cendres sur tes épaules

Prénom : neuzs, zappe pas le z mon p'tit, ça me fout la rage ∞ Nom : kalì, idem avec l'accent ∞ Surnom(s) : évite ces saloperies d'surnoms avec moi, amicalement ∞ Date & Lieu de Naissance : j'suis né le cul dans les champs à Ojai, le 13/04/1993 en Californie ∞ Je suis actuellement : senior year bitchz, mais vu que j'm'en bat un peu, j'ai déjà retapé deux fois ∞ Orientation sexuelle : tout les soirs je m'fais l'amour devant le miroir, ça compte pour d'la bisexualité où du narcissisme? Statut : à toi d'voir ∞ Situation familiale : parler de ce ramassis d'abrutis en utilisant le mot famille, ça me troue un peu le cul. c'est du mobilier pour moi, distributeur d'thunes, et rien de plus. faut croire qu'ils agissent comme tel: ils en ont strictement rien à battre de ma gueule, ils l'ouvrent jamais quand j'fais une connerie, j'ai dut m'en prendre deux trois quand j'étais gosse. les deux, j'dirais que c'est un peu faux semblants et sourires hypocrites. ils se trompent dès qu'ils peuvent, mais ils sauvent les apparences pour que leur boîte continue à marcher. ils ont déjà commis l'erreur de m'donner naissance, et ils se sont vite rendus compte que les gosses, c'est emmerdant, donc ils ont pas renouvelé l'expérience. un bon foyer de bourge, en somme.∞ Groupe et sous-groupe : high school students; basketball pirates ∞

▽ Connard abject, le poison fétide de sa rage coule dans ses veines, pollue de ses reflets vermeilles ses viscères. Il sombre dans l’abîme de la démence, s’époumonant au bout d’une gitane carbonisée ; il inspire la corrosion de son enveloppe charnelle, expire lentement son âme. Ses phalanges s’usent contre les parois froides de sa propre prison dorée, contre les pommettes des ignares, bernés par la délicatesse de ses traits. Étouffé par sa cage thoracique, un glapissement retentit dans les abysses de son esprit, plaintif. C’est le choc de sa lucidité, trop peu prononcée, contre la véhémence féroce qui le ronge, brutale. Trop peu réfléchi, le torrent de sa fureur l’engloutit, il boit la tasse et l’écume bouillonnante de sa fièvre se déverse dans sa salive, acide. Les battements de son palpitant l’envoûte, mélodie morbide qui fait furieusement palpiter ses tempes, martèle ses tympans. Au tréfonds de sa silhouette chétive, il bat d’un rythme effréné. Il bat avec répulsion, écœuré par ces ahuris naïfs bercés par l’illusion d’un monde parfait. Il ne bat que pour lui.

✔ LE ROUX.

TA MAMAN.