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Le plus gros poisson de la rivière ne le devient qu’en ne se faisant jamais attraper.

Allongé dans l'herbe, je cramais, rien de plus. Le soleil me picotait le visage, m'obligeais à sourire. Une chose, une seule me venait en tête : aller me jeter dans l'océan. Qui dit océan, dit forcément Madge. Je m'y rends rarement sans elle. Va savoir pourquoi, ça me plaît. Nous nous sommes connus gamins, assoiffés d'envie de réussir à tenir debout sur cette putain de planche. Maintenant que nous maîtrisons la bête, nous aimons nous lancer des défis, à la con, soit dit en passant. Aujourd'hui était à mon goût, une bonne occasion pour déclencher une nouvelle partie de notre stupide jeu. J'attrapais mon portable, lui envoyais un message : ce soir, nous deux, ta planche. fais-moi rêver. Paf, je lui envoyais, et quittais mes potes. Je leur marmonnais un prétexte à la con, comme quoi j'avais des choses à faire. Eux, ils interprétaient ça comme un plan cul. Pauvres innocents, s'ils savaient que j'allais rejoindre Madge, ils riraient moins. Je n'aimais pas leur parler de notre petite histoire, de ces moments passés ensemble, à l'eau. Ça ne regarde que moi. J'me doutais qu'elle serait présente, pas besoin d'attendre une réponse de sa part. Madge, et sa joie de vivre, ne refusait que rarement les opportunités qu'on lui proposais, n'est-ce pas ? Une heure plus tard, j'étais là, dans l'eau, étalé sur ma planche. Mes mains s'enfonçaient dans l'océan, mon regard perdu dans l'horizon. S'il avait bien une chose qui m'apportais une telle sensation d'apaisement, c'était ces moments-là. Moi, l'eau, et l'soleil qui m’éblouis. C'est sans artifice, simple. Jusqu'à ce qu'une bonne vague vienne pointer son nez. J'me redressais déjà, prêt à me la prendre. Une fois transporté par celle-ci, je kiffe. J'avais un sourire bien con sur la gueule, jusqu'à ce que j'arrive sur le bord du sable. Même pas je m'étale, je suis doué, j'arrive comme un beau gosse. C'est là que j'ai remarqué Madge, debout, face à moi. Je glissais ma main dans mes cheveux tout en m'approchant d'elle. Rapidement, je pose ma main contre son dos et l'attire contre moi pour un câlin mouillant. Mes lèvres se perdirent au contact de sa nuque et deux minutes plus tard, je l'envoyais valser dans l'eau. Charmant, vous dites ? Très. T'es vraiment simple à avoir, toi lui glissai-je tout en riant face à sa petite moue énervée.

Allongée près du rebord de la piscine, je profitais pleinement du soleil qui réchauffait chaque partie de mon corps et je laissais mes doigts caressaient l’eau propre de la piscine dans un aller/retour doux. Je souris. J’aimais ses moments de pur glandage ou personne n’est là pour me faire chier. C’est à ce moment là que mon portable décide de vibrer à côté de moi. Je l’attrape rapidement et l’approche près de mes yeux me redressant légèrement. C’était Edd, mon sourire s’agrandit parce que ce mec me vendait du rêve sur sa planche et en plus nos sessions se finissaient toujours avec des paris à la con qui nous faisaient bien rire. Ce soir, nous deux, ta planche. fais-moi rêver. Texto très clair, qui ne me laisse pas trop le choix. Mais à vrai dire je ne dis jamais non à ce genre de proposition. Je me relève et me dirige à l’intérieur de chez moi. J’enfile un short et un tee-shirt ample par-dessus mon maillot de bain et pars chercher ma planche dans le garage. La plage n’était pas trop loin de chez moi, je pourrais donc y aller à pied. Attrapant mon sac j’y fourre une serviette de plage, mon portable, un paquet de clope avec deux trois joints à l’intérieur et une bonne bouteille de rhum, de toute façon mon père ne remarquera même pas qu’il manque une bouteille dans le bar. Une paire de lunette sur le bout du nez pour juste avoir la classe et me voilà prête pour rejoindre mon surfeur favoris.

Je ne mis que quelques minutes à rejoindre la plage et j’aperçois déjà un seul boulet entrain de surfer. Un sourire s’étire sur mon visage et rien que le fait de le voir prendre une vague me fait accélérer le pas. Je pose mon sac sur le sable et retire mon short ainsi que mon haut. Ma planche sous le bras je me dirige jusqu’au bord de l’eau en attendant que Monsieur vienne jusqu’à moi comme un fière parce qu’il c’est pas lamentablement vautré. Il m’attire contre lui et l’eau glacée sur mon corps encore tiède me fit frissonner. Il déposa ses lèvres dans ma nuque avant de me foutre à l’eau. Me retrouvant trempée de la tête au pied, je lui lançais un jet d’eau à la tronche avant de me relever. T'es vraiment simple à avoir, toi Je lui tirais la langue et rabattis mes cheveux vers l’arrière d’un geste de la main. Si c’est ça t’aura pas à boire, ni à fumer ! dis-je avant d’attraper ma planche. Bon allez viens, que tu vois ce que c'est réellement un pro du surf. Un petit rire s’échappa de mes lèvres et j’entrais dans l’eau nageant un peu plus loin du bord sur ma planche.

Je revenais au bord de la plage, les deux pieds sur ma planche. Je ne m'étais pas lamentablement étalé dans l'eau, une chance. Je pouvais maintenant sourire, fièrement. Au moins, Madge n'avait aucune raison de me faire chier, ou de critiquer ma tenue. J'étais parfait, mon arrivée avait été parfaite. Puis là, je venais de la jeter dans l'eau, sans qu'elle n'est le temps de réagir : fierté quand tu nous tiens. T'es vraiment simple à avoir, toi glissai-je, amusé. Elle me balança de l'eau, du bout de son pied, m'éclaboussant. Si c’est ça t’aura pas à boire, ni à fumer ! me répondit-elle, suscitant ma curiosité. A boire, et à fumer ? Madge avait donc tout prévu pour que nous passions à nouveau un moment parfait. Je ne pouvais qu'en être heureux. Bon allez viens, que tu vois ce que c'est réellement un pro du surf ajouta-t-elle avant de s'élancer dans le bleu de l'océan. Sur le coup, je la regardai s'éloigner. Sa fine taille, sa planche, et ses longs cheveux blonds tombant dans son dos. Je ne sais pas pourquoi je me retenais de ne pas lui sauter dessus, et pourquoi je ne l'avais encore jamais fait. Probablement par respect, ou je ne suis trop quoi. Sauf que, disons, qu'être respectueux, ne fait pas vraiment parti de mon vocabulaire. Bref, j'ébouriffais mes cheveux mouillés et rattrapais mon retard. Pro du surf, que tu dis ? ricanai-je en arrivant à sa hauteur. Gentiment, je lui donnais un coup de coude. T'es même pas capable de tenir cinq minutes sur ta planche, sans t'écrouler, jeune innocente ajoutai-je avant de m'étaler sur la mienne. Je préférais avancer à l'aide de mes bras, maintenant. Première étape : la provoquer, lui dire qu'elle est nulle, et qu'elle ne sait de toute façon, rien exécuter. Deuxième étape : attendre qu'elle s'énerve, et qu'elle me sorte un argument, comme quoi je n'étais pas bien mieux. Enfin, la troisième et dernière étape : agir, et s'engueuler comme deux cons, parce que nous sommes tout les deux, aussi doués l'un que l'autre. Enfin, moi j'dis ça, je dis rien concluais-je tout en m'essayant sur ma planche. L'eau était pour l'instant calme, mais cela n'allait pas tarder. Elles arrivaient par période, laissant le temps aux surfeurs d'apprivoiser l'eau.

T'es même pas capable de tenir cinq minutes sur ta planche, sans t'écrouler, jeune innocente Je lui tirais la langue en lui envoyant de l’eau à la tête et je continuais à avancer. Ce mec est insupportable... Rectification, on est insupportable quand on est ensemble. Ma main se perd dans mes cheveux quelques instants et j’arrête d’avancer. M’asseyant sur ma planche, je regarde derrière moi, mais la mer est calme pour l’instant. De toute façon, ça allait venir bientôt, la mer est capricieuse et elle change d’avis comme moi devant des fringues. Enfin, moi j'dis ça, je dis rien Je levais les yeux au ciel. Bah alors dis rien. Dis-je avant de le pousser de sa planche avec mon pied, rigolant face à la chute de monsieur. Ouais j’étais une gamine, mais je m’en fichais bien pas mal. Sinon c’est qui, qui tient pas sur sa planche plus de cinq minutes. Alors qu’il remonta à la surface, une vague s’apprêtait à me rendre la plus joyeuse du monde. Me préparant à la prendre, je m’allongeais sur ma planche afin de ne pas rater mon coup. Me relevant d’un coup, je pris un malin plaisir à faire ma belle gosse devant Edd pour lui faire voir qui est le maître (euh maîtresse) ici. Petite pirouette majestueuse sans me casser la gueule. Je suis une championne quand je le voulais. A peine avais-je rejoins la plage que je repartais en direction de mon petit boulet. Passant sous une vague, je ressortis tout près d’Edd un sourire triomphant aux lèvres. . Sois pas dégouté chéri, je t’apprendrais un jour. dis-je en venant poser mes lèvres contre sa joue humide. Caressant l’eau du bout des doigts, je me laissais tomber sur ma planche, sur le dos en profitant dès derniers rayons de soleil. Je me relève d’un coup une brillante idée en tête, je fis mes yeux doux à Edd pour qu’il accepte ma proposition. Tu me fais un massage après mon eddounet d’amour que j’aime plus que tout au monde petite voix mielleuse écœurante, mais j’adorais la prendre avec lui.

Bah alors dis rien dit-elle avant de me pousser hors de ma planche, petite conne. Je remontais tel un mannequin, ébouriffant mes cheveux, comme-ci l'incident qui venait de se produire n'avait jamais eu lieu. Sinon c’est qui, qui tient pas sur sa planche plus de cinq minutes ricana-t-elle, pas faux. J'en esquissai un bref sourire, ne désirant pas entrer dans un débat sans fin, cherchant à savoir qui de nous deux posséderait le dernier mot. Alors, généreux que j'étais en ce jour, je le lui offrais, ce dernier mot. Une vague approcha, j'voulais me la prendre. Madge fut plus rapide. Je la laissais faire, la regardant au loin, pas mal. Elle se débrouillait bien, comme moi. Elle me revient, quelques minutes plus tard. Sois pas dégouté chéri, je t’apprendrais un jour déclara-t-elle, bah tiens, ça ne m'étonnais même ce type de réflexion venant d'elle. Je n'attends que ça avouai-je, demande évidemment fausse. Je n'attendais rien venant d'elle, sûrement pas qu'elle me fasse un cours afin de savoir comment bien prendre une vague. J'en avais pas b'soin. Tu me fais un massage après mon eddounet d’amour que j’aime plus que tout au monde me demanda-t-elle, d'une petite voix craquante. Son regard accompagnait à la perfection le tout. J'en rigolai, pauvre enfant. Tu penses que je vais accepter parce que tu me fais cette tête ? Je m'essayais sur ma planche, les deux jambes d'un même côté. Ouais, je suis un fou, mais j'tiens bien. Tu m'en fais un avant, et c'est bon, tu auras le tien ! Je la regardai avec un charmant sourire. Merci beaucoup ma petite madgenounette d'amour ajoutai-je avant de sauter sous l'eau. L’apnée, c'est mon truc. En fait, l'eau, tout court, c'est mon truc. J'suis sûr que dans une autre vie, j'étais un poisson. Genre, un requin. Le vieux prédateur des mers, qui glisse lentement dans l'océan, à le recherche d'un bon truc à se mettre sous la dent. Une bonne minute plus tard, j'y étais toujours. Madge avait l'habitude de mes virées sous marine. J'avais envie, aujourd'hui, de lui faire peur en restant plus longtemps. Idée à la con, mais comme toujours en sa compagnie. Je faisais le vide dans ma tête, tentant de garder du temps, pour ne pas avoir besoin de remonter à la surface.

Vous diriez non vous à ma petite tête craquante ? Bon, j’avoue l’utiliser le plus souvent avec mon père, mais bon avec lui-même si j’étais entrain de lui faire un fuck il le verrait même pas quand je lui parle. Tu penses que je vais accepter parce que tu me fais cette tête ? Bah quoi. Arquant un sourcil je me demandais bien pourquoi il n’accepterait pas d’abord. On peut pas dire non à cette tête chou. Il s’assit sur sa planche. Je priais pour qu’il se casse la gueule, mais bon je crois que le bon dieu n’en avait rien à foutre de ce que je voulais… En même temps avec toutes les conneries que je fais, ça fait un moment que le bon dieu c’est barré. Tu m'en fais un avant, et c'est bon, tu auras le tien ! Ah bah voyons ça va de copier aussi ouvertement mes demandes. Il sourit et je me mis à rire. C’est vrai que toi avec ton sourire on accepte tout… Gross blague. Ouais j’aimais bien le chercher un peu après tout on serait pas amis si on se faisait juste chier sur nos planches ensemble quand on se croisait. Merci beaucoup ma petite madgenounette d'amour Et j’ai pas dit oui moi. Mais bon de toute façon j’accepterais, je veux mon massage et puis il va voir le massage que je vais lui faire il va vouloir que j’arrête vite fait s’il veut pas craquer à la tentation. Oui je suis une saloperie, mais je le vis bien. Il plongea dans l’eau et m’éclaboussa au passage. Levant les yeux au ciel, j’avais oublié que l’apnée c’était son truc à lui. Tapant un rythme sur ma planche, je divaguais un peu le temps que monsieur daigne remonter à la surface. Le soleil se couchait doucement et l’eau était calme. On se fait chier. C’est long et il fout quoi l’autre débile. Fronçant les sourcils je pensais rejoindre la plage, mais il était peut-être entrain de couler. Non c’est pas possible pas Edd il est fort en apnée.. Quoi qu’il n’est jamais resté aussi longtemps sous l’eau comme ça. Putain il fait chier ! Je plongeais à mon tour dans l’eau et le vis genre en mode trop normal. J’empoignais son poignet afin de le remonter à la surface. La tête hors de l’eau, je vins taper violemment son épaule de mon poing. T’es con Edd ![ dis-je en fronçant les sourcils. Ca te fais rêver que je m’inquiète pour toi comme ça. dis-je en me retenant de lui mettre un coup dans l’entrejambe pour qu’il comprenne sa douleur.

Merci beaucoup ma petite madgenounette d'amour glissai-je avant de me laisser tomber sous l'eau. J'aimais bien ça, repousser mes limites, ne pas respirer, me retrouver seul. J'étais diffèrent, dans ces moments-là avec Madge. Nous étions différents. Loin de notre habituel contexte d'étudiants, et de ses soirées de débauche. Bref, j'attendais qu'elle s'inquiète, et qu'elle se décide à vérifier si j'étais oui ou non, en train de me noyer. Sait-on jamais, peut-être ne le remarquera-t-elle pas. Par chance, elle m'attrapa le poignet, m'obligeant à regagner la surface. Je prenais déjà une profonde inspiration, avant de me mettre à rire, bêtement. T’es con Edd ! s'exclama-t-elle, aussitôt, frappant alors mon épaule. Ca te fais rêver que je m’inquiète pour toi comme ça ajouta-t-elle avant de me frapper l'entre jambe. Connasse ! Je me penchais aussitôt, plaquant mes mains contre ma partie intime. Ça va, la douleur n'était pas trop prenante. Mais putain, quand même. Je me rapprochais d'elle, sourcils froncés. Dans ton cul le message, chérie lui glissai-je avant de pincer avec plaisir ses petites fesses. Je m'approchais d'elle, avec un regard qui se voulait menaçant. Mon front se colla presque au sien. Je posais une de mes mains sur son menton. Puis là, je tombais sous l'eau, et attrapais ses jambes. Je remontais alors à la surface, Madge sur mes épaules. Pour l'instant, je lui offrais la possibilité de voir tranquillement la plage, et ses environs. Mes mains agrippaient ses cuisses, je tournais sur moi-même. Bref, je n'avais pas envie de lui laisser le temps de profiter davantage, et la balançait rapidement, loin, très loin - qu'est-ce que c'était pratique d'être un sacré athlète, et de devoir envoyer valser une pauvre blonde de trente kilogrammes. Maintenant, je grimpais sur ma planche, et attendais de la voir remonter à la surface de l'eau. D'ailleurs, lorsque je vis sa tête remonter à la surface, je lui adressais aussitôt un grand et chaleureux signe de la main. Ça va, mon amour ? lui criai-je avant de tapoter du bout des doigts sur mes propres cuisses.

Je vous présente le plus grand fou de cette ville : Edd. Il est con quand même de me faire peur comme ça. Il veut que j’ai un arrêt cardiaque ou quoi. Plaçant un coup de genoux dans ses parties intimes assez fière de moi. Bah quoi, faut bien que je me venge et j’avoue que c’est horrible comme sanction mais quand même… Il le méritait. Connasse ! Un sourire trimphant s’afficha sur mon visage en me retenant de rire parce que je savais que ça aller mal finir si je me tapais une barre devant lui. Il se rapprocha de moi sourcils froncés, mon regard restait impassible. Dans ton cul le massage, chérie J’arquais un sourcil et soupirais. De toute façon je me fais pas masser par un fou moi. Il me pinça les fesses. Ah bah vas-y qu’il se fasse plaisir aussi… Je te jure tous les mêmes. Il s’approcha de moi, choppa mon menton et me regarda avec un regard qui devait me faire peur… Mais bon ça fait un moment que j’ai plus peur de lui. Il plonge de nouveau sous l’eau et je lève les yeux au ciel avant de me sentir sortir hors de l’eau. Assise sur les épaules d’Edd, je me tiens tant bien que mal afin de ne pas me cassais la gueule en arrière. Il jouait à quoi lui… Je sens qu’il va faire une connerie. Il tourna sur lui-même et me balança assez loin. Putain mais quel con, je le confirme ce mec est un vrai teubé. Remontant à la surface en prenant une bouffée d’air au passage afin de ne pas mourir, je me dirige jusqu’à Edd qui me regarde avec ce sourire et ce petit signe chaleureux qui me fit vite moins rire. Ça va, mon amour ? Tu vas voir si ça va, je levais mon majeur en sa direction les sourcils fronçaient. Je me sentirais déjà mieux si je t’avais pas en ami. lançais-je avant de plonger sous l’eau me dirigeant sous la planche d’Edd. Heureusement que je pratique un sport parce que sinon je n’aurais jamais pu faire ça. Je posais mes mains sur la planche d’Edd et la fit valser de l’autre côté obligeant leur guignol à faire un petit plongeon. Je remontais à la surface en me tenant à ma planche un sourire aux lèvres. Quand il remonta à la surface, je lui fis ce même signe de la main avant d’exploser de rire. fais pas cette tête mon sucre d’orge. surnom débile = gros foutage de gueule de ma part. En fait j’étais pas mieux que lui.

Je la propulsais, loin de moi, loin de nos planches. Ça va, mon amour ? lui demandai-je dès son visage revint à la surface. J'en rigolais, bêtement. Madge, pauvre enfant. Je me sentirais déjà mieux si je t’avais pas en ami lança-t-elle avant de retourner sous l'eau. Mine de rien, cette simple réflexion me fit sourire, elle me considérait comme étant son ami. Bah tiens. Je balançai mes pieds dans l'eau, naïf. Je ne pensais pas quelle serait capable de me faire quoi que ce soit. Tu parles. Je me fis projeter loin de ma planche, la tête la première dans l'eau. Elle avait de la force mine de rien, cette petite. Il serait peut-être temps que j'arrête de douter de ses capacités. Je remontais rapidement à la surface, et enfonçais mes doigts dans mes cheveux. Madge m'adressa un charmant signe de la main, j'en rigolais, forcément. Fais pas cette tête mon sucre d’orge glissa-t-elle. Je me rapprochais de nos planches, pour l'instant silencieux. A quoi bon lui crier dessus ? Il était plus judicieux de ma part de faire comme-ci je m'en foutais de sa petite réflexion, et de son surnom terriblement ridicule. Je grimpais alors sur ma planche, m'étalais dessus et calais mon visage contre mes avant-bras. Alors comme ça, je suis ton ami ? lui demandai-je avec un sourire assez taquin. Je lui balançais au passage un peu d'eau, rien de bien mesquin. Je me redressais, une série de vagues s'approchait. Je regardais alors Madge, je n'avais pas besoin de lui faire un long discours, je savais qu'elle comprendrait mon regard. Je me frottais les bras avant de commencer à m'avancer vers le bord, j'avançais même de plus en plus rapidement afin de réussir à attraper la vague arrivante. Elle arriva, je grimpais déjà sur ma planche, profitant de ce moment qui m'offrait toujours une sensation terrible, inexplicable et unique. Deux minutes plus tard, je sautais de ma planche, et me laissais regagner le sable grâce à la force de l'eau. Une fois arrivé, je m'étalais dans le sable, et regardais Madge, au loin. Cette dingue n'avait pas pris la même vague que moi, pas drôle. Je restais là, assis, les mains sur mes cuisses, et attendais qu'elle se décide à venir me rejoindre.

Tsss... Il est pas drôle quand il s’y met. Je croise les bras sur ma planche afin de poser ma tête dessus et le regarde revenir jusqu’à sa planche afin de se mettre dessus. Un sourire se dessina sur mes lèvres et grimpais à mon tour sur ma planche en mode championne. Qu’est ce que j’aimais me la péter quand je faisais du surf ! C’est super drôle. Alors comme ça, je suis ton ami ? J’arque un sourcil. Je ne comprends pas trop sa question et ni où il voulait en venir, mais je n’eus pas le temps de répondre qu’une série de vague arrivait. Edd se releva me lança un regard qui voulait tout dire. Mais j’avais une flemme de prendre une vague là que je le laissais faire un peu sa vie tout seul et puis j’aime bien le regarder surfer il était classe quand même le petit. Je le vis atteindre la plage en s’étalant telle une baleine. Bref, je devrais peut-être le rejoindre maintenant parce que j’avais l’air débile toute seule sur ma planche. Caressant l’eau du bout des doigts, cette vague était la mienne. Je me mis à plat ventre sur ma planche afin de prendre cette vague. Une accélération et me voilà debout sur ma planche. Un sourire se dessina sur mon visage, ouais à ce moment j’étais la meuf la plus heureuse du monde. Il m’en fallait peu pour que je sois heureuse en fait. Quelques minutes plus tard je me retrouvais sur la plage. Déposant ma planche, je m’avançais près d’Edd, passant une main dans mes cheveux je passais tout près de lui en souriant avant d’aller chercher une serviette dans mon sac. Je le rejoins de nouveau et passe la serviette autour de mes épaules parce qu’il ne faisait pas si chaud que ça putain. Pourquoi tu m’as posé cette question tout à l’heure ? Demandais-je naturellement. C’est vrai j’étais restée trop con, on n’était pas ami ? Bien sur que t’es mon ami, t’es un ami sexy. Dis-je en rigolant légèrement.

Je restais là, assis au bord de l'eau, les pieds dans les vagues, les mains dans le sable. Madge revenait vers moi, sur sa planche. Elle était douée cette petite, vraiment - normal, elle a tout appris sur moi, ou presque. Je rigolai en la voyant s'arrêter, telle une professionnelle. Elle glissa sa main dans ses cheveux, je n'en loupai pas un détail. Madge était une belle femme, et c'était ma pote ; tu sais, c'est normal. Elle alla se chercher une serviette, j'attendais, sagement. Puis elle décida de me revenir, je me levais alors, tirant ma planche sur la sable. Pourquoi tu m’as posé cette question tout à l’heure ? me demanda-t-elle. Bien sur que t’es mon ami, t’es un ami sexy m'informa-t-elle, tout en riant. Moi, je souriai. Je n'étais pas de ceux qui te font de longs discours, ou qui te disent je t'aime. Non, j'ai plutôt pour habitude de te dire d'aller te faire foutre, ou de te demander si tu veux bien qu'on baise. Bref, cette habitude allait dans les deux sens, je ne disais pas je t'aime, on me le disait pas : logique. Sauf que là, Madge venait de me dire que j'étais son ami. Je savais que ce n'était pas des paroles en l'air, ou des conneries, puisque c'est ce que je pensais d'elle - du moins, je pense. Je secouai mon visage, je me prenais un peu trop au sérieux là, flippant. Je me contentais alors de déposer un baiser sur sa face. On avait parlé d'un massage, non ? lui demandai-je, tout allant à mon tour chercher ma serviette. Je l'étalais sur le sol, et m'allongeais dessus. Je t'en prie dis-je tout en déposant ma tête contre ma serviette. Sois juste douce en déposant ton gros cul sur le mien, tu veux. Je n'ai pas envie d'avoir mal au dos, après précisai-je en souriant, un sourire plus que charmeur. Fallait bien que je rassure ce fort caractère que possédait la belle blonde. S'il te plait, ne me frappes pas, ne m'insultes pas, et ne me jettes pas du sable en pleine face ! Cela ne changera rien à ton poids de baleine marmonnai-je tout en cachant mon visage à l'aide de mon avant bras. Maintenant, j'attendais que mademoiselle valentyne se décide à me faire rêver avec ses doigts de fée. Enfin, si elle était intelligente, elle se jetterai sur mon corps, afin d'obtenir ensuite un massage de dingue de ma part. Car oui, je comptais bien tenir mes promesses, et m'occuper de son corps après qu'elle se soit chargé du mien.

Mon regard scrutait l’horizon en souriant. C’était tellement bon d’être ici, la mer était ma plus fidèle amie celle qui me donnait le plus de sensation forte sur ma planche. Assise à côté d’Edd je posais un instant mon regard sur lui. Je choisis bien mes amis quand même, c’est toujours les plus beaux. Lui donnant un coup d’épaule en rigolant doucement je vins poser ma tête sur son épaule un instant. On était tout les deux silencieux, mes yeux se fermèrent un instant profitant de cet instant de répit. Edd me déposa un baiser sur le visage et je souris. On avait parlé d'un massage, non ? J’avais parlé d’un massage non mais… Il se leva et partit chercher sa serviette. Il l’étala à côté de moi et s’allongea dessus Je t'en prie. J’arquai un sourcil. Pourquoi c’est moi qui commencé, ce n’est pas juste ! J’avais quand même fait la proposition en première.. Tss il est pas gonflé celui là quand même. Sois juste douce en déposant ton gros cul sur le mien, tu veux. Je n'ai pas envie d'avoir mal au dos, après. Je fronçais les sourcils, non mais quel trou du cul putain. Il afficha un sourire que je détestais.. Je lui tirais la langue sans bouger d’un pouce pour le moment. S'il te plait, ne me frappes pas, ne m'insultes pas, et ne me jettes pas du sable en pleine face ! Cela ne changera rien à ton poids de baleine. Je rigolais face à sa phrase. Il me connaissait si bien, c’était presque flippant de sa part. Je vins juste ébouriffer ses cheveux de ma main droite en souriant. Je n’allais pas être mauvaise non.. C’est l’hôpital qui se fout de la charité. Ta graisse amortirai la chute de mes fesses et tu ne sentirais rien du tout dis-je tout en tâtant ses soi-disant bourrelets de mes doigts en rigolant légèrement. Je me levais et partie chercher de la crème dans mon sac. Bah oui j’avais tout dans ce sac. Je revins vers Edd et déposais mes fesses sur son dos en faisant bien exprès de tomber brutalement. Oups j’espère que t’as pas trop eu mal dis-je d’une voix innocente. J’appliquais la crème sur mes mains et les posais sur ses épaules. Débutant le massage doucement pour le moment, je souris. Mes mains descendirent dans son dos le plus doucement possible, ne voulant pas lui faire mal ou quoi que ce soit. Les remontant de nouveau, je vins déposer un baiser sur sa joue en souriant de plus belle. Alors c’est bien ? Demandais-je ouais j’avais évité le ‘alors c’est bon ?’ trop ambiguë !

S'il te plait, ne me frappes pas, ne m'insultes pas, et ne me jettes pas du sable en pleine face ! Cela ne changera rien à ton poids de baleine marmonnai-je avant de fermer doucement mes paupières. J'avais hâte de sentir ses mains glisser le long de mon corps, et d'en frissonner. Elle m'ébouriffa les cheveux, j'en restais insensible. C’est l’hôpital qui se fout de la charité. Ta graisse amortirai la chute de mes fesses et tu ne sentirais rien du tout lâcha-t-elle avant de partir chercher sa crème. J'en riai, crétine. Mes doigts s'enfonçaient dans le sable, j'étais impatient. Elle me revint, et se déposa sur mon corps, brutalement. J'en lâchais un grognement. Oups j’espère que t’as pas trop eu mal disait-elle, innocemment. Je n'ai rien senti lui murmurai-je, dans l'espoir de provoquer sa rage - petite rage intérieur, rien de bien grave, évidemment. Dès qu'elle posa ses mains sur mon dos, je soupirai - le plaisir, tu sais. Mon corps se relâchait aussitôt, et je lâchais des petits bruits, tel un chat conquis. Ses lèvres embrassèrent ma joue, son buste tomba contre mon dos. Alors c’est bien ? me demanda-t-elle. Chérie, arrêtes les questions connes, et actives-toi glissai-je avant de déposer un baiser sur son visage. Ma tête retomba contre ma serviette. Mes paupières, lourdes, se refermèrent. Je te promets que si tu tiens pour mon massage, le mien te fera jouir marmonnai-je, plus que sérieux. D'ailleurs, je me redressais, me tournant alors sur le dos afin que mon torse lui fasse face. Un sourire malicieux s'esquissa sur mon visage. Je ne voulais pas, du tout, profiter et abuser de sa gentillesse. Mais, plus sérieusement, je préférais qu'elle me masse le torse plutôt qu'elle s’attarde à mon dos - même si celui-ci était foutrement bien musclé et agréable à toucher.

Chérie, arrêtes les questions connes, et actives-toi. Il déposa un baiser sur mon visage et ma main s’abattit violemment sur son dos face à sa remarque désobligeante. La prochaine il ira moisir en enfer pour que je lui fasse un massage. Mes mains massèrent de nouveau son dos. Je te promets que si tu tiens pour mon massage, le mien te fera jouir. Un rire s’échappa de mes lèvres et je souris avant de replacer une mèche derrière mon oreille. Edd se redressa et tourna. Son buste me fit face et mes mains se déposèrent dessus naturellement. Je levais les yeux au ciel en esquissant un sourire et mes mains glissèrent le long de son torse m’amusant à redessiner ses abdos de temps à autre quand ma main se faufilait plus loin que d’habitude. J’attrapais de nouveau la crème afin d’en remettre sur son torse et vins en déposer sur son nez en rigolant... Ouais je suis ridicule et alors je m’en fous, j’aime bien m’amuser avec Edd. Je fis glisser mes doigts le long de ses bras en souriant. Je fis retomber mes mains sur son torse et posais mon regard sur lui. A mon tour maintenant ! dis-je en faisant une petite moue. Je m’allongeais sur lui venant pincer son nez pour m’amuser et je roulais à côté de lui, m’allongeant à ses côtés. J’humidifiais mes lèvres et je me souvins qu’une bouteille de rhum nous attendait. Je tirais mon sac jusqu’à nous et sortie la bouteille du sac, la secouant d’un air triomphant. Tata Madge elle pense toujours à tout. lançais en rigolant. Me relevant afin de m’asseoir, je pris une gorgée de la boisson qui me brûla la trachée. Je posais la bouteille entre nous et me mis sur le ventre. Débarrassant mon dos de mes cheveux, je tournais la tête vers Edd. Je suis prête et toute à toi dis-je en lui faisant un clin d’œil avant d’enfouir mon visage dans mes bras.

Je frissonnais, elle était douée cette petite, du moins, elle possédait des doigts qui savaient se déplacer de façon à te procurer du plaisir. A mon tour maintenant ! lâcha-t-elle, m'obligeant à soupirer. Je ne voulais pas inverser nos rôles, même si l'idée de balader mes mains sur son corps était plutôt alléchante. Elle s'étala le sol, je m'asseyais, déçu que ça se soit passé aussi rapidement. Je la regardais sortir une bouteille de rhum de son sac, j'en arquai aussitôt un sourcil. Je t'ai déjà dit que je t'aimais ? glissai-je, tout en lâchant un petit rire. Je me redressais, me tournant davantage vers elle. Tata Madge elle pense toujours à tout glissa-t-elle. Je lui adressai un clin d’œil, histoire de confirmer ses propos. Ce petit instant que nous partagions sur la plage allait prendre une tournure, .. bien différente. Elle bu, grimaça, et s'allongea à plat ventre. Je me déposais avec douceur sur le bas de ses fesses, et attrapais la bouteille. J'en buvais de longues gorgées. Un brûlement, vous dites ? Je ne connaissais pas. Plus sérieusement, je n'y pensais pas. J'avais simplement envie de sentir l'alcool pénétrer dans mon corps, et me réchauffer doucement. Je suis prête et toute à toi lâcha-t-elle, avant de cacher son visage. Je bu une dernière gorgée et reposais la bouteille à côté de nos corps. Toute à moi ? lui demandais-je, tout en retirant avec soin le nœud se trouvant au milieu de son dos de son maillot de bain. J'en fis de même avec celui se trouvant dans sa nuque. Quel honneur de te déshabiller chérie soufflai-je en rigolant. Mes doigts glissaient le long de sa peau. Une idée, vraiment stupide, me monta à l'esprit. Madge, dès que je te sens frissonner, tu bois, d'accord ? Je savais parfaitement qu'elle allait devoir ingurgité de nombreuses gorgées, elle n'allait pas pouvoir rester insensible à mes mains. D'ailleurs, mes doigts s'activaient déjà le long de son dos, glissant par moment vers son ventre, remontant vers son épaule, pour ensuite redescendre jusqu'au haut de ses fesses. Gentil comme tout, j'embrassais parfois sa peau, surtout au niveau de son épaule. Je faisais tout pour sentir son corps frissonner sous mes doigts. D'ailleurs, Madge exécuta mes envies, putain, j'en souriai, fier. La bouteille t'attends lui murmurai-je tout en me redressant. Je tapotais maintenant sur sa peau, en attendant qu'elle se décida à boire. Sois généreuse au niveau des quantités, tu veux ajoutai-je. Moi, envie de la rendre joyeuse ? Du tout. Je voulais simplement jouer, et avec Madge, c'était simple.

Sortant ma bouteille de mon sac un sourire triomphant sur le visage, je le vis arquais un sourcil et je ne pus m’empêcher de rire. Je t'ai déjà dit que je t'aimais ? Je fis mine de réfléchir un instant… Hm je crois, mais bon j’adore l’entendre de ta bouche. Dis-je un petit sourire en coin. M’allongeant sur le ventre, je plongeais ma tête dans mes bras fermant les yeux. Je ne faisais pas vraiment attention à ce que Edd faisait, il était bien assez grand pour pas faire de connerie non ? Il se posa sur moi et je souris comme ça pour rien. Toute à moi ? l’entendis-je dire. Un ‘hm hm’ s’échappa de mes lèvres par flemme de faire une phrase complète pour pas grand choses. Il détacha les nœuds du haut de mon maillot et un léger frisson parcourut mon corps. Quel honneur de te déshabiller chérie. Ses doigts glissèrent le long de ma peau et en peu de temps mon corps se détendit doucement prenant plaisir à ce massage si attendu. Mes doigts s’enfoncèrent dans le sable et un petit soupire de satisfaction s’échappa de mes lèvres. Madge, dès que je te sens frissonner, tu bois, d'accord ? J’arquais un sourcil… Pourquoi je ne le sentais pas du tout ? Ça allait vraiment mal finir cette histoire, mais bon j’aime jouer alors je ne pouvais refuser une proposition si alléchante. D’accord. Dis-je en rigolant. Il fallait vraiment que je prenne sur moi maintenant. Je me sentais vraiment mal de ne pas pouvoir profiter de ce massage, mais je me contrôlais pour ne pas frissonner. Les doigts d’Edd glissaient le long de mon corps doucement de façon assez agréable. Ses lèvres se déposèrent sur ma peau et je ne pu retenir ce frisson qui parcouru mon corps et qui allait m’obliger à boire. La bouteille t'attends. Un grognement s’échappa de mes lèvres et je me relevais retenant le haut de mon maillot de bain. Attrapant la bouteille, je la portais à mes lèvres et bus quelques gorgées pour le plus grand plaisir de Monsieur. Je reposais la bouteille et sentis ma tête tourner quelques instants puis plus rien. T’es trop con quand même, t’as cru que j’étais une petite joueuse et que j’allais être morte en buvant telle une débutante ? Demandais-je en renouant mon maillot de bain. Je portais de nouveau la bouteille à mes lèvres pour le plaisir et la tendis à Edd en souriant. Cap de me rattraper ? Murmurais-je avant de partir en courant. J’étais plutôt rapide il faut l’avouer, mais bon courir après avoir bu de l’alcool c’est vraiment pas le top à vrai dire.

Madge, dès que je te sens frissonner, tu bois, d'accord ? lui déclarais-je, par envie de pimenter notre situation, et de lancer un nouveau jeu. Rien d'inhabituel entre nous, bien au contraire. D’accord me répondit-elle, en riant. Je savais comment m'y prendre afin de la faire frissonner. Rapidement, je sentis son corps frémir sous mes mains. Bam, j'en souriais, et me redressais. La bouteille t'attends m'empressais-je de lui rappeler. Le soleil réchauffant nos corps, l'alcool pouvait avoir un effet plus rapide et efficace sur l'organisme de la jeune femme, je l'espérais. Madge, alcoolisée, pouvait se montrer très amusante. Je me décalais afin de lui permettre de se relever, et remettre le haut de son maillot de bain. Je m'appuyais sur mes bras, et croisais mes jambes. Je l'observais à présent boire, heureux - il m'en fallait parfois peu. T’es trop con quand même, t’as cru que j’étais une petite joueuse et que j’allais être morte en buvant telle une débutante ? me demanda-t-elle. J'en fronçais les sourcils, moi, la prendre pour une débutante ? Jamais, je n'étais pas aussi stupide. Cap de me rattraper ? murmura-t-elle avant de s'enfuir, en courant. Je me redressais d'un bond avant de partir à sa poursuite. Je m'élançais doucement, sachant pertinemment que j'allais finir par tôt au tard la rattraper. Prends bien de l'avance chérie lui criais-je, tout en faisant mine de trottiner derrière elle. Que crois-tu, je faisais un sprint, beau sprint jusqu'à finir par sauter sur elle, glissant mes bras autour de sa taille. Je la faisais déjà tourner sur elle-même, avant de m'étaler sur le sable, mon corps tombais sur le sable avant le sien. Que disais-tu ? lui demandais-je avant de me redresser. Je la portais déjà contre mes épaules, tel un grand sac à patate. Je la tenais bien, n'ayant pas l'intention de la faire tomber ou de la blesser. Je la ramenais vers nos serviettes, et la déposais doucement dessus. Je te propose de boire un coup à ma victoire lui soufflais-je avant d'attraper la bouteille, tu parles, je n'en buvais d'une petite gorgée, ne voulant pas que cela me monte à la tête. Tu n'avais pas mentionné que tu avais de quoi fumer ? lui demandais-je tout en lui tendant la bouteille. J'ai toujours préféré les drogues à l'alcool, plus intéressant, et efficace à mon goût.