je constate que, malgré mon chignon, j'ai mouillé le bas de mes cheveux. Oh et puis on s'en fout ! J'opte pour une chemise bûcheron, mon pêché mignon vestimentaire, un jean, des bottines noires. Passage au maquillage, check. « Allons à l'abattoir ! » je lance. C'est parti pour l'école, en chemin on s'arrête dans un Starbuck's, il faut bien profiter de l'argent de ses parents non ? Nous discutons quelques peu, nous rions mais nous arrivons bien trop vite. Je discute avec Ivy, ma meilleure amie, une anglaise à la crinière de feu comme moi quand la sonnerie retentit, bon. Une heure de torture.

Liam. Enfin, pardon. Monsieur Howell, rentre dans la salle. Oh ce qu'il est canon, des images me viennent mais je secoue la tête. Il fait l'appel, à mon nom, je lève la main, mon regard croise le sien. Oh ce que j'aimerais te faire toi... Oh ! Ressaisies-toi ma grande, ça fait des mois que je n'ai pas touché sa peau que... BON ! Shakespeare ! Hamlet ! Je prends des notes, griffonne des petits dessins dans la marge, envoie un texto à Elias où je parle de mon professeur dans des termes plus qu’intéressée, heureusement que l'on a nos codes tous les deux. Je range le mobile dans ma poche pour pas qu'il trouve un prétexte pour me parler. La sonnerie retentit de nouveau. « Vous pouvez ranger vos affaires. »  lance-il, ses prunelles azurs croisant les miennes, très sombres. Libération ! Je range mon bloc-notes et mon stylo dans mon sac, attrape ma veste en cuir. « Sauf vous Mademoiselle Holmes. »  Et bam. Il me sourit. Pourquoi est-ce qu'il me sourit comme ça. Je deviens folle, complètement folle. Je vois qu'Ivy reste sur le pas de la porte, « Vous pouvez attendre dehors mademoiselle. » lui annonce-t-il avec son éternel sourire de séducteur. Je secoue la tête comme pour lui dire qu'elle peut m'attendre au self alors que le jeune professeur commence : « Nous devons parler de vos résultat.. » en refermant la porte.

Je hausse un sourcil, mes résultats sont excellents, je suis un génie. Non non, il faut juste qu'il arrête d'être canon comme ça celui-là, je n'en peux plus de cet homme beau comme un dieu. Il commence à parler, avant de finir à voix basse : « Tes résultats sont très bon..ce sont mes intentions qui sont mauvaise. » Je fronce les sourcils « Je sais que mes résultats sont bons je... Liam. Tu... » Je secoue de nouveau la tête, passe une main dans les cheveux. « Tu peux pas me parler de tes mauvaises intentions » Il a l'air détendu, pas moi. Je suis totalement perdue, je lutte pour ne pas l'embrasser chaque fois que je le vois, pour ne pas me nicher dans ses bras, pour ne pas frôler sa peau. Je m'adosse à son bureau. Fais claquer mes ongles vernis de bleu sur son bureau quelques secondes. Avant de m'arrêter. Être en sa présence m'angoisse étrangement, je suis tellement détachée avec les autres hommes avec lui c'est différent, le fait de ne pas, de ne plus l'avoir me dévore entièrement. Je plonge mon regard dans le sien et lui lance « Qu'est-ce que tu veux vraiment Liam, dis-le moi, s'il te plait... ».

L'erreur est humaine mais, est-ce une erreur ? Liam n'en a pas l'impression, les mensonge peuvent entrainer un tas de conséquences... Ce n'est pas comme s'il savait qu'elle avait l'âge d'être son élève Qu'ils allaient devoir supporter que de se regarder sans se toucher, s'embrasser, mêler leurs sueurs. Lorsque leurs regards se sont croisés dans cette salle de cours, que la vérité fut dévoilée, ils ont su tous les deux qu'ils devaient mettre fin à leur petites parties de jambe en l'air. Ils ont chacun baisé les yeux, il sait alors dit que cela lui apprendrait d'embrasser et de convoiter une belle jeune femme à la crinière de feu dont il a préféré croire le mensonge donné que de s'y méfier. Leurs regards se sont tournés, leurs corps ne sont plus touchés, leurs mains se sont éloignées pour ne jamais plus se toucher, leurs lèvres se sont étirées d'un léger sourire et ce fut le commencement de toute cette tentation. Ils s'évitent, lui est obligé de la regarder, de voir son nom sur cette feuille, de lire ce qu'elle écrit, de lui passer sa copie corrigée et de lui dire qu'elle fait du bon travail. Une chance qu'il a l'air toujours à l'aise, qu'il sait maintenir ses envies, ses pulsions, il a grandit il censé agir en adulte, ce n'est plus un étudiant. Il n'a pas le droit de faire ce genre d'erreur. Il doit l'oublier, elle et son rire, cette manière de parler avec son accent anglais, sa crinière de feu, ses lèvres, ses longues jambes... Il pourrait l'oublier car il en est pas amoureux, ou du moins par au sens propre de l'amour, il y est attaché car elle lui est interdite. Et qu'elle soit belle et rayonnante, une personnalité de jeune adolescente qui recherche sans doute un trésor que elle-même ne connaît pas. A cet âge on cherche toujours quelques choses ou à le prouver. C'est bien difficile à supporter de voir ou de croiser tous les jours une personne qu'il convoite, il fait mine de rien, il est bon dans ce domaine-là de dissimuler ses angoisses, ses craintes et ses envies. Mais, peut-être que cette journée fut celle de trop, ou bien le café qu'il a bien ne lui a pas suffit pour maintenir son raisonnent au somnum. Il l'a regardé dans sa petite chemise qui donne tellement envie de lui retirer,cette manière d'agiter sa chevelure rousse. Il ferme les yeux un petit instant pour ôter cette image qui lui fait palpiter ce désir dans ses veines. Il se calme respire et d'un sourire franc lui demande de rester. Posant ses prunelles sur la jeune fille qui contrairement à lui n'arrive pas à cacher son embarras, il finit alors par baiser son regard et rester avec ce sourire qui est devenu comme un réflexe. Il ne peut la regarder sans avoir l'envie de capturer ses lèvres, de se coller à elle... Il s'appuie légèrement sur son bureau sans vraiment l'écouter, sa voix n'est qu'un murmure. Il n'aurait pas du lui demandé de rester. « Qu'est-ce que tu veux vraiment Liam, dis-le moi, s'il te plaît... » Ses yeux se relève vers elle, il doit trouver quelques choses à lui dire. « Monsieur Howell. » dit il pour la corriger en se redressant, lorsque ses lèves s'étirent d'un léger sourire, et qu'il ravale sa salive pour lui parler, il oublie toutes pulsions, toutes envies, tous sentiments. « Tu as une bonne plume Chuck tu devrais essayer de faire ce concours. » il prend un prospectus qu'il lui tend avec un léger sourire. Est-ce une solution de s'en débarrasser ainsi ? C'est sans doute la meilleure des manières il est adulte, elle est l'enfant. « Mettons fin à tout ceci Chuck, c'est mieux pour nous deux. » dit il en posant ses prunelles dans celle de l'adolescente, il lui sourit et pour une fois de plus conclure la situation. « C'est tout ce que je voulais te dire, tu peux t'en aller.»

Il baisse les yeux avant de s'appuyer à son tour sur son bureau, je m'en détache, comme pour garder une distance de sécurité avec lui. Lorsque je lui demande ce qu'il veut vraiment il me reprends. Nous ne sommes plus en cours, je ne vois pas pourquoi je continuerais de l'appeler Monsieur Howell. Son accent texan me sort par les yeux mais j'aime tout de même l'entendre parler, c'est stupide n'est-ce pas ? Enfin il parle : « Tu as une bonne plume Chuck tu devrais essayer de faire ce concours. » Je rêve ! Il m'a retenu pour un stupide concours d'écriture ? Je n'y crois pas ! Je n'aime pas ça, je n'aime pas la compétition. Je déteste être soumise au stress. J'ai mal à l'estomac, je veux sortir de la salle. « Non merci. » je lui réponds lorsqu'il me tend un prospectus, reprenant mon assurance habituelle, celle que je n'ai jamais avec lui, cet air hautain qui plaît aux garçons de mon âge. Eux qui ne m'intéressent plus vraiment depuis quelques temps. J'ai beau fréquenter des gens, ils ne sont pas aussi intéressants que ce beau parleur qui m'a assuré être un écrivain un soir dans un bar, ils n'ont pas autant de culture que lui, ils m'ennuient très rapidement. Certains ne sont même pas doués au lit, j'ai juste l'impression de perdre mon temps. Je ne sais pas trop comment faire, j'aimerais lui dire que passer du temps avec lui me manque mais comment faire ? Je ne sais pas. Je ne suis pas amoureuse de lui non, c'est juste qu'il est plus à mon niveau d'esprit que les crétins du bahut. Oh quelle chance d'avoir ma mémoire proclament certains. Tu parles. Trouver la moitié des personnes que je connais chiantes à mourir n'est pas une chance. C'est pour ça que je me fonds dans les paradis artificiels. Je sais très bien que si j'écrivais pour ce concours les autres seraient blasés de ma monotone mélancolie. « Mettons fin à tout ceci Chuck, c'est mieux pour nous deux. » dit il en plongeant une nouvelle fois son regard azur sur moi en souriant une énième fois, comme s'il postulait pour une publicité pour le dentifrice ou une marque de chewing-gum quelconque. « Mettre fin à quoi Monsieur Howell ? On ne met un terme qu'à ce qui a commencé. » Je suis méchante. Mes mots sont durs peut-être mais nous ne nous sommes pas touchés depuis des siècles, lorsqu'il me rend mes copies, je les prends du bout des doigts, lorsqu'il s'approche pour m'en parler, je me recule. Ivy m'a même déjà demandé si je le haïssais. Je ne pourrais pas le haïr. Pas après les semaines que nous avions vécu tous les deux, que ce soit dans la garçonnière de mon père, que je faisais passer pour mon logement, ou encore dans son appartement à lui. « C'est tout ce que je voulais te dire, tu peux t'en aller.» poursuit-il, en souriant à nouveau. Je lui réponds immédiatement, lâchant ce que j'ai sur le coeur, toujours aussi hautaine, voire même froide, et exagérant ma politesse : «  Tout ce que vous vouliez me dire... Pardonnez-moi mais... Je n'y crois pas une seule seconde...Si c'était effectivement le cas, Ivy serait restée, elle écrit tout aussi bien que moi, peut-être mieux. Mais vous mentez Monsieur Howell... N'est-ce pas ? Je le sais et vous savez très bien que je ne me trompe que très rarement. Au fait Il était une fois dans l'Ouest passe en ville ce soir, c'est votre film préféré si je ne m'abuse... Et... Une étudiante ne devrait pas savoir de telles choses. » Je lui adresse un large sourire à mon tour. Je ne lui ai pas souri depuis des siècles. Et oui, si tu ne le savais pas encore Liam, c'est moi qui termine les discussions, c'est moi qui dit lorsque c'est fini, je ne me laisse pas marcher sur les pieds, même par les personnes qui ont près de dix ans de plus que moi... Sur ce, je posais mon sac sur mon épaule.

Il se demande lui-même ce qu'il est en train de faire, il agit comme un sombre idiot qu'il n'est pas. Non loin du mépris, il considère la rouquine comme une vulgaire inconnue, il articule des mots anodin alors qu'il devrait lui avouer des faits qui sont loin de cette banalité. Il lui parle en tant que professeur alors qu'il n'a envie que d'une chose, qu'il puisse retrouver ce qu'ils ont laissés derrière eux. C'est peu demandé au fond mais dans leur situation cela devient si vite compliqué, presque impossible à saisir. Il est devenu son professeur, il n'est plus l'homme inconnu du bar qui se vante d'être écrivain et elle n'est plus cette jeune femme à la crinière de feu qui dit avoir vingt-un an. Ils ne sont plus leurs mensonges, et font face désormais à la dure vérité. Il aurait préfèré qu'ils restent tous deux dans leurs mensonges, mais c'est tellement simple de souhaiter une telle chose. Il doit assumer ses mensonges, la relation qu'il a entretenue avec la rouquine durant ces longues semaines. Y mettre fin est la solution la plus simple, c'est ce qu'il essaye de dire partiellement et il soupire quand l'adolescente se met sur la défensive. Il est agacé de son comportement, elle complique les choses si elle continue à lui répondre de la sorte il ne va pas longtemps résister à toute cette tentation qu'il le hante. « Tu as raisons. » dit il alors que son fidèle sourire s'efface légèrement, il lâche un soupire. Il ne peut pas lui dire des choses qu'il ne pense pas et pourtant il est bien obligé. Il sait qu'à son attitude elle ne vas pas se retirer gentiment, il lâche un léger ricanement se trouvant alors idiot de croire qu'elle allait retourner à ses occupations. Il l'écoute parler, voilà qu'il a besoin de s'appuyer sur son bureau, ses mains finissent même par s'agripper à la bordure de ce dernier. CComme pour pouvoir le retenir de faire quelques choses d'idiot, l'extrémité de ses doigts virent à la couleur blanchâtre à la fin du discours de la féline rouquine. « Tu as fini ? Si tu as fini tu peux partir» dit il en relevant ses prunelles vers elle, il lui esquisse un léger sourire avec une seule idée qui envaie son esprit: tenir tête aux envies qui le hante tenant alors sa responsabilité d'adulte. « Le nom d'un film ne veut rien dire. » il hausse les épaules se décolle du bureau et s'approche d'elle. Il faut cesser tout ceci, peut qu'en agissant autrement cela vas rimer à quelques choses. Doit il cesser d'être sympathique et faire place à la cruauté des mots ou plutôt à la saloperie des mots. « Je mens peut-être mais notre relation a été basée sur des mensonges n'est-ce pas ? » léger sourire, Liam range son air cool de gentil professeur, pour adopter cette mine d'adulte raisonnable. Il doit cesser des jouer les adolescents, il est grand désormais et a assez profiter de sa jeunesse. « Elle peut donc se terminer sur un mensonge . » Voilà bien la première fois depuis des mois qu'ils sont si proche, quelques centimètres les séparent. Il pose son regard enjôleur dans le sien, affiche un léger sourire et hausse les épaules. « Les cours vont reprendre tu vas être en retard et me mettre en retard. » dit lorsque la deuxième sonnerie retenti dans les couloirs. Mensonge, puisqu'il n'a pas cours à cette heure si « Tu ferais mieux d'y aller. » dit il dans un soupir et se reculant d'elle pour ne pas que ses actes soient contradictoires à ses paroles. Sa mâchoire se contracte légèrement, il pose sa main sur la poignée de la porte mais n'arrive pas à ce décider de la baisser. « Nous nous sommes tout dit mademoiselle Holmes. » Il baisse tout doucement la poignée, sans la baisser totalement et ouvrir la porte. C'est bien trop lui demander, il en peu plus, toutes ses envies, ses pulsions l'étouffe il a tellement envie de les assouvir d'y mettre fin . « Merde. » dit il pour lui-même en baissant la tête et lâchant la poignée. Léger rire nerveux, il est encore jeune et aime toujours autant les risques. Ses traits se décontractent, Liam relève ses prunelles vers elle. Qu'est ce qu'elle est belle, c'est inhumain. Se dit il alors qu'il s'approche d'elle, il ne lui laisse pas le temps de réfléchir qu'il est déjà collé à elle capturant ses lèvres pour lui voler un baiser. Cela brûlait tellement en lui qu'il n'a pas pu dire stoppe à cette envie, il àrésister trop longtemps pour rebrousser chemin.

Le nom d'un film ne veut rien dire hein, même pas que je m'intéresse suffisamment à toi pour remarqué un vieux poster sur un de murs de ton appartement hein ? Idiot. J'en ai marre de ce sang qui bat si fort lorsque je suis en sa compagnie, de ce mal à l'estomac, de cette envie de fuir loin de lui mais également celle, encore plus forte, de le toucher. Et dire qu'à la base, je voulais juste boire une tequila, tout à commencé comme ça, il a cru que j'étais majeure, je n'allais pas démentir, il était si beau, et après avoir discuté avec lui, je ne voulais pas être simplement une adolescente, je voulais être une femme. Il avait les baisers les plus passionnés et les plus doux que je n'avais jamais connu... Arrête Charlie ! Arrête de penser à des choses comme ça, après tout, tu as vu comme il te parle ? Il ne devrait pas, il ne fait que m'énerver un peu plus. Il se rapproche de moi, trop d'ailleurs. Je lui obligée de lever la tête pour garder ses yeux dans les miens. Je lui murmure, sans pour autant lui faire de reproches : « Tu as autant de torts que moi pour les mensonges... Et de quelle relation est-ce que tu parles, dis-moi ? » Il a fait comme s'il ne me connaissait pas, je me venge bêtement, j'espère que ça lui fera aussi mal que cela m'a blessée moi. Même si je me persuade que ce n'est que mon orgueil qui a été touchée, je reste sur mes positions. Il est si près que je peux sentir son parfum que je trouve si enivrant, ça me rappelle un soir où je lui avais volé une chemise, le souvenir de la fin de soirée me noue la noue la gorge. Il hausse les sourcils, et lorsque la sonnerie se manifeste il me dit que je vais être en retard et le mettre en retard. Personnellement j'ai tout mon temps, même si je dois aller manger avec ma meilleure amie, elle m'attendra, je le sais, au pire je lui dirais que je suis passée aux toilettes avant, ou alors... J'improviserais bien. « Tu ferais mieux d'y aller. »  lâche-t-il dans un soupir. Je n'ai pas envie de partir comme ça, de ne pas mettre les choses à plat. Mais qu'est-ce qu'il y a aplanir ?! Rien, je m'imagine des choses. Il se recule, je suis pitoyable. Alors qu'il pose sa main sur la poignée de la porte, je ne vois que la contraction de sa mâchoire. Je rapporte une mèche issue de ma crinière de feu derrière mon oreille lorsqu'il annonce : « Nous nous sommes tout dit mademoiselle Holmes. » Je compte lui répondre quelque chose, je ne sais même pas quoi au moment même où il jure et lâche la poignée. Avant même d'avoir pu dire ouf, je sens son corps contre le mien et ses lèvres qui me volent un baiser. Je passe ma main dans ses cheveux, me presse un peu plus à lui, les yeux fermés, portée par la passion dégagée par nos deux corps. Je me sens étrangement bien malgré ces papillons qui me dévorent de l'intérieur, je ne peux pas quitter ses lèvres. Je retrouve des sensations perdues depuis bien trop longtemps. Après quelques instants, je suis la première à me détacher, cependant je suis persuadée que le désir se lit aisément dans mon regard. Je me mords la lèvre inférieure et murmure « Nous nous sommes tout dit hein ? » Je ris légèrement, avant de replonger mes yeux dans les siens. A peine ce baiser terminé que j'ai de nouveau envie de reprendre possession de ses lèvres. Déjà ses vêtements me semblent en trop dans la scène. Je me mordille à nouveau la lèvre inférieure, satané tic. Et je ne sais plus trop comment réagir avec lui car même si j'ai l'esprit et la culture d'un adulte, mes réactions et sentiments sont tout de même comparables à ceux des personnes de mon âge. J'ai l'air con avec mes bras le long du corps. J'avance la main vers lui avant de la retirer. Que faire désormais ? Depuis des mois nous étions arrivé à retenir nos envies, nos baisers, qu'allions-nous faire désormais ? Des centaines de possibilités s'établissaient une à une dans mon esprit que je ne savais plus quelle pensée suivre.

Pendant tout ce temps il a dû simplement supporté le supplice de seulement la regarder, de la voir distante à son égard. Car si leur relation est découverte il peut dire a dieu à son boulot, à être professeur tout court. Sa réputation est importante, tout comme son image. Il a été éduqué de cette façon de conserver toujours une image parfaite de lui. Il a toujours réussit jusqu'à aujourd'hui, oui si quelqu'un ouvre cette foutue porte son image est souillée, avoir une relation avec une élève mineur, il tirera sa révérence sans pouvoir articuler un mot. Retournant bredouille dans sa petite ville où la nouvelle se fera en à peine une journée. Son métier est important pour lui alors pourquoi prendre ce risque ? Au début il sait dit qu'il ferait mieux d'oublier, facile à dire mais plus difficile à réaliser surtout lorsqu'il la croise tous les jours, quel imbécile de n'avoir pas pu résister à cette merveille de la nature. Son verre entre les mains, quelques paroles échangées et elle paraissait si mature qu'il a préféré croire son mensonge pour pouvoir goutter à ses lèvres et à sa chair. Stupide homme qu'il est à être tombé une nouvelle entre les mains de cette sirène. Stupide homme qu'il est à ne pouvoir effacer de son esprit des semaines de plaisir charnel. Stupide homme qu'il est de se retrouver coller à elle dans sa salle de cour au danger de perdre tout ce qu'il s'est embêter à construire. Mais au diable l'intelligence et place au désir qu'il palpite dans ses veines à chaque fois qu'il croise ses yeux de biche. Il la sent frémir dans ses bras, elle non plus n'a pas pu résister à cet appel. Ils s'embrassent à en perdre haleine, tant de désir l'envahit qu'il en oubli où il se retrouve. La féline rouquine remet de l'ordre dans son esprit lorsqu'elle met fin à leur baiser passionnel alors, Liam pose ses prunelles remplies de désirs dans les siennes. Léger rire nerveux, elle a raison, ils sont loin de savoir tout dit. L'esprit légèrement éclaircit une barrière de la tentation à céder mais il se rend alors compte la conséquence de son geste, ce n'est pas ainsi qu'il met fin à une relation. D'un coup d'un seul son désir retombe au plus bas, il a encore merdé le jour où il arrivera à construire une relation stable ils marcheraient tous sur la tête. Il ne peut pas entretenir quoique ce soit avec la rouquine, impossible elle est son élève et si jeune qu'il se rend compte qu'il est trop vieux pour ça. Ses traits se contracte à nouveau, un pas en arrière et puis deux. «Non on ne s'est pas tout dit» dit il en levant ses prunelles vers elle, un air attristé et agacé viennent se nicher tout doucement sur l'expression de son visage. Il s'approche d'elle et prend son visage dans ses mains, il lui sourit légèrement pour venir coller son front contre les siens. « On ne peut pas. » souffle t-il en finissant par baisser les yeux, ce qu'il ne peut pas non plus c'est de résister à cet appel. Il pose ses lèvres contre le front de Chuck, il doit cesser d'agir selon ses pulsions. « Oublie-moi Charlie. » il sourit, elle doit cesser de nier ce qui peut les liés, c'est une relation, quelque chose qui font que lorsqu'ils se regardent ils ont envie de se jeter l'un sur l'autre. Il se détache d'elle si facilement adopte sa mine décontracté et souriante, il s'approche de la porte et baisse cette fois y la poignée. Il ouvre la porte, personne dans les couleurs l'amie de la rouquine à sans doute perdu patiente. Les doigts contractés sur la poignée, il faut qu'elle sorte sinon il ne pourra pas retenir une fois de plus ses désirs. Ce soir il peut les oublier car elle ne hante pas ses esprits, ce genre de choses est bien au-dessus de Liam. Il finira par assouvir ses désirs avec une autre femme, comme il l'a toujours fait. Il doit avouer que ces semaines de plaisir charnel ont été intenses et agréable mais il est peut-être temps de dire a dieux à une relation d'été. Il la convoite encore, elle lui est interdite et elle est sublime. Impossible de ne pas vouloir la convoité surtout qu'il l'y a déjà goûté.

J’aurais aimé que ce baiser dure des siècles. Je profitais de chaque seconde comme s’il s’agissait d’une heure entière. Je profitais de ses caresses, ses mains qui avaient quitté mon corps depuis bien trop longtemps, je retrouvais le goût de ses lèvres, sa saveur mais le problème est là, c’est moi qui l’ai interrompu parce que je sais que c’est mal. Je sais que si quelqu’un ouvre cette porte nous nous ferons virés l’un et l’autre, il perdrait son statut, je serais publiquement une traînée. Il se recule. Et voilà, je suis sure qu’il va me dire que tout cela ne s’est pas passé, que nous devons retourner dans nos vies respectives, que le désir n’est pas le plus important, que nous ne pouvons pas tout foutre en l’air pour une partie de jambes en l’air. Il a totalement raison. Il le sait. Je le sais. Tout ça ne mène à rien. Et moi et mes hormones de gamine, nous nous foutons le doigt dans l’œil si nous pensons que ça pourrait être possible. Ça y est, je m’engueule mentalement, je regarde trop de séries américaines débiles. Au moment où ses mains prennent mon visage, je me prends à espérer qu’il dépose ses lèvres sur les miennes une nouvelles fois. Mais au contraire, il me murmure que l’on ne peut pas. Le fait est que je déteste qu’il me considère comme une étrangère alors que je ne le suis pas. Il pose ses lèvres sur mon front. Il y a une seule autre personne qui fait ça, une personne qui m’aime plus que la vie elle-même, Elias. C’est pourquoi ce geste me coupe le souffle. Les yeux fermés je l’entends murmurer « Oublie-moi Charlie. ». Je ne comprends pas, moi qui envoie balader tous ces hommes à longueur de journée, que je jette après avoir couché avec eux, que je ridiculise en public, à cet instant précis j’ai envie de lui crier que je ne peux pas, que je ne veux pas l’oublier. C’est con, totalement débile, j’en ai plus que conscience. Il n’y a pas de relation possible entre lui et moi. Je dois prendre énormément sur moi, je trouve cela physiquement éprouvant mais ne laisse rien transparaître.
 
Il se détache de moi tellement facilement… Si facilement qu’une pensée me vient tout naturellement : Putain, en fait, ce mec, c’est moi. Moi en homme, avec près de dix ans de plus, un sex-appeal de malade, deux yeux bleus magnifiques et une carrure de dieu grec. Et très doué avec sa langue, quel que soit les pensées qui vous viennent à l’esprit en cet instant précis. « Appelle-moi Chuck s’il te plait. Il n’y a que ceux qui m’aiment qui peuvent m’appeler Charlie. » A vrai dire, il n’y a que trois personnes qui me nomment ainsi : mon frère, ma meilleure amie, ma mère, parfois mon père mais c’est tellement rare qu’il m’adresse la parole que c’est comme s’il n’existait pas. Généralement à toutes les rentrées, je précisais aux professeurs, quel qu’ils soient que je détestais mon prénom, que je préférais Chuck. Bizarre ? Oui mais j’assume totalement cette part de moi-même, et tout le monde fini par se soumettre à cette volonté. Pendant ce temps, il a ouvert la porte, Ivy la jolie rousse est partie. Je récupère mon sac qui a été chahuté pendant notre baiser passionné. « Attend deux secondes… » Me mettant sur la pointe des pieds, j’aplatis consciencieusement un épi que j’ai causé dans ses cheveux. Je pense qu’après mon départ il aurait vérifié, n’importe qui d’autre je m’en serais moqué mais je devais le réarranger… Je lui souris « voilà… T’es parfait comme ça… » Je n’arrive pas à m’y résigner. Quitter cette salle, partir, accepter de faire comme si je m’en moquais de lui. Mes yeux parcourent rapidement le sol de la salle. Il ne faut pas que je m’accroche comme ça, c’est con et surtout ce n’est pas moi. Je ne suis pas fleur bleue, mis à part lorsque je regarde Dirty Dancing ou n’importe quelle comédie romantique avec mon frère ou Ivy, non. Je ne suis pas du genre à m’accrocher, au contraire, je méprise les gens qui s’attachent à moi. Je jette un œil dans le couloir toujours personne. « Au revoir Liam. » Une nouvelle fois, je me hisse sur la pointe des pieds et lui dépose un baiser sur la joue.

Il la regarde et a pris sa décision, peut-être que ce baiser lui a fait comprendre qu'il ne devrait pas continuer. Ce n'est pas par crainte d'être renvoyé c'est par principe, coucher avec une mineure qui est en plus son élève, ses parents lui diront qu'il ne va pas aller au paradis. Il n'y croit pas mais à des principes qui le font agir avec un peu plus de raisonnement d'intelligence que lorsqu'il s'est jeté sur elle pour l'embrasser. Cela lui a fait un bien fou de pouvoir toucher ses lèvres à nouveau, de sentir son corps frémir sous ses doigts, ce plaisir c'est stoppé. Elle articule des mots qui auraient pu blesser une personne de son âge mais pas celle de Liam, qui ignore et affiche un léger sourire.. Il réussit à ouvrir cette maudite porte qui met fin alors à cette atmosphère, cette situation. Il faut qu'elle parte, qu'elle arrête de le regarder de cette façon, qu'elle cesse de l'emprisonner dans ses filets. « Attend deux secondes... » sa mâchoire se contracte à la proximité de son corps, au toucher de sa main dans ses cheveux lorsqu'elle le recoiffe. Pourquoi elle complique les choses à être si douce ? Ce n'est qu'une petite adolescente peut-être lui demande-t'il trop, lui est un adulte c'est plus facile d'oublier ou de faire avec. Elle est si jeune qu'il comprend pourquoi elle se rattache tant à lui. « Merci. » il affiche ce léger sourire irrésistible , il ne la lâche pas du regard. Il ferme les yeux au contact des lèvres de la rouquine sur sa joue, les rouvrant pour les poser dans ceux de la jeune fille à la crinière de feu. Elle ressemble d'un coup à un petit oisillon blessé qui ne demande qu'une chose qu'il guérisse son ail blessée. Elle paraît si jeune ou plutôt elle paraît son âge, elle n'est plus la jeune fille sur d'elle, elle est blessée. Elle commence alors à se retirer à rejoindre sa salle de cours, Liam est pris de cette envie de l'embrasser de nouveau. Il ne peut pas, c'est très bien ainsi il doit la laisser s'en aller, qu'elle parte et ne revienne jamais le voir. Qu'ils cessent de se tourner autour, de se désirer, de s'embrasser de la sorte. Qu'ils se voient juste pendant les cours pas avant, pas après surtout pas pour ce qu'ils font. Il se retourne, elle est déjà dans le couloir vide, sans personne. Le texan s'avance d'un pas et la regarde s'en aller, qu'il l'admire de loin c'est tout. Qu'ils ne viennent pas le retenir pour lui voler un nouveau baiser. Pourtant,il continu à s'avancer dans ce couloir toujours vide, il vérifie de nouveau comme s'il s'apprête à faire encore quelques choses d'idiots. Le texan abandonne de nouveau sa raison et son intelligence pour venir vers elle à grande enjambée « Attend. » dit il en l'attrapant par le bras pour qu'elle se retourne. Et encore une fois il lui vole un autre baiser, se collant à elle, la plaquant contre les casiers tellement qu'il est envahi par ses pulsions qui sont loin d'être innocente, mettant fin à ce baiser brutalement. « Au revoir» dit il en se détachant d'elle avec cette aisance digne de lui, « Bonne journée. » lui murmure t'il en lâchant tout emprise qu'il peut avoir sur elle. Il lui tourne le dos et sans regarder derrière lui. Il sait qu'il n'aurait jamais dû mais depuis le début il n'aurait jamais dû se lancer dans une telle liaison. Les couloirs sont toujours aussi vide personnes ne les ont vus, un risque que Liam a pris en l'embrassant à plein milieu des couloirs mais dans ce genre de situation le texan se rit du danger. Il ferme la porte de sa classe, range ses affaires et vérifié qu'elle ne soit plus dans les couloirs avant de rejoindre la salle des professeurs.