WITH A FRIEND IT'S ALWAYS BETTER
with Fleur E. Garnier
Une journée au lycée comme les autres venaient de s'écouler une fois de plus avec le même train train quotidien. Ça en devenait presque ennuyeux parfois même si je faisais tout pour éviter une monotonie déconcertante. Par chance, j'y arrivai plutôt bien. Après mon entrainement de cheerleader suivit de près par mon cours de biologie où j'avais eu l'impression de ne jamais en finir avec le coéquipier boutonneux et affreusement barbant qu'on m'avait collé pour l'occasion – à croire qu'il n'arrivait pas à aligner deux mots lorsqu'il croisait mon regard – j'avais enfin retrouver ma précieuse liberté. Enfin.. plus ou moins. En effet, je devais retrouver Lorenzo un petit moment avant de rentrer chez moi où m'attendrait ma famille et Fleur. Et comme je m'y attendais cette entrevue dura plus longtemps que prévu puisque mon copain me fit à nouveau une crise de jalousie à propos d'un soit disant ex petit ami avec qui j'étais, selon lui, beaucoup trop proche encore aujourd'hui. Laissez-moi vous dire qu'avec nos deux caractères de merde cela a vite fait des étincelles si bien que je l'ai quitté avec colère et agacement, sans me retourner ni même lui dire au-revoir avant de retrouver mon foyer. Ce qu'il pouvait me rendre dingue parfois avec sa possessivité incontrôlable. Mais très vite ma frustration disparu aussitôt lorsque mes yeux se posèrent sur la silhouette de celle que je considérais presque comme la soeur que je n'avais jamais eu. Ma chère Fleur, ma Blondie déjantée avec sa french touch de folitude comme j'aimais à le dire. C'est bien simple, elle avait toujours le don de me rendre le sourire, même dans les moments les plus noirs et pour ça je ne pouvais que l'adorer. Pour une fois que mes parents avaient une idée remarquable en m'inscrivant dans cet échange de correspondance franco-américain. C'est avec une joie retrouvée que je lui répondis. «  N'en dis pas plus ! Tu prêches une convaincue la Grenouille. ». Je piochais une pommes dans la corbeille à fruit que je portais à ma bouche pour la croquer goulument. « Et bien dans ce cas qu'est-ce qu'on attend pour aller se faire belles et rendre jalouses toutes les filles déjà présentes ? Les pauvres je les plains n'empêche... ou pas en fait ! », rajoutais-je la bouche à moitié pleine, m'amusant rien qu'en imaginant l'envie qu'on provoquerait autour de nous avant finalement d'attraper sa main sans ménagement pour la faire grimper à l'étage. Si nous étions de sortie ce soir, il allait falloir nous trouver les tenues adéquates.