And i look around for an escape ⊰ dale.

« Les Freeman viennent dîner à la maison ce soir Drizzle. » Il t’avait annoncé ça de but en blanc, te laissant perplexe quelques secondes. Ton visage se ferma subitement à cette nouvelle, tu en grinçais presque. Dale. Si tu avais pu éviter un énième repas en sa compagnie, tu te serais fait la malle, mais bien évidemment ton père qui avait d’ailleurs décidé de remplir soudainement sa fonction de géniteur ne te laissait pas vraiment le choix. Ce n’était pas énoncé explicitement, mais dès lors que tu fixais son visage fatigué tu le compris. Il n’était jamais là pour toi. Ou bien seulement quand il pouvait tirer profit de ce moment. Inviter les Freeman pour lui l’arrangeait, au fond. Une bonne famille aux revenues aisés, un fils bien sous tous rapport, du moins en apparence, et il ne fallut pas longtemps pour que ton père et les parents de Dale aient une idée lumineuse. Pour eux. Impensable pour toi. Tu ne le supportais pas. Et pourtant tu avais couché avec lui. Tu te sentais bien faible parfois. « C’est vraiment super, seulement.. » Tu n’étais pas vraiment crédible mais ton père avait décidé de faire abstraction de toutes tes tentatives pour esquiver ces repas-là. Ou alors était-il tellement heureux de voir que vous pourriez former un si « joli couple » qu’il ne cherchait pas plus loin. Tu sais que la seule chose à laquelle il pensait était garder un nom, que sa fille ne puisse pas se marier avec le premier délinquant du coin. Alors il t’arrangeait ces rencontres, comme si de rien n’était. Comme si toi, ou bien Dale n’aviez pas remarqué ce petit manège. Faire semblant de s'apprécier était devenu une habitude. « Seulement rien du tout, tu es là ce soir. » Tu l'ignoras.

—— ͼҨͽ ——

Le repas était passé bien trop lentement à ton goût. Tes faux sourires, tes faux compliments. Tu l’aurais étranglé, mais tu te devais de bien te comporter. Comment avais-tu pu te laisser aller avec lui cette malheureuse fois ? Tu ne savais plus. On disait qu’il avait un truc. Il n’était pas désagréable à regarder, tu pouvais l’avouer. Bien au contraire. Mais il avait le don de te sortir de tes gonds, de t’énerver. Malgré tout, il te tentait. Et lui même essayait de te laisser faire une nouvelle fois, avec lui. Tu le fuyais. Un peu. Tu essayais de garder ton sang-froid. Tu te levas subitement de table, estimant que tu avais passé assez de temps en bas en leur compagnie. Les parents avaient l’air joyeux, les deux bouteilles de vin vides qui trônaient au centre de la table te faisant comprendre qu’ils n’étaient pas dans leur état normal. Tant mieux pour eux. « Chéri, amènes Dale avec toi, ce serait impoli de le laisser là, comme ça ! » Tu ne pus t’empêcher de le fusiller du regard avant de monter à l’étage, sachant pertinemment que le brun te suivait. Ta chambre semblait peu rangée mais tu t’en fichais finalement. Première fois qu'il montait ici. « Au moins, ils nous foutront la paix. Ils sont bien partis pour finir la précieuse bouteille de bourbon de mon père. » Lui lanças-tu, un sourire ironique aux lèvres. Tu parus réfléchir un moment, puis te dirigeant vers ton armoire, tu plongeas une main sous tes fringues avant d'en ressortir une bouteille de tequila peu entamée. Seul vestige d'une soirée un peu arrosée. Tu savais qu'il était dangereux de boire en sa présence, mais quelques gorgées ne te feraient pas de mal. Au moins pour rendre cette fin de soirée un peu plus supportable qu'elle n'y paraissait à tes yeux. Tu viens alors t'asseoir sur ton lit. « N’en profites pas pour me faire boire Freeman ! »

And i look around for an escape ⊰ dale. 2970446637_1_13_Oku20ha5_large

Je suis allongée au bord de la piscine lorsque ma mère arrive vêtue d'une tenue de soirée hors de prix, je la regarde derrière mes lunettes de soleil et fume une dernière latte sur le joint que j'ai entre les doigts avant de le lancer dans la pelouse un peu plus loin. Comme d'habitude, elle fait comme si elle n'avait rien vu, préférant nier l'évidence pour sauver les apparences. Elle dit " Oh Dale, habille toi ! Tu as oublié qu'on allait dîner chez les Burrows ? Toi et Drizzle vous feriez un si joli couple ! Tu l'aimes bien non ? " , je la toise un instant et répond " Non pas vraiment. " avant de me lever. Elle semble un peu agacée mais elle garde son sourire sur les lèvres, elle ajoute qu'elle m'a acheté une nouvelle chemise, j'acquiesce avant d'entrer dans la maison pour l'enfiler, puis, lorsque je suis prêt, on se dirige vers la maison des Burrows, à pied, puisque c'est juste à côté.
Le diner se passe agréablement, je n'apprécie pas Drizzle mais je ne la déteste pas non plus, j'aime seulement chez elle lorsqu'elle se résigne, qu'elle prend son air de mijaurée, comme si elle n'était pas une fille facile, avant de se laisser finalement déshabiller. J'ai longuement jubilé de cette victoire sur son caractère de merde. Elle qui me repousse tout le temps, qui m'insulte à tout va, elle a finit par céder. Naturellement. Je reste impassible durant tout le diner, feignant par moment de m'amuser, riant aux blagues peu amusantes de nos paternels, la blonde finit par se lever pour aller dans sa chambre, généreusement, son père m'invite à la suivre, je hoche la tête, termine mon verre (d'eau évidemment) et me lève pour marcher derrière elle et monter dans sa chambre. Mains dans les poches, je l'observe sortir d'un placard une bouteille de téquila, instantanément elle s'adresse à moi " N’en profites pas pour me faire boire Freeman ! " dit elle et j'arque un sourcil, la regardant elle, puis la bouteille " C'est toi qui sort l'alcool et c'est moi qui veut te faire boire ? Normal. " je me retiens de lui dire que je n'ai pas besoin de ça si j'ai envie de profiter d'elle et sort simplement de la poche de ma veste un paquet de clopes dont j'extrais un joint déjà roulé. Sans lui demander l'autorisation je l'allume et m'installe près de la fenêtre. " T'es bonne ce soir. " dis-je, sans diplomatie aucune.

Ce dîner, tu aurais pu t’en passer mais vous y étiez obligés finalement. Obligée de le supporter, lui et son air détaché, sa nonchalance . Ta fausse soit disant bonne humeur tout au long du repas. Tu avais voulu disparaitre mais là encore tu te devais de faire bonne figure face aux autres. Tu étais donc montée dans ta chambre avec lui, sortant une bouteille peu entamée de ton armoire. Jamais personne ne viendrait fouiller ici, et puis de toute façon, tu n’en avais que faire. « C'est toi qui sort l'alcool et c'est moi qui veut te faire boire ? Normal. » Tu lèves les yeux vers lui, fixant son visage quelques secondes avant de hausser les épaules et de porter le goulot à tes lèvres. Tu ne voulais pas te faire avoir une seconde fois, ne sachant même pas comment tu avais pu te laisser aller, la première. « T’es prévenu. » Finis-tu par ajouter en reposant la bouteille sur ta table de nuit. Appuyant ton dos contre le mur derrière toi, Dale alluma son joint, se dirigeant vers ta fenêtre. « T’es bonne ce soir. » Garder cette distance était mieux, finalement. Tu l’aurais peut-être poussé par la fenêtre ouverte avec ses remarques, qui sait. Tu préféras néanmoins lui lancer un regard noir, soupirant. L’odeur du joint qui te parvenait te donnait envie de tirer mais tu restas immobile. Tes paupières se fermèrent le temps de quelques secondes comme s’il t’exaspérait. « Toujours aussi direct. Ça t’arrive d’avoir d’autre sujet de conversation ? » Sourire ironique. Tu te contenais. Il t’arrivait parfois de le fuir un peu, au lycée, en soirée, comme si tu n’étais pas certaine de ce que tu voulais. Là tu n’avais pas vraiment le choix. Tu te levas finalement pour venir lui prendre son joint des mains et tirer dessus, avant de lui rendre. « C’est mort Dale. Ni ce soir, ni un autre, si c’est ce à quoi tu penses. » Tu recrachas lentement la fumée, lui décochant un regard d’avertissement .

Elle me défie, je la connais à présent, mais je sais aussi qu'elle n'est pas très forte à ce ce jeu et que tôt ou tard, elle finira par céder, cela dit, je ne pense pas réellement avoir envie d'elle ce soir, maintenant que ça a été fait, je ne ressens plus tellement d'intérêt à l'ennuyer et à la faire sortir de ses gonds, mais bon.. Évidemment, si ça devait se reproduire, je ne refuserais sans doute pas. Je tire sur le joint en regardant par la fenêtre, je peux apercevoir ma propre demeure à quelques maisons d'ici, j'observe bizarrement dehors, comme si je m'attendais à voir quelque chose d'inattendu arriver, quelqu'un sortir de chez moi, voir ma voiture partir, ou autre chose de ce style.. Finalement Drizzle arrive en face de moi, elle prend le joint, tire dessus « Toujours aussi direct. Ça t’arrive d’avoir d’autre sujet de conversation ? » elle demande, je la regarde un instant et hausse les épaules avant qu'elle n'ajoute « C’est mort Dale. Ni ce soir, ni un autre, si c’est ce à quoi tu penses. » je gonfle les joues et soupire légèrement « J'ai dit que t'étais bonne, pas que jvoulais te baiser, calme toi c'est bon. » je récupère le joint entre ses doigts et tire une latte dessus avant de regarder au loin à nouveau, je reste silencieux quelques secondes puis, finalement, je la regarde « On devrait aller surfer un de ces jours.. Qu'est-ce que t'en dis ? » elle voulait que je change de sujet ? C'est parti.

Pourquoi avoir choisi les Freeman et spécialement Dale pour arranger une sorte de couple ? Tu ne comprenais pas même ton propre père. Tu savais seulement que maintenant, vous étiez coincés. Faire comme si. Tu soupiras un peu avant de venir tirer sur son joint, t’asseyant doucement sur l’épais rebord de la fenêtre. Tu pris un certain plaisir à recracher lentement l’épaisse fumée. Son regard à lui se perdit au loin, dans les profondeurs de Sea Village, là où quelque part il habitait peut-être. Tu fixas son visage un instant, alors qu’il rompait finalement le silence. « J’ai dit que t’étais bonne, pas que jvoulais te baiser, calme toi c’est bon. » Tu ne pus t’empêcher de lever les yeux au ciel. Quand tu étais avec lui tu te sentais un peu survoltée, toujours prête à bondir. Trop impulsive peut-être. « Tant mieux, on est sur la même longueur d’onde. » Chose étrange en soit. Etre du même avis n’était pas votre point fort. Tu cherchas néanmoins à te calmer. Un peu. « On devrait aller surfer un de ces jours.. Qu'est-ce que t'en dis ? » Tu fus surprise par ce subit changement de conversation et après quelques minutes de silence, tes lèvres s’étirèrent en un léger sourire, accrochant par la même occasion son regard. Tu trouvais étonnant d’avoir cet échange avec lui. Ce n’était pas dans vos habitudes. Frustrant. C’était le mot. « Parce que tu sais surfer ? Je voudrais bien voir ça ! » Tu marquas une pause, faisant passer tes jambes dans le vide. « T’as pas peur de te faire écraser à plate couture par une fille ? » Tu affichas un léger sourire. Ironique. Première plaisanterie. Tu n’étais pas spécialement bonne surfeuse, disons que tu te débrouillais un peu. Malgré tout tu parus hésiter, ne sachant pas s’il était sérieux ou s’il se foutait réellement de toi. « J’sais pas.. Tu devrais faire gaffe, j’ai des envies de meurtre envers ta personne parfois. Faudrait pas m’en vouloir si je cherche à te noyer à un moment où un autre. » Tu laissas planer le silence de longues minutes. « Je comprends pas en quoi nos parents pensent qu'on formerait un "magnifique" couple. Le fric.. Merci l'ouverture d'esprit. » Tu te penchas pour attraper la bouteille que tu avais posé sur la table de nuit et en bus une gorgée. Le liquide brûlant ta gorge t'arracha une légère grimace.

« Tant mieux, on est sur la même longueur d’onde. » dit-elle et je lui lance un regard en biais, trouvant que bizarrement, sa phrase sonnait un peu faux. Pour une fois qu'on est d'accord sur quelque chose.. Je décide de changer de sujet, n'ayant pas envie de m'attarder sur le fait que je n'avais aucune envie de me la faire à ce moment là puisqu'il n'y avait rien à en dire. Je la regarde un instant, assise sur le rebord de la fenêtre à tirer sur le joint, je décide de le récupérer et lui demande si elle est partante pour aller surfer, question posée purement au hasard dans l'espoir qu'elle refuse, naturellement. J'ai déjà du mal à la supporter les soirs de diner avec nos parents, je n'ai que moyennement envie de la voir à d'autre moment. Il y avait une chance sur deux pour qu'elle ne sache pas surfer, et donc cinquante pour cent de chance qu'elle m'envoie chier, c'était une chance à tenter et l'occasion de changer de sujet. En bonne fille qu'elle est, une simple question de quelques mots la faisait partir sur des réponses de quinze lignes. Je commence à la connaître et je sais qu'à chaque mot que je prononce, chaque question que je lui pose, elle y voit un défi que je lui lance et le devoir de me prouver Ô combien elle est super et supérieure à moi. C'est assez drôle en réalité. Bla bla bla, elle me défie, me demande si je n'ai pas peur de me faire battre pour une fille, je hausse les épaules avec la forte envie de lui répondre qu'elle peut aussi bien aller se faire foutre. Elle cherche ensuite à m'effrayer, je crois.. « J’sais pas.. Tu devrais faire gaffe, j’ai des envies de meurtre envers ta personne parfois. Faudrait pas m’en vouloir si je cherche à te noyer à un moment où un autre. » je gonfle les joues, un peu blasé qu'elle s'emballe à ce point sur une simple question, je répond, totalement indifférent pour lui faire comprendre que ses ineptie ne m'intéressent pas vraiment « Bref. Ca te dit ou pas ? » , elle change ensuite de sujet, elle ressent encore une fois le besoin de se plaindre, je l'écoute vaguement « Je comprends pas en quoi nos parents pensent qu'on formerait un "magnifique" couple. Le fric.. Merci l'ouverture d'esprit. » elle boit une gorgée de téquila, je tire une latte sur le joint puis lui prend la bouteille des mains pour en boire à mon tour avant de la lui rendre. Je dis, sarcastique « Pauvre petite fille riche, la vie est trop dure hein ? »

Tu restes stoïque, la bouteille de tequila entre tes doigts. Tu ne sais pas vraiment sur quels pieds danser avec lui finalement. Tu ne l’aimes pas, tu en es certaine. Son caractère, lui. Tu as du mal. Peut-être était-ce aussi le fait que vos parents aient arrangé votre rencontre. Peut-être aurais-tu détesté l’autre si cela n’avait pas été Dale. Tu n’en sais rien à vrai dire mais tu ne te poses pas de grandes questions à ce propos. Tu bois quelques gorgées alors qu’il te demande si tu voulais aller surfer. Un jour. Là encore tu ne savais pas à quoi il jouait. S’il était sérieux où s’il se foutait ouvertement de toi. Tu optais néanmoins pour la seconde solution, instinctivement et tu fermas un instant les yeux, portant de nouveau le goulot à tes lèvres avant qu’il ne s’en empare lui-même. « Bref. Ça te dit ou pas ? » Comme s’il n’en avait rien à faire. Tu soupiras, ton envie de le pousser par la fenêtre encore plus empreinte au fond de toi. Tu laisses planer le silence autour de vous avant de finalement souffler plus durement. « Non. Mais tu vas t’en remettre me diras-tu. » Vous ne vous appréciez pas, c’était comme ça. T’avais juste envie de le laisser en plan mais tu te souvins subitement que tu étais chez toi. Et à moins de vouloir redescendre et assister aux spectacles de vos parents, imbibés de vin et de champagne, tu restais assise. « Pauvre petite fille riche, la vie est trop dure hein ? » S’en était trop, trop pour toi. Tu finis ainsi par te lever et poser avec dureté la tequila sur ton meuble. Tu le fusillas du regard. Tu n’avais plus envie de te contenir. « Tu sais ce que te dit la gosse de riche Freeman ? Elle t’emmerde. Profondément. Si t’as juste envie de venir me faire chier comme ça, récupère tes parents et traine les jusqu’à chez toi, de n’importe quelle façon que ce soit, je m’en tape. Mais te fais pas prier pour dégager d’ici si t’en as envie. » Tu montras la porte de ta chambre d’un mouvement du menton.

Après ses inepties sur le surf, je lui demande si oui ou non ça l'intéresse d'aller surfer, comme prévu, elle m'envoie chier, je souris intérieurement, elle est tellement prévisible. Je hausse les épaules, pas le moins du monde vexé par son comportement de pimbêche friquée. J'en ai déjà vu pleins des filles comme elle, bêcheuse comme pas possible... Je sais exactement ce qu'il faut dire pour la faire sortir de ses gonds alors qu'elle se plaint de l'attitude de nos parents à notre égard. Bingo. La traiter des pauvre petite fille riche est évidemment la goutte qui fait déborder le vase, elle explose, ses propos dégoulinent de vulgarité et je la regarde, totalement neutre, riant intérieurement de la voir aussi impulsive. « Tu sais ce que te dit la gosse de riche Freeman ? Elle t’emmerde. Profondément. Si t’as juste envie de venir me faire chier comme ça, récupère tes parents et traine les jusqu’à chez toi, de n’importe quelle façon que ce soit, je m’en tape. Mais te fais pas prier pour dégager d’ici si t’en as envie. » Je sais que je pourrais la pousser encore un petit peu, en lui faisant une petite remarque, en lui disant qu'elle est sexy lorsqu'elle s'énerve, je sais qu'elle péterait un câble à la simple idée que je puisse la trouver attirante à ce moment là. Jubilatoire. Elle me montre la porte de la chambre pour m'inviter à sortir. Je jette le joint finit par la fenêtre et m'avance vers elle. Je plonge mon regard dans la sien, m'approche jusqu'à n'être plus qu'à quelques centimètres d'elle et passe ma main sur sa nuque pour l'obliger à me regarder, l'interdire de fuir. Je décide de la calmer un peu. « On est dans la même merde, alors arrête d'être insupportable et de broncher comme si c'était de ma faute. J'y peux rien, Drizzle. » je retire ma main et m'écarte en lui lançant un regard équivoque, l'invitant à se calmer et reprendre les choses d'un meilleur pied. Pas que je l'apprécie, mais je préfère faire le dos rond pour ne pas l'entendre se plaindre. Je soupire légèrement et m'installe à nouveau près de la fenêtre. « J'ai rien contre toi tu sais.. »

C’était trop. La façon dont il se foutait de toi, dont il avait de te pousser à bout. Au fond, tu savais qu’il faisait cela seulement pour te faire sortir de tes gonds mais c’était bien plus fort que toi, tu ne pouvais garder le silence, rester calme. Tu avais toujours été comme ça. Tu ne mâchais pas tes mots, et à ce moment présent encore moins. Tu te levas avant de lui faire comprendre froidement qu’il pouvait rentrer chez lui, tu t’en porterais mieux. Crispée, tes yeux lançaient encore des éclairs, tandis que sa nonchalance habituelle te donnait envie de le secouer. Deux caractères opposés, tellement différents l’un de l’autre. Tu te forças à reprendre un semblant de respiration et l’observas jeter lentement son joint par la fenêtre avant de se lever et faire quelques pas dans ta direction. Tes sourcils se froncèrent, alors que tu te demandais ce qu’il allait te faire. Son corps se rapprocha soudainement du tien, une main venant se loger dans le creux de ta nuque ne te laissant pas le loisir de te dérober. Son visage était près du tien, tu en retins presque ton souffle, tes yeux affichant encore cette même froideur. « On est dans la même merde, alors arrête d'être insupportable et de broncher comme si c'était de ma faute. J'y peux rien, Drizzle. » Tes paupières se fermèrent quelques secondes avant qu’il ne s’éloigne subitement, ta nuque étrangement froide alors que tu ne sentais plus le contact de ses doigts sur ta peau. Tu avais juste envie de te frapper le crâne pour te remettre les idées en place et éviter de penser à autre chose que ta colère. « J'ai rien contre toi tu sais.. » Immobile, tu le fixas en silence. Non tu ne l’aimais pas. Pour ce qu’il était. Pour la façon dont il jouait avec toi comme ça. Pour embrouiller ton esprit quand il te touchait de la sorte. Tes bras se croisèrent finalement sur ta poitrine, ton visage reprenant une expression dure. « Arrêtes Dale. » Disais-tu autant pour ce qu’il venait de faire, que pour les dernières paroles qu’il avait prononcé. Néanmoins tu n'étais pas certaine d'être tout à fait convaincante. Tu avanças de quelques pas dans sa direction. « Ne fais pas semblant. Arrête de jouer comme ça.» Pourtant, le ton de ta voix se fit plus calme, plus maitrisé. Tu semblais peut-être moins sûr de toi.

Je la regarde avec cette sensation étrange mais jubilatoire que je pourrais faire n'importe quoi d'elle à ce moment là, alors que ma main tient doucement sa nuque. Elle est là, immobile, elle me regarde toujours aussi froidement et je sais qu'elle me déteste. Je m'éloigne d'elle avant qu'elle n'ait put dire un mot, décidant de jouer avec ses nerfs, de la mener à la baguette sans scrupule, comme j'ai tant de facilité à le faire. Elle est prévisible mais qu'est-ce que c'est drôle, c'est peut être la seule source de bien être que je peux atteindre et ressentir, manipuler les autres, les sentir totalement sous votre contrôle... Elle a beau avoir un caractère de merde, elle n'est rien. Pas grand chose du moins. Une silhouette mince, élancée, une chevelure blonde et une paire de seins qui mérite qu'on s'y attarde quelques secondes, pas trop longtemps non plus... C'est pas Scarlett Johansson. Mais elle est pas trop mal. Je me rapproche de la fenêtre à nouveau, je lui dis que je n'ai rien contre elle, nouveau subterfuge pour la faire flancher. Elle me répond les bras croisés sur sa poitrine « Arrêtes Dale. Ne fais pas semblant. Arrête de jouer comme ça. » bizarrement, ses mots résonnent dans ma tête et me font penser à ce qu'Alexis m'a dit quelques jours auparavant, les mêmes mots. Arrête de jouer. Arrête. Dale. J'esquisse un sourire, amusé par le situation, elles sont toutes pareilles alors.. A moins qu'elles ne se soit passé le mot, Drizzle pensait donc comme Alexis Carter, que je jouais avec elle. Difficile de nier l'évidence. Avec Drizzle c'est quand même différent. Après tout, je n'en avais clairement rien à foutre d'Alexis, elle pouvait m'insulter autant qu'elle voulait, se mettre en colère jusqu'à en péter un câble, se mettre à pleurer.. Ca ne me faisait absolument ni chaud ni froid. Pas que le cas de Drizzle m'importe, non, mais c'était une dimension différente, nos parents attendent quelque chose de nous, qu'on est pas prêt de leur donner certes, mais ça crée un lien quand même. On est dans la même merde. Elle s'avance vers moi et je décide de la rejoindre, reprenant place en face d'elle à seulement quelques centimètres. Je la regarde, un sourire amusé sur les lèvres creusant dans mes joues deux "adorables" fossettes. « Sérieusement ? Crois pas que je te fais un traitement de faveur et que j'en ai quelque chose à foutre de toi. Je t'aime pas. Mais j'ai rien contre toi non plus. » je passe ma main sur sa taille et avance pour la faire reculer jusqu'au premier obstacle pouvant l'arrêter. La porte. Bien. C'est parfait. Je pose ma main contre la dite-porte, juste au dessus de son épaule, mon autre main emprisonnant toujours sa taille, je m'approche, mon regard littéralement verrouillé et plongé dans le sien. Avec un peu de chance, l'alcool qu'elle avait bu et le joint jouerait en ma faveur. « Qu'est-ce que t'as à perdre ? Hein ? » je lui demande en faisant référence à ce fameux jeu auquel elle croit que je joue.

Face à lui, les bras croisés sur ta poitrine, tu le fixas. Tu ne voulais pas qu’il te fasse déchanter, comme la première fois. Tu ne voulais pas te faire avoir mais au fond, tu étais peut-être bien partie pour. Il te manipulait, tu le sentais. Tu commençais vraisemblablement à le connaitre. Il sourit. Insupportable. Un soupir s’échappa prestement de tes lèvres, tandis que tu lui disais expressément d’arrêter ce qu’il était en train de faire. Pour toute réponse, il se leva, s’approchant une nouvelle fois de toi. Tu reculas d’un pas, devinant plus ou moins ses intentions. Tes bras retombèrent et tu haussas les sourcils, le dissuadant d’un simple regard de faire ça. Mais évidemment, il ne t’écoutait pas. « Sérieusement ? Crois pas que je te fais un traitement de faveur et que j'en ai quelque chose à foutre de toi. Je t'aime pas. Mais j'ai rien contre toi non plus. » Son sourire railleur laissait entrevoir deux petites faussettes, que tu aurais qualifié peut-être d’adorables si tu l’avais un tant soit peu apprécié. Or ce n’était pas le cas. Tu soutins son regard, restant silencieuse, alors qu’il posait une main sur ta taille et t’obligea à reculer contre la porte fermée. Tu étais bloquée. Tu ne pensais même plus à vos parents au rez de chaussée et au fait qu’ils puissent débarquer d’un instant à l’autre. Mais tu restais certaine que quoique la position dans laquelle vous vous trouveriez tous les deux, ils approuveraient. Parce qu’ils espéraient tellement que vous finissiez ensemble. « Je ne l’ai jamais cru une seule seconde. Et rassures-toi c’est réciproque, je ne t’aime pas non plus. » Son visage était près du tien, sentant sa respiration chaude sur ta peau. La tienne était saccadée, tu ne bougeais plus. A vrai dire, tu ne savais comment réagir. « Qu'est-ce que t'as à perdre ? Hein ? » Au fond, il n’avait pas tord. Tu ne l’aimais pas, mais qu’est-ce qu’il t’empêchait de succomber ? De prendre du plaisir et seulement ça. Ton esprit cogitait, et enfin tu te rends compte de ce que tu étais en train de te dire. Tu savais qu’il fallait que tu te reprennes. Tes lèvres étaient près des siennes, tu semblais les toucher, l’embrassant presque mais tu les éloignas subitement en plaquant ta tête contre le bois de la porte, en pensant à ce que t'apprêtais à faire. « Non. Pas une seconde fois Dale.. » Pourtant le ton de ta voix ne se faisait pas aussi catégorique que tu l’aurais voulu. Tu en avais envie, mais quelque chose te disait que tu ne devais pas. « Je te l’ai déjà dit.. » Toi-même tu n'étais pas convaincue par tes propos. Tu te contentas de le fixer posant tes mains sur ses épaules en le poussant un peu.

Je la fixe, mon regard toujours plongé dans le sien, ses grands yeux si durs mais pourtant si faibles. Je la sens défaillir entre mes doigts, ma main droite toujours appuyée contre sa taille, la tenant face à la porte. Elle s'approche, elle capitule lentement et nos lèvres sont à peine à quelques millimètres, si proches que je peux sentir son souffle et l'inhaler. Et alors qu'elle est sur le point de craquer, pourtant si près du but.. elle recule. Le sang ne fait qu'un tour dans mes veines, si bien que j'ai envie de la laisser et de donner simplement un coup dans la première chose à portée de main, faire un bordel.. Casser quelque chose. Le refus oui, c'est toujours difficile à encaisser. Capricieux ? Peut être. Lorsqu'on a l'habitude de tout avoir.. Je lève les yeux vers elle, mes pensées perdues à la recherche d'une façon de lui faire regretter, de lui faire mal, mais elle parle.. « Non. Pas une seconde fois Dale.. Je te l’ai déjà dit.. » Pétasse. Elle n'est pas convaincante le moins du monde. Elle pose ses mains sur mes épaules pour me forcer à reculer et je reste là, tel un roc, impossible à bouger, immobile, mon regard encore encrer dans le sien. Au ton de sa voix je me dis qu'en fait, tout n'est peut être pas perdu. En fait, elle n'a simplement pas envie de défaillir la première.. C'est une femme. Elle préfère que le mec fasse le premier pas. Si ce n'est que ça. Je fais un pas en avant de façon à venir tout contre elle, peu importe qu'elle me repousse, j'ai envie de la sentir, là, s'abandonner un peu, devenir moins froide, tolérer cette proximité qui ravirait nos paternels. Je l'embrasse une première fois au coin de sa bouche, ne m'aventurant pas encore sur ses lèvres... Puis une seconde fois, au dessus de sa lèvre supérieure, juste sous son nez, alors que doucement, ma main remonte le long de sa hanche. Je lève rapidement les yeux vers elle, le temps d'un regard, et puis finalement, je tente et vais embrasser directement ses lèvres, pas insensiblement, ni même avec une passion quasi sauvage .. mais presque fiévreusement, comme un type pas du tout sûr de son coup; comme un type qui aurait envie de lui faire comprendre à travers un baiser qu'elle compte plus que les autres pour l'amadouer mollement et la persuader (avec une finesse incontestable) qu'elle est sur le point de passer un agréable moment.

Il te force à reculer, t’appuyer contre cette porte. Tu t’approchais dangereusement de ses lèvres avant de te rendre compte de ce que tu étais en train de faire. Tu te laissais aller comme la première fois. Alors que tu t’étais promis que ce serait la dernière. Dernière fois que tu te laisserais avoir par le brun. Mais de toute évidence, tu n’y arrivais pas. Tu n’étais pas quelqu’un de faible, mais il avait cette manie de te manipuler, te faire aller dans son sens, et ce même si tu le savais pertinemment. Tu te reculas vivement, lui laissant essuyer ton refus. Tu l’observas. Il n’avait pas bougé mais l’expression de son visage avait changé. Tu voyais bien qu’il n’avait pas apprécié, qu’il était même capable de te frapper si tu cherchais à enfoncer le couteau dans la plaie. Mais peut-être n’aurais-tu pas dû parler. Tu n’étais pas convaincante, tu le sentais. Si bien qu’en voulant le repousser, il ne bougea pas. Tu forças encore un peu, plus fort, mais il n’était pas décidé à te laisser partir. Tu aurais dû te taire. Il se colla contre toi, tes mains toujours au niveau de ses épaules. Tu gigotas un peu pour qu’il te laisse mais c’était perdu d’avance. Son regard accrocha le tien. « Putain Dale, dég.. » Il t’embrasse au coin des lèvres, t’interrompant par la même occasion. Tu restes immobile. T’as envie de le tuer, lui gueuler dessus, tu ne fais rien. Tu ne peux pas. Le fourbe. Le con. Le pire était que tu n’avais pratiquement rien bu, rien fumé. Tu étais bien trop lucide pour reporter la faute sur cette pauvre bouteille et ce joint que tu n’avais presque pas touché. Sa bouche se posa au-dessus de tes lèvres, puis enfin fiévreusement sur les tiennes. Il t’embobinait, paraissait hésitant, alors qu’au fond il ne l’était pas. Tu frissonnas légèrement, tu t’en voulais. Tu restais stoïque, voulant lui montrer que tu t’en foutais, tu t’éloignas une nouvelle fois avec plus de mal, restant pourtant bien trop près. Tu levas les yeux vers lui, d’un air de reproche, du genre « Je te déteste. » Néanmoins, tes mains glissèrent sur sa nuque, et après quelques secondes d’hésitation, ta bouche reprit possession de la sienne. Tu te tais pour de bon, laissant finalement vos langues jouer ensemble, l’une contre l’autre. Doucement. Tu décrochais. Tes doigts dérapent lentement sur son torse. Tu te détestais.

« Putain Dale, dég.. » elle essaye de me repousser encore mais elle ne finit même pas sa phrase, elle se tait, perturbée par ma proximité croissante. Je l'embrasse sur les lèvres, elle ne bouge pas, reste stoïque, et en soit, c'est plutôt bon signe, elle ne me repousse plus. Elle s'écarte finalement, rompant ce court baiser, je lève les yeux vers elle pour la regarder, attendant patiemment qu'elle dise quelque chose, qu'elle m'explique ce recul, même si je me doute qu'elle est probablement encore sur le point de m'éjecter.. Elle n'a pas assez bu. Elle est encore trop lucide. Ou pas ? Après quelques secondes (d'hésitation sûrement) elle passe ses mains sur ma nuque, elle revient finalement et m'embrasse à son tour. Agréablement surpris par son changement d'avis, je répond à ce baiser tant espéré, me gardant bien de la toucher avant qu'elle ne m'y invite pour ne pas la brusquer, qui sait, elle pourrait changer d'avis ? Drizzle laisse finalement ma nuque et passe ses mains lentement sur mon torse. Je décide de balader mes mains à mon tour, elles descendent le long de ses hanches avant de passer sous ses cuisses pour la soulever. Elle est légère, elle a beau être une sportive joueuse de lacrosse, elle n'a rien de ces filles aussi larges et espèces que des armoires à glace, je la porte sans difficulté. Je la cale contre moi et contre la porte et rompt le baiser pour venir l'embrasser dans le cou avec ardeur, mes mains remontant le long de ses hanches à nouveau, les passant sous son haut jusqu'à atteindre sa poitrine que je touche sans gêne avant de revenir l'embrasser fougueusement et de remonter le vêtement pour qu'elle l'ôte. Je sais qu'à présent elle ne reculera plus.

Tu te perds un peu plus à chaque seconde passée. Autant dire que cela avait plutôt mal commencé. Dès que lui et ses parents étaient venus dîner. Dès qu’il était rentré dans ta chambre. Pourtant, à ce moment présent, tu te retrouvais coincée contre ta porte et son corps. Tu avais essayé de le repousser, mais rien n’y avait fait. Peut-être n’y avais-tu pas mis assez du tien. Si tu avais vraiment voulu qu’il s’éloigne pour de bon tu aurais trouvé un moyen, te connaissant. Mais tu étais encore là. Tu avais hésité encore quelques secondes, avant de t’emparer à nouveau de ses lèvres. Il fallait te rendre à l’évidence, tu avais du mal à te contrôler lorsqu’il s’approchait comme ça de toi, que tu le détestes ou non. Ça avait le don de t’énerver au plus haut point, la façon dont il arrivait à te perturber mais le fait était là. Tes mains glissent le long de son torse, il te rend ton baiser avec plus de fougue, tu ne réfléchis plus. Ses mains se baladent le long de tes hanches, sa bouche déviant sur la peau de ton cou avec ardeur. Tu te mords légèrement la lèvre, et tu sens qu’il te soulève avec une certaine facilité. Tes jambes s’enroulent autour de sa taille, tu t’accroches un peu plus à lui, tes bras entourant son cou. Tu ne cherches plus à parler, le repousser. A quoi bon finalement ? Tu savais que tu le regretterais peut-être ensuite. Que t’essaierais de lui faire payer. Tu ne sais pas. Tu ne te projettes plus. Dale passe ses mains sous ton t-shirt, touchant sans retenue aucune ta poitrine. Tu frissonnes légèrement. En temps normal tu aurais levé les yeux au ciel, mais tu te contentes là encore de t’arrêter quelques millièmes de secondes, un éclair de réflexion traversant ton esprit, repartant aussi vite qu’il ne t’était venu. Tu l’aides à ôter finalement ton vêtement, te retrouvant en soutien-gorge. Tu prolonges son baiser jusqu’à en perdre le souffle tandis que tu passes tes mains sous son t-shirt, effleurant sa musculature de tes doigts. Tes dents vinrent mordre sa lèvre inférieure, vengeance infime qui te décrocha un sourire, avant que tu ne suives l’arrête de sa mâchoire en l’embrassant. A ton tour, tu soulevas son propre t-shirt pour lui enlever et profiter de son torse. Contre la porte. Confortable ou pas, c’était un moyen comme un autre.

Je la sens ardente, mon corps contre le sien; je passe généreusement et sans la moindre hésitation mes mains sur elle, profitant au maximum du contact avec sa chaire comme si elle allait m'être retirée d'ici peu et qu'il fallait que j'en tire le maximum. C'est le cas d'une certaine façon. Je sais qu'une fois ce bon moment passé elle reprendra ses positions et que ce n'est qu'une question de minutes avant qu'elle ne se redresse contre moi et me balance ses répliques pseudo cinglantes à la gueule pour me faire comprendre que je ne suis qu'une merde et qu'elle me déteste. Ca ne m'atteint pas, loin de là, Drizzle ne représente pas grand chose à mes yeux si ce n'est un bon coup et la fille avec qui mes parents aimeraient me voir finir mes jours. Elle est probablement le genre de fille avec qui, en effet, je pourrais envisager quelque chose. Rien de sentimental non, mais une simple couverture.. Une relation purement physique où l'on serait d'accord sur le fait que chacun peut mener sa propre vie de son côté.. Elle ne m'aime pas et ça ne me dérange pas, et le fait que je ne l'apprécie pas ne semble pas la déranger non plus à m'offrir un peu d'elle. Mais elle n'est sans doute pas de ce genre. Elle préfère probablement, et comme 95% des femmes, une relation passionnée, ardente.. basée sur la confiance, le don de soi.. ce genre de connerie insupportable. Mais si ce n'était pas le cas, s'il se trouvait que Drizzle était beaucoup plus forte qu'elle ne le paraissait et que les démonstrations de tendresse ne lui plaisait pas, alors je changerais probablement de regard sur elle. Elle ne serait que plus attirante et intéressante.
Elle retire son haut et je sens ses mains se frayer un passage sous mon t-shirt pour effleurer mon torse du bout des doigts, je passe mes mains sur ses cuisses alors qu'on échange un énième baiser, qu'elle me mord la lèvre presque fièrement, savourant le peu d'emprise qu'elle a sur moi à ce moment. Elle soulève le vêtement, je la laisse faire puis le retire pour le laisser tomber sur le sol. Je dirige avec habileté mes mains vers son short, remontant les longs de ses cuisses, je saisis entre le pouce et l'index le bouton pour le défaire puis ouvrir la petite fermeture éclair, je dois la reposer le sol pour qu'elle puisse l'enlever. Je baisse les yeux un instant pour regarder ce qu'elle porte en dessous, par pure curiosité perverse, puis je relève la tête, la regarde un instant avant de m'emparer à nouveau de ses lèvres puis de revenir l'embrasser dans le cou. Je la soulève une deuxième fois et décide d'opter pour l'option confort, je me tourne alors, la porte jusqu'au lit sur lequel je la dépose, sans délicatesse mais sans brutalité non plus et je reviens directement m'occuper d'elle, mes mains se baladant le long de son corps, partout, mes lèvres jouant avec les siennes.

Tu te demandes comment il arrive à t’emporter comme ça. Tu ne l’apprécies pas et pourtant, il suffit qu’il s’approche, qu’il t’attrape par la taille et pose ses lèvres sur ton cou pour que tu arrêtes de te battre, en quelque sorte. Tu finis par baisser les armes. Comme si pendant un moment tu oubliais que tu le détestais. Tu étais certaine qu’il savait comment te faire capituler. Ça te mettait en rogne, mais finalement à ce moment-là tu n’y pensais plus. Passant tes mains sous son t-shirt, il finit par t’aider à l’ôter complètement. Tu poses un instant ton regard sur son torse musclé. Il avait de bons arguments pour te faire déchanter, indéniablement. Ta pensée te fait sourire avant de sentir ses mains remonter le long de tes cuisses, déboutonnant ton short par la même occasion. Il te repose quelques secondes sur le sol, et tu en profites pour faire glisser le vêtement le long de tes jambes avant de t’en débarrasser complètement. Même s’il ne te viendrait jamais à l’idée de parler de ça avec ton père, tu es certain qu’il n’en serait pas mécontent, loin de là. Cette proximité entre vous. Et toi tu es obligée de faire comme si Dale était le mec le plus parfait devant lui. Tu ne peux pas dire ce que tu penses vraiment. Peu importe qui tu pourras ramener chez toi d’ailleurs, tu es quasiment sûr que ton géniteur n’omettra pas de mentionner le prénom du jeune homme. Même si tu ne le faisais jamais. En fait, tu avais un certain mal avec les relations amoureuses, et la pseudo-dépendance que cela entrainait envers l’autre. T’en avais eu l’expérience parfois, et c’est toi qui faisait pratiquement tout foirer au final. Peut-être ne t’en étais-tu jamais vraiment préoccuper. Ou alors c'était bien toi le problème.

Vos lèvres se rencontrent, et il n’hésite pas à poser ses mains un peu partout sur toi. Il te soulève une nouvelle fois avec une étrange facilité et, choisissant la position de confort, il te porte jusqu’à ton lit sur lequel tu t’allonges. Tu commences à avoir chaud, bien trop mais cela ne t’empêche pas de l’attirer un peu plus contre toi, collant ton corps contre le sien. Tu vins embrasser son cou avec plus d’ardeur et tes mains glissent le long de son torse, s’y attardant quelques instants. Tes doigts vinrent ensuite déboutonner son jean avec habileté et tu te débrouilles pour lui baisser avec langueur et l'aider à l'enlever. Ta respiration se fait plus saccadée et tu te demandes en définitive ce que ce serait si vos parents en arrivaient à leurs fins avec vous. Bien trop compliqué, certainement. Alors, dans une franche impulsion, tu le fais basculer, te postant à califourchon sur lui et après quelques courtes secondes, tu te penches pour venir l'embrasser.

Elle est allongée sur le lit en sous-vêtement, et je ne pense alors plus réellement à ce sentiment de pouvoir et de supériorité qui d'habitude me brûle lorsque j'arrive à obtenir ce dont j'ai envie. Je suis satisfait, bien entendu, mais à ce moment là je ne la considère plus réellement comme un simple jouet avec lequel je m'amuse et j'ai bizarrement conscience qu'elle pourrait se montrer plus fragile que je n'ai l'habitude la voir, après tout.. Elle est légère comme une plume et sans doute incapable de faire du mal à qui que ce soit et bien qu'elle soit dotée d'un caractère de merde, elle reste relativement inoffensive. Sa peau est douce, mes mains s'y baladent tantôt avec douceur, tantôt avec fermeté, comme si j'avais peur qu'elle ne s'en aille et qu'elle ne revienne plus jamais. J'apprécie sa présence en vérité. Physiquement en tout cas. Elle est agréable à regarder. Encore plus à toucher. J'ai plaisir à observer chaque petit bout de son corps, ce n'est que la deuxième fois que j'ai l'opportunité de la voir ainsi et c'est comme un nouveau voyage pleins de découvertes, c'est presque un honneur de l'avoir, elle n'est pas comme toutes ces filles qui ne se respectent pas, je sais que quand ce sera finit, elle regrettera peut être, peut être pas mais elle me dira que oui, que ça ne se reproduira plus... Et si vraiment ça ne devait plus arriver alors il fallait que j'en sache le maximum. La simple rencontre avec un grain de beauté, aussi discret soit-il, était à mon goût intéressante. Son odeur par dessus tout, que j'inhalais entre deux baisers... Et puis sa peau encore, elle est chaude, presque fiévreuse, mon corps contre le sien s'enflamme tout autant. Elle m'attire encore plus près, puis décide d'ouvrir mon jean. Je retire le vêtement. Elle se fait finalement le plaisir de prendre le dessus. Je la laisse. Pour l'instant. (..)

Une heure plus tard, je suis à nouveau habillé. J'ai remis mon jean et mon t-shirt et suis allongé silencieusement sur le lit de la blonde, fixant le plafond, un joint en bouche. Je tire une puissante bouffée dessus qui me retourne littéralement le cerveau, je recrache la fumée et lui tend le joint alors qu'on toque à la porte. La voix de ma mère, mielleuse et niaise, traverse alors les murs " Dale, on y va ! Nous t'attendons en bas ! " Elle repart. Je cligne des yeux, pas vraiment conscient de la situation actuelle et me redresse lentement. J'observe autour de moi la chambre de Drizzle Burrows avant de tourner le visage vers elle. Je lui accorde un sourire (oui, sans blague) et vient me pencher au dessus d'elle " Tu veux que je te dise un truc ? Oui. Ecoute. T'es une fille très respectable. Et je dis pas ça à tout le monde. Encore moins aux filles qui couchent avec moi en général car elles en valent pas la peine. Mais toi t'es bien. " je la regarde avant de planter un dernier baiser sur ses lèvres, assez rapidement pour qu'elle ne puisse pas me repousser si jamais elle en avait envie et je me redresse. Je lui fais signe qu'elle peut garder le joint et je me dirige vers la porte, j'ajoute avec une pointe d'humour avant de m'en aller. " Et en plus t'es bonne. "

» (dale) surprise.
» Do you want a coke ? - Dale.
» relax, take it easy. ☇ Dale.
» NEXT TIME, I WILL LET YOU ROT IN JAIL ♦ ft. Dale
» dale ⊰ you fall away from your past.

And i look around for an escape ⊰ dale.

And i look around for an escape ⊰ dale.

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