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J eudi, nous étions un jeudi. Un jour désespérément banal, metro, boulot, dodo. A peine avais je émergé que je regrettai mon lit douillet et chaud. C'est avec une motivation zéro que je m'étais habillée (plutôt simplement, quitte à passer une journée de merde, autant être à son aise). Ma mère ne daigna m'adresser un "bonne journée", tant pis, c'est vrai que ses putains d'ongles étaient plus importants que moi, ou avais je la tete ? Arrivée au lycée, je claquai la bise à trois quatre potes et me dirigeai vers ma prochaine salle de cours. Cours de quoi déjà ? Ah oui, merde, comment avais je pu oublier ces fuckin' TP. Non sérieux, aujourd'hui je n'avais pas la tête à ça. Mon voisin de Tp, surnommé "Gerald le porc" (va savoir pourquoi tsé), avait la caractéristique de balader ses yeux et ses mains un peu partout. Le genre gros lourd qui ne cesse de te mater. C'est flippant comment certaines personnes sont en manque de cul. Quoique, je ne sais pas comment je réagirai si je devais m'abstenir. Mon dieu, je ne préfère pas y penser. Bref, aujourd'hui, Gerald se branlerait tout seul. Je décidai d'aller dans la cour, histoire de m'en cramer une à l'abri des regard. Fallait bien que j'occupe mon temps avant mes prochains cours. Clope à la bouche, c'est à ce moment que j'entr'aperçu une silhouette masculine, assise nonchalamment contre une colonne du préau extérieur. M'approchant un peu plus, un sourire se dessina au coin de mes lèvres. J'avais reconnu cet inconnu. C'était mon Monkey, qui d'autre ? Je m'approchai discrètement, histoire de créer un effet de surprise (tout naze, je sais) quand je l'entendit jurer un bon "Fait chier". Mon cher ami semblait chercher quelque chose, il fouilla dans toutes ses poches, se leva pour vérifier si il n'avait pas laissé glisser son saint graal à ses pieds. Apparemment non, c'est à ce moment là que je me décidai enfin (bah ouais, fallait le laisser le chercher le coco)à lui tendre un briquet. J'avais de suite deviné ce qui le mettait dans un tel énervement, tox dans l'âme, monsieur était vite irritable quand il s'agissait de retarder sa pause oinj'. Il releva la tête et croisa mon regard. Un délicieux sourire se dessina sur son visage avant qu'il ne me dise « Toujours là pour me sauver ma petite monkey. » « Toujours chéri, mais n'oublie pas que tout a un prix avec moi, tu me lâches quelques taffes ? On a l'habitude de partager pas mal de chose non ? » Nash savait à quoi je faisais référence . Je lançai un regard malicieux au jeune homme avant de m'asseoir à côté de lui. Nash porta le joint à sa bouche, l'alluma, tira quelques lattes, avant de me le passer. J'inspirai doucement, profitant de cette bonne herbe. Cette journée n'allait finalement pas être si merdique. « Sinon, tu m'expliques pourquoi tu es tout seul ici, ce n'est pas très sérieux Mr Hastings. D'ailleurs, ça fait longtemps que je ne t'ai pas croisé. Tu m'évites ou bien ? » Lançai je à Nash accompagné d'un clin d'œil (ou du moins ce qui s'en rapproche, je ne suis pas très douée pour les faire).

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«Si j'tévitais, je t'aurai envoyé chier en te voyant chérie, juste un programme chargé, tu sais c'que c'est non ? Pourquoi, je t'ai manqué ? Ou alors, mon corps t'as manqué ? » Il avait raison, je savais ce qu'étais un programme chargé (championne). La rentrée était, on va dire, over bookée. Entre les cours qui demandaient de plus en plus de travail (le travail fantôme finit par ne plus payer un jour), les soirées qui s'installaient tranquillement dans nos emplois du temps et tous les aléas de la vie (nombreux, croyez moi), on finissait par ne plus voir le temps passer. « Tu sais que je le comprendrai hein. » Nash m'ébouriffa alors les cheveux, il savait que je détestais ça. L'âge n'avait jamais eu une grande importance dans notre relation (bon, nous n'avons qu'un an d'écart, pas de quoi crier au détournement de mineur) mais via des gestes comme ça, j'avais automatiquement l'impression d'être dans la position de la gamine. Et ça, c'était quelque chose qui m'horripilait au plus au point. Bien sûr, Nashad le savait et en jouait à longueur de temps. « Comme si un jour tu pouvais m'envoyer chier, l'appel du sexe, ça te dit quelque chose ? » murmurai je alors à son oreille tout en vérifiant qu'aucune personne indiscrète ne trainait dans le coin. Je passai alors ma main dans ma chevelure blonde et imposante, histoire de dégager mon visage et de fixer Nashad de manière provocatrice. « Je n'irai pas jusqu'à dire que tu m'as manqué, ou plutôt ton corps, je ne te ferai pas ce plaisir, mais c'est vrai que ton absence s'est sentie » Bon, je n'allais pas commencer à lui raconter ma vie sexuelle, car il est clair que ce n'est parce que Monsieur Nashad n'est plus là qu'elle devient inexistante, loin de là, c'est comme ma drogue, j'y peux rien. Mais il est vrai qu'il y a toujours un plus avec le beau jeune homme, un je ne sais quoi qui me fait toujours prendre mon pied. C'est peu être cet esprit de provocation et de jeu. Je me tus quelques instants, histoire de réfléchir à la question, tout en tirant l'une des dernières taffes du joint. Qu'est ce qu'il était bon putain. Je commençai déjà à me sentir mieux, à me détendre et apprécier le moment même.

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A peine avais je finis ma phrase que Nash expira toute sa fumée en direction de mon visage. Le temps d'une fraction de seconde, j'étais dans la brume, une brume de weed, totalement envoutant. Son visage réapparu aussitôt, et quel visage. Ses traits étaient fins, ses cheveux en batailles lui donnaient un côté rebelle plus que séduisant, et son petit sourire en coin en aurait fait fondre plus d'une. Mais pas moi. Pour mon honneur je devais résister. Après tout, c'est lui qui a craqué dans un premier temps sur moi, et non le contraire comme il se plait à le dire. « Mais tu sais que tu peux tout me dire Monkey, j'encaisse tout. » Nash avait délicatement posé ses mains sur ma taille, et m'enlaça de manière à me rapprocher de lui. Je pouvais maintenant humer l'odeur de son parfum, en plus de celle du oinj'. Il posa alors sa main sur ma cuisse, très doucement, comme si j'étais une poupée de porcelaine qu'il ne fallait pas casser. La sensation était agréable, il faut l'avouer. Il voulait que je lui dise tout, là, maintenant, tout de suite, avec l'effet de l'herbe qui se faisait sentir, j'avais juste envie de lui crier que j'avais envie de lui et que ses fuckin' vêtements étaient de trop. Mais je n'en fis rien, je devrais être forte, pas craquer. « Je sais Nash, mais je ne dirai pas ce que tu veux entendre. Rappelle toi, c'est toi le faible dans l'histoire. » Je me défendis de son charme en rejetant la faute sur lui. Je lui lançai un regard intense, rempli de provocation. Qui allait craquer en premier ? Nashad rapprocha son visage du mien, ce qui eu pour effet d'accroitre la tentation. Il s'empara d'une de mes mèches qui volait sous l'effet de la petite brise du préau. Nash' avait toujours aimé mes cheveux, et je savais ce que ce geste signifiait. Il équivalait à la parade nuptial du paon. « Chéri, je te connais comme si je t'avais fait, ne joue pas à ça avec moi parce que tu sais ou ça nous mène » Nous nous tûmes pendant quelques instants, laissant place à des jeux de regard, quand Nashad brisa le silence « Mais sache que tu m'as aussi manqué. » Sois forte plume, sois forte. Tu ne voudrais pas lui faire plaisir en cédant la première, non, tu ne voudrais pas. Alors que le beau brun portait le joint à sa bouche, je m'en emparai subitement et tirai la dernière latte avant de lancer le toncar au loin. « Bon maintenant qu'on ne peut plus se cacher derrière la fumette, on fait quoi ? » lui murmurai je lentement et sensuellement à l'oreille.

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Le joint fumait encore à quelques mètres de nous quand Nash me répondit « Oh ... Je n'sais pas, tu aurais des propositions à faire ? » ». J'avais connu le jeune homme plus téméraire. Avait il peur de la prise de risque ? Car Nashad ne laissait pas souvent le choix aux gens. Il faisait parti de ces personnes qui dirigent. Appelons ça un leader. Il disait rouge, c'était rouge. Pas la peine de discuter. Je tendais aussi vers ce caractère, mais en compagnie du beau brun, j'avais appris à faire des concessions, si cela était bien sûr dans mon intérêt. Je ne dis pas que nous nous étions jamais pris la tête, deux grandes gueules, ça amène parfois à une impasse. Mais Nash, ou du moins son charme, avait toujours su m'amadouer. Il est bien l'une des seules personnes.«C'est que tu me laisses décider, lui dis je avec un air malicieux Je devrais en profiter, ça arrive à peu de personne ». Je m'écartai un peu de lui, lui fit face, le regardai intensivement, et alors que j'allais lui soumettre mon idée, nous entendîmes une voix au loin. « Putain, ça doit être un pion » . S'empressa de dire Nash, en gardant cependant tout son calme. C'est alors qu'il me saisit précipitamment par la main et me tira vers je ne sais ou. Il est vrai que se faire choper avec un joint était la dernière chose dont j'avais envie. Même si nous n'étions pas susceptibles d'être pris sur le faire, le joint était encore sur le sol bétonné et l'odeur enivrante du pétard avait embaumé le préau extérieur. Nash se mit à courir, m'entrainant avec lui dans sa course. Ok, j'aime courir, j'ai d'ailleurs l'habituer de jogger régulièrement, mais courir avec des talons hauts est une autre affaire. Et ça, mon monkey honey ne semblait pas en tenir compte. Contrainte à suivre sa cadence, et sentant que je trainais patte, Nash augmenta sa pression contre ma main et me poussa doucement par la taille. Arrivés au niveau des casiers extérieurs (qui n'étaient plus utilisés par les élevés du lycée), il me poussa dans recoin sombre qui nous garantissait le fait ne pas être vus. Reprenant doucement mon souffle, je ne pu retenir mon éclat de rire, qui raisonna alors dans la cour vide. L'effet du joint se faisait décidément sentir, et ce petit coup de pression m'avait follement excité. J'avais toujours aimé me retrouver dans des situations "à risque" (même si ici, le risque était plutôt minime) « Putain, on a eu chaud. Heureusement que j'ai avec moi un homme réactif ». m'exclamai je de manière amusé et charmeuse sans prendre conscience du volume de ma voix. Nous étions très proches l'un de l'autre, l'espace qui séparait le mur des casiers faisait moins d'un mètre, et nous pouvions sentir le poux accéléré de l'autre. Nash posa alors précipitamment sa main sur ma bouche, m'empêchant ainsi de parler. « Chut ... » me murmura t'il, sachant que le pion s'était peut être obstiné à nous trouver.

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Alors que les pas du pion s'éloignait, Nash s'empara d'une de mes mèches et la tourna délicatement autour de son doigt, frôlant mon visage. Il me regardait, sans bruit, et un sourire se dessina sur son visage. Ses yeux étaient pétillants de tentation, bien qu'un peu rouges. « Sache que je n'suis pas seulement réactif.» me murmura t-il d'une voix suave. Il s'était considérablement rapproché de moi, nos deux corps étaient collés et je pouvais sentir son souffle sur mes cheveux. Ce contact n'était pourtant pas dérangeant et ne nous mettait pas le moins du monde mal à l'aise. Nous en avions l'habitude. Tout en me parlant, Nash avait baisé la tête vers mon visage rosit par la course que nous venions de faire. Ses lèvres appétissantes glissaient vers les miennes, je ne pus m'empêcher de lui saisir la lèvre inférieure, ou du moins de lui mordiller, ne l'embrassant pas totalement pour autant. Il était fort à ce jeu, je devais le reconnaitre, mais aujourd'hui, j'étais bien décidée à ne pas le laisser gagner. Mes mains étant au niveau de son torse, c'est donc tout naturellement que je les glissai sensuellement sous son t-shirt noir. Au premier contact, Nash ne pu retenir un petit frisson, il faut dire que mes mains avaient tendance à toujours être glacées. « Oup, excuse moi, j'ai oublié de prévenir. » Nash voulait jouer, nous allions jouer. Je remontai doucement mes mains, tâtant son torse musclé que je connaissais par cœur. Je ne quittai pas le beau brun des yeux, rapprochant une nouvelle fois son visage, je ne pu m'empêcher de me hisser sur demi pointes pour ressaisir sa lèvre. Je la suçai doucement et reculai alors mon visage. Je me mordis le coin de la lèvre sans m'en rendre compte, toujours plongée dans le regard de nash. En reposant mes talons au sol, je déposai un baiser dans le coup de ce dernier et me recollai contre le casier. J'étais toujours prisonnière de son emprise, bloquée contre son corps et les casiers.

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Une légère aspiration au niveau de mon cou. Nash venait sans doute de me marquer, mêlant baisers et suçons. Je sentis une délicieuse chaleur au bas de mon ventre, sensation qui s'accentuait de plus en plus. Mon cœur qui venait à peine de se calmer reprit un rythme effréné, écho de mon plaisir. Je me détachai doucement du corps brulant de mon Apollon pour apprécier les traits de son visage. Béa, je sentais l'excitation monter en lui. Ses mains caressaient les courbes de mon corps d'une manière sensuelle qui s'avouait être également déterminée. Ses doigts réveillaient tout le plaisir qui sommeillait un moi (il faut dire que cette journée n'avait pas vraiment commencée par l'exaltation de ce plaisir). Je ronronnais de bonheur. J'étais bien près de son corps, comme si une aura protectrice m'entourait. Nash plaqua alors sa main sur le mur auquel j'étais adossée, frôlant ma nuque délicate. J'étais piégée. Monstrueusement bien piégée. Il rapprocha une nouvelle fois son visage près de miens et marqua une courte pause. Nos respirations saccadées brisaient le silence et nos regards étaient annonciateurs du péché. A son tour, il mordilla mes lèvres, encore et encore, sans jamais arriver jusqu'au baiser. Nous jubilions tous les deux, jouant avec nos corps. Le craquage était inévitable, mais qui allait être le premier ? Chaque seconde devenait de plus en plus insoutenable, je n'avais qu'une envie : lui sauter dessus. Je voulais lui susurrer qu'il me mettait dans tout mes états, que là maintenant tout de suite, je me mourais de voir nos corps rentrer en osmose. Alors que j'allais laisser mon excitation féline prendre le dessus, Nash prit les devants et plaqua fougueusement ses lèvres contre les miennes. Tout d'abord surprise (oui parce que dans l'histoire, je pensais vraiment être la faible aujourd'hui) je ne me fis pas prier et lui rendit automatiquement son baiser. La douceur, le jeu et la provocation qui avaient jusqu'à là été les mots d'ordres de notre tentation laissèrent place à la fougue, l'instinct animal et la passion. Nash saisit mes cuisses avec une puissante qui lui était propre. Je passai mes deux mains autour de son coup et m'y agrippai tout en l'embrassant fougueusement. Mes pieds quittèrent le sol et je mes jambes se retrouvèrent à enlacer le bassin du beau brun. J'étais alors sienne « Tu ne m'avais pas mentis, tu es définitivement réactif Hastings » laissai je échapper en étouffant un petit rire. « Mais t'es prêt à jouer jusqu'à ou honey ? » lui murmurai je quelques secondes après, avant de poser mes lèvres dans le creux de son cou.

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«J e suis prêt à te suivre dans n'importe quel coup, n'importe tout. » Certes c'était intéressant. Je ne pus retenir un léger sourire. Une dizaine d'idées me vint à la tête, idées pas très catholiques, soyons d'accord. La situation était de plus en plus excitante, de surcroit, j'avais le pouvoir. Notre relation était basée sur un réel équilibre. Tantôt je dominais, tantôt il dominait. Il faut dire que c'était plaisant d'inverser les rôles. Il était mon pantin et comme une petite fille, je m'amusais à jouer avec lui. J'éprouvais cependant une réel affection pour lui, jouer n'était donc pas le bon mot, je parlerai plutôt de tentation. Nash était le genre d'homme qui était susceptible de me faire craquer, et il avait prit une place considérable dans ma vie. Mais je n'arrive pas à nommer ce sentiment qui ne mêle ni amour profond ni plan cul. Un sentiment unique qui nous convenait à tous les deux. Aucune ambiguïté, juste du plaisir. Je me sentais bien dans ses bras, ou plutôt coincée entre son corps athlétique et le mur, aucune envie de fuir, juste le besoin de profiter encore un peu plus de lui. Je savais que des lors que nous ne serons plus ensemble, l'aimant qui nous attire tellement perdra peu à peu de son champ magnétique, cela jusqu'à la prochaine fois, prochaine fois qui ravivera la flamme qui nous unit. "Loin des yeux, loin du cœur." disait on. Ce proverbe prenait tout son sens en ce qui nous concerne. « Je suis ravie de te l'entendre dire. » lui adressai je les yeux pleins de malices. Il ne me restait plus qu'à tirer les ficelles. « Reste à voir ce que toi, tu es prête à faire ...» Ainsi il me mettait au défi. Joueur le Nash, il fallait le reconnaitre. J'accentuai mon étreinte autour de sa taille, prête à donner le ton de ce qui aillait suivre. J'attrapai fougueusement les lèvres du beau brun, et remontai mes mains le long de son torse musclé tout en soulevant son t-shirt. Nash était brulant, ce qui rendait le contact, intensément plus sensuel. Dring. La sonnerie retentit trois fois. Cette putain de sonnerie venait d'annoncer la fin de notre jeu. Il n'y avait, par malchance, pas de temps additionnel. Nous avions joué, certes, mais peut être trop longtemps pour avoir le temps de s'attaquer au plat de résistance. Ce n'était que partie remise. « Quel dommage. » murmura Nash doucement et sensuellement dans mon oreille. Je ne pus retenir un léger frisson, sa voix était si envoutante. Nous savions pertinemment que dans quelques minutes, le préau allait se remplir d'élèves, et qu'il était clairement impossible de rester là. Je décroisai mes jambes et reposai mes pieds sur terre. Je m'approchai du bel homme une dernière fois, et lui donnai un baiser langoureux et tendre. « On aura l'occasion de remédier à ce petit contre temps, à bientôt Nash » Je ne lui laissai pas le temps de répliquer, descendis mes mains le long de son corps avant de le repousser doucement et de m'éloigner. Les élèves étaient de plus en plus nombreux et en quelques secondes, je disparu dans la foule.

FIN DU SUJET

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