FIGHTER.

Léandre & Jill
« Comme le souvenir est voisin du remords » V. Hugo

Après avoir raccroché le téléphone, Jillian se laissa tomber en arrière sur son lit et poussa un soupir de lassitude. Sa conversation avec Sea avait duré plus d'une heure, à parler stratégie, entrainement, horaire, morale de l'équipe et tout ça. Jill était co-capitaine des cheerleader d'Oceanside. C'était donc son travail de seconder sa capitaine dans ce genre de tache. La complicité entre les filles était un élément capitale de leur réussite, elle devait ne former plus qu'un seul corps afin de rendre leurs performances plus parfaites encore. Elle entendit la porte d'entrée claquer, signe que Gwen venait de revenir de l'endroit où elle était, et dont Jill n'avait aucune idée. Pour se réveiller un peu, et accessoirement embêter un peu sa soeur qui ne partager pas ses goûts musicaux au demeurant très commercial, elle se leva et lança une playlist au hasard sur son ordinateur. Il ne lui en fallait pas plus. Elle se leva, monta le son et commenca à se déhancher au rythme de Dance again. Elle enchaîna les tubes à pleine voix jusqu'à ce que Gwen, excédé, vienne frapper à sa porte en lui demandant de "fermer sa gueule." Jillian continua encore quelques secondes avant de couper le son, il ne fallait pas trop tester les limites de la réconciliation récentes entre les jumelles. Elle finit par se dire qu'un peu d'air frais lui ferait du bien. Elle attrapa un blazer qu'elle enfila par dessus son t-shirt blanc et enfila un slim noir (oui, elle avait l'habitude de se balader en sous vêtement chez elle). Elle sauta dans sa voiture et conduisit jusqu'à une petite plage isolée et souvent déserte de Canyon Drive.

Assise sur le sable, elle ne voyait même pas l'étendue bleue devant elle. Miss Hawkins était né ici, elle connaissait ce paysage par coeur, et s'il était toujours aussi magnifique, il n'avait plus grand chose de surprenant. Cependant c'était toujours aussi délicieux, de sentir le vent frais, l'air marin, d'entendre le roulement de la mer. Le soir était en train de tomber et le soleil descendait lentement à l’horizon. Vivre en Californie était décidément bien agréable. Jill ne se souciait pas de l'heure qu'il était, ses parents n'étaient pas là, et sa soeur n'était jamais sur son dos, elle pouvait faire ce qui lui plaisait. Littéralement épuisée en ce moment, elle trouvait particulièrement délicieux de s'offrir ne serait-ce qu'un soir à ne rien foutre, rien d'autre que tourner en rond et se poser, tranquillement. elle posa la tête sur ses genoux ramenés contre sa poitrine et ferma les yeux avec délice. La plage de pier view south était un endroit isolé de Oceanside, les gens y allait peu e préféré les endroits plus touristique, mais c'était idéal pour être un peu au calme. Perdue dans ses pensée, elle ne se douta même pas qu'elle n'était plus seule.

La table blanche trembla sous l'effet de la vibration du portable. Léandre traîna les pieds pour aller décrocher. Il regarda rapidement le nom de contact, il s'agissait du type de la fac, un gars assez impopulaire qui s'était mis dans la tête qu'il était le meilleur ami du jeune homme. Ce dernier trouvait agaçant de recevoir une dizaine d'appels dans la journée. Dans un soupir il répondit. « Mec, j'ai pas envie de passer la soirée à la plage avec toi. Lâche moi, sérieux. » S'en suivit un léger blanc qui ne dura malheureusement pas assez. « Mais Léandre ! Tu verras ce sera super ! On va pouvoir se prendre une glace face à l'eau.» Il appuya sur le téléphone rouge et lâcha violemment l'objet sur la table. Ses lèvres déformées par une dose de réflexion plus intense que la qualité de présentation qui émanait de lui, en effet il avait passé la journée à dormir et était dans un bien piteux état physique. Les épis se disputaient dans les cheveux en bataille, la barbe de la veille le démangeait et il n'était pas encore habillé. « Brr.» Il brancha son iphone aux enceintes et lança fusion radio. Le son traversa la grande maison blanche de part et d'autre. Un sourire aux lèvres, l'appel du fou n'étant plus qu'un mauvais souvenir, il fila dans la salle de bains pour se changer. Il ne savait pas quoi faire de la soirée encore, l'eau chaude l'ayant mis en transe il ne réfléchit pas plus à cette question jusqu'au moment de sortir, la serviette autour de la taille un fin courant d'air s'était infiltré par la fenêtre légèrement ouverte, son regard se perdit sur un carreau d'une blancheur impeccable, avant de se promener sur les meubles qui peuplaient la chambre de l'étudiant. Il y avait ses feuilles de cours sur le bureau, il pouvait bosser, il devait faire des exercices, analyser des textes de lois. Ça avait l'air passionnant toutefois face à la lumière crue du soleil qui inondait la chambre il ne put résister à l'envie de sortir. Le choix fut vite fait, la plage. Il sortit un short maillot et enfila un polo en tant que haut. Il n'avait certes pas envie de se retrouver sur le sable avec des centaines de gens autour de lui, c'étaient les derniers beaux jours, tout le monde en profitait et se rendait à l'océan. Toutefois il connaissait certaines plages où il pourrait être tranquille.

Le choix était donc fait. Puis voir un peu cette étendue d'eau si.. immense, seul, le détendrait du stress dont les cours étaient les responsables. Il se savait dans une bonne position et contrairement à d'autres il n'avait pas sombré dans l'irresponsabilité et restait un élève assidu . Malgré tout il doutait encore et il préférait vraiment ne pas rater sa première année. Il s'empara d'une serviette, son porte-feuille, mis ses lunettes de soleil devant ses yeux et s'en alla en voiture jusqu'au lieu voulu. Il n'avait pas peur qu'on lui vole ses affaires, il s'attendait à être seul. Le trajet pour arriver à la plage pier view south n'était pas très long mais déjà le soleil, qui une demi-heure avant étincelait, avait perdu de son rayon et déclinait tranquillement. Il était agréable de conduire face au paysage qui peu à peu prenait une teinte orangée superbe. Ayant abandonné les musiques qui bourdonnaient à ses oreilles il avait opté pour un style plus calme et qui le transportait dans un état tranquille qu'il appréciait vraiment. Il arriva enfin, il y avait du chemin à faire à pied, il se gara donc et y alla. Il pouvait voir le reflet de l'astre lumineux sur l'eau qui était étrangement calme. Un large sourire s'étira sur ses lèvres tandis qu'une bourrasque de vent s'écrasa contre son visage apportant avec elle l'odeur du marin. Il arriva sur le sable, chaud de la journée, il se refroidirait bien assez vite du moins il l'espérait. Il sonda le lieu de son regard et découvrit qu'il n'était pas seul. Son sourire se transforma en une expression assez unique. Adoptant son air, celui des Austin, hautain, fier et agaçant. Il reconnut immédiatement la beauté qui se trainait sur la plage. Il se dirigea vers elle et vint s'asseoir en tailleur à quelques mètres d'elle en mettant la serviette en dessous. « Alors, Jill, on vient entamer une réflexion sur ta vie ? Qui, ma foi, n'a pas l'air très passionnante d'après ce que j'ai entendu. » Elle allait être ravi de le voir ici, juste lui. Il était venu ici pour se détendre il allait finir par presque s'amuser finalement.

Jillian ferma les yeux avec délice et sourit, c'était si bon de ne rien faire.... La belle voulait profiter au maximum des derniers jours de beaux temps avant que l'hiver ne la fasse trop déprimer pour pouvoir faire quoi que se soit. Oceanside, c'était la paradis. Il fallait bien avouer qu'à bien des égards, la vie de la demoiselle était absolument parfaite, elle n'avait pas à se soucier de grand chose. Aucun problème financier, elle était canon, intelligente, populaire, faisait parti des cheerleader. Jill était une fille aimée, et ses amis comptait beaucoup dans sa vie, à l'image de Mushu, Pam, Drizzle, Luka'... Toujours positive, elle était absolument insupportable puisque tout allait bien dans sa vie. Puisqu'elle affiché une vie très parfaite, elle était donc très pénible. En fait, Jillan était comme tout le monde, elle avait des bons et des mauvais jours, et aujourd'hui était un mauvais jour. Mais de toute évidence, la journée avait été pourrie et elle allait l'être encore un peu. Miss Hakins n'aurait donc pas droit à un peu de répit. Elle ouvrit les yeux avec méfiance en sentant un mouvement à quelques mètres d'elle seulement. Ce qu'elle vit eu au moins le mérite de la réveiller pour de bon. Elle se redressa tandis que Léandre Austin s'installait confortablement sur la plage. En se disant vaguement qu'elle devait être maudite, elle adressa un regard noir au jeune homme. Alors, Jill, on vient entamer une réflexion sur ta vie ? Qui, ma foi, n'a pas l'air très passionnante d'après ce que j'ai entendu. La concernée à la vie apparemment nulle, poussa un soupir las. Maudite, complètement maudite. Léandre avait un don particulier, il arrivait toujours à la mettre dans des états absolument incroyable, ce mec la rendait nerveuse, colérique... Bref, c'était l'effet Léandre.

Putain casse toi de la Austin... Ah Jillian Hawkins, la poésie, la féminité et la délicatesse incarnée. Elle saisit un coquillage et le regarda un peu sous tout les angles., avec la vague idée de le jeter à la tête de son ex petit ami. Jill et Léandre faisaient régulièrement l'erreur de coucher ensemble à chaque occasion, et ce depuis la fin de leur relation. Ils avaient beau se taper sur les nerfs et ne pas se supporter, ça ne les freinait pas plus que ça. De toute évidence, le jeune homme n'avait aucune envie de partir alors qu'il venait d'arriver. T'as pas des insectes à torturer ? Ou des enfants sans défense à embêter... ? Railla-t-elle. Un singe à dresser ou un pays à sauver de la crise, peu importe tant qu'il lui foutait la paix, c'était l'essentiel. Qui s'y frotte s'y pique, la co-capitaine des cheerleader ne se laissait pas marcher sur les pieds et assumer pleinement son fort caractère. Il était absolument hors de question de jouer la ménagère lisse et soumise. Sa mère était une vraie femme d'affaire qui menait son business d'une main de fer, dans ce domaine, c'était un véritable modèle pour Jillian. Les filles Hawkins avait été élevé dans l'idée que les femmes n'était pas des objets, mais de véritable businesswoman. Elle finit par lui jeter le coquillage blanc dessus, sans grande conviction, comme s'il allait avoir sur le jeune homme le même effet que l'ail sur les vampires.

Usant de tout son charme féminin et d’une délicatesse à toute épreuve la jeune Hawkins lui suggéra de filer loin d’elle, loin de cette plage. Face à tant de gentillesse comment pouvait-il refuser l’offre ? Cependant le contact du sable tiède sur ses pieds nus, le bruit des vagues venant mourir sur la berge et le rafraichissement que procurait une légère brise trainant dans l’air étaient si attrayants qu’il décida de rester. « Je me dois de… décliner, bien que je sache que mon départ t’aurais fait un plaisir immense, en fait, c’est bien pour ça que je reste. » Il s’inclina faussement avec un rictus déformant son visage dur. Il ne fallait pas perdre l’habitude avec elle, un élan de gentillesse conduisait rapidement à la bêtise, cette fois, aucun alcool n’était là pour assombrir son jugement et il resterait persuader jusqu’à la fin de la journée qu’elle n’était plus celle qu’il avait aimé mais une petite peste ne cherchant qu’à lui nuire. Tout ça avait été si différent autrefois, il n’avait pas le souvenir d’être déjà venu sur cette plage avec elle, alors qu’ils la connaissaient tous deux, piètre erreur. Ces derniers temps les cours du jeune homme lui prenaient une grande partie de son temps et il n’avait plus vu ses amis proches depuis longtemps et n’avait pas repensé non plus à la nuit passée lors de la soirée qu’il avait organisé peu après la rentrée. Encore une fois il mettait cet évènement dans la case des folies engendrées par l’alcool, toutefois, de nombreux soirs avaient été similaires. N’arriveraient-ils donc jamais à en finir avec ce lien qui était si déchirant et à la fois si enivrant.

« T'as pas des insectes à torturer ? Ou des enfants sans défense à embêter... ? » Il retint un rire narquois. Il était assis sur sa serviette et fixé de son regard sombre la belle horizon azure, il s’humecta les lèvres et lâcha simplement. « Pourquoi m’embêter de tout cela alors que j’ai une distraction beaucoup plus appétissante qui se trouve tout juste à côté de moi. » Un large sourire s’étira sur ses lèvres alors qu’il se glissait de côté pour faire face de son corps entier à Jillian. S’appuyant sur son coude il la fixa d’un air innocent mais moqueur. « Comment vas-tu depuis la dernière fois ? Mal j’espère. » Il la tenait et il ne la lâcherait plus, tout porter à croire que Léandre n’était voué qu’à gâcher les moments de détente de la jeune femme comme tout autre personne pouvait penser le contraire. « J’ai entendu dire que tu semblais perturbée en cours, est-ce le fait de fréquenter trop de lycéens à la fois ? Tu devrais calmer ton débit.. Et souffler un peu, tu vois ? » Il n’avait rien entendu mais tout était bon pour faire sortir Jillian de ses gongs. Il faisait bon alors autant profiter de ce moment.

Léandre semblait prendre un immense plaisir à titiller Jillian. Il savait ce qui l'énervait, il avait ce talent incroyable de pouvoir la pousser à bout en seulement quelques minutes. Il ne semblait pas vouloir obéir à la requête de la demoiselle ce qui, en soi, n'était pas étonnant mais l'obligeait à devenir très désagréable si elle voulait se débarrasser de ce gêneur. C'était un peu hypocrite de la part de Jill de le qualifier de gêneur vu le lien qui les avait unit auparavant et celui qui les unissait aujourd'hui. A bien y regarder, la relation entre Léandre et la demoiselle c'était détériorer à une vitesse surprenante. Les débuts avaient été idylliques, et Jill s'était même pensé amoureuse à un moment donné. Mais à un moment donné, tout avait changé. Ils avaient commencé à s’engueulait tous les jours, puis toute la journée, jusqu'à ne plus se supporter. Et un soir, ils avaient décidé que c'était finit. Mais dès qu'ils se voyaient, il ne pouvait pas vraiment s'empêcher de s'insulter, de se lancer des piques plus ou moins violente, et souvent, ils couchaient ensemble. C'était complètement débile mais c'était comme ça. Jill ne savait pas vraiment pourquoi, mais elle n'arrivait pas à tourner la page, Léandre continuait de faire partit de sa vie, d'être important pour elle, bien contre son grès. Pourquoi m’embêter de tout cela alors que j’ai une distraction beaucoup plus appétissante qui se trouve tout juste à côté de moi. Jillian lui jeta un regard noir. Une distraction appétissante.

Quelle poésie, me comparer à une pâtisserie.... Tu es en grande forme aujourd'hui non ? lui lança la pâtisserie avec un sourire moqueur. Elle le regarda s'allongeait et lui faire face, appuyer sur son coude. Elle eu envie de lui jeter du sable à la figure mais résistât -héroïquement- à sa pulsion. J’ai entendu dire que tu semblais perturbée en cours, est-ce le fait de fréquenter trop de lycéens à la fois ? Tu devrais calmer ton débit.. Et souffler un peu, tu vois ? Léandre Austin était incroyablement horripilant, et Jill voulait être dédaigneuse, bien au dessus des mesquinerie de son ex petit ami, mais c'était un fait, tous les deux étaient au ras des pâquerettes. Ne t'inquiète pas pour moi mon choux. J'ai décidé de laisser tomber les lycéens, je les choisis plus vieux maintenant. répondit-elle avec un sourire limite provoc'. Bon, sous ses airs de meuf trop au dessus, Jillian commençait à avoir envie de l'envoyer se faire voir avec ses insinuations à deux balles. Mais dis moi Léandre, j'te trouve bien passionné par ma vie sexuelle. Tu te demande si j'ai trouvé quelqu'un à ta hauteur ? Avoue, t'as peur que je te remplace... insinua-t-elle avec un sourire en coin. Il fallait bien reconnaître que pour Jill et Léandre, le sexe prenait une grande part dans leur couple. C'est peut être pour ça qu’aujourd’hui il ne se détachait pas encore complètement l'un de l'autre. Pourquoi se priver d'un coup pareil ?

Léandre lâcha un long bâillement, symbole de la fatigue qui s’abritait en lui. A l’origine il était venu sur cette plage pour se reposer, dans l’espoir même de pouvoir dormir tranquillement sur un lit sableux confortable. Malheureusement il était tombé sur Jillian Hawkins. Malgré l’amusement que lui procurait l’échange entre les deux jeunes gens il aurait préféré pouvoir dormir en paix. Il ferma les yeux quelques instants, la fille échappant à son regard tenace, et il repensa aux dernières fois qu’il l’avait croisé. Ca s’était toujours, plus ou moins bien terminé, bien que dans ce cas précis il ne s’imaginait pas finir de la même manière. Celui qui lâcherai le premier s’en irait tout simplement, la connaissant et se connaissant lui-même tout était bien parti pour qu’ils restent jusqu’au petit matin suivant. « Ne t'inquiète pas pour moi mon choux. J'ai décidé de laisser tomber les lycéens, je les choisis plus vieux maintenant. » Il ne put s’empêcher d’arquer un sourcil, ça ne lui ressemblait pas pourtant. Pouvait-elle mentir dans le but de le toucher, lui ? Possible. Etait-ce le cas ? Il devait avouer que cette fois elle l’avait bien eu. Pour toute réponse il se rattrapa en roulant des yeux accompagnant le tout d’un rictus moqueur. « Tu iras bientôt épouser un vieux bientôt dans la tombe et milliardaire aussi, non ? Ce genre de comportement serait parfait pour toi, c’est exactement ça. » Le sourire qu’elle arborait le mettait au défi. A chaque fois il se rendait compte qu’il appréciait de plus en plus ces conflits avec elle. C’était se défouler en sachant pertinemment qu’ils se voulaient juste du mal.

Mais dis moi Léandre, j'te trouve bien passionné par ma vie sexuelle. Tu te demande si j'ai trouvé quelqu'un à ta hauteur ? Avoue, t'as peur que je te remplace... Il ne put s’empêcher de rire, largement hypocrite car d’une certaine manière elle avait sûrement raison. Il serait toute façon fixait lorsqu’ils partiraient tous deux. En attendant il allait continuer à jouer, chacun essayait de prendre l’ascendant sur l’autre mais rien pour le moment n’en faisait plier un. Toujours son sourire aux lèvres, c’était un visage qui endossait souvent, trop peut-être, il se leva et se dirigea vers la blonde allongée sur sa serviette. Il se mit accroupit face à elle et tendit la main, ses doigts glissèrent sur son menton. Son sourire devenant éclatant, toute dent dehors. « Je n’ai pas d’inquiète pour ça, tu sais. » Autrement dis il laissait sous-entendre qu’elle ne pourrait jamais se passer de lui, un lien à sens unique. Malheureusement la réalité était toute autre car Léandre ne s’imaginait pas ne plus fréquenter la jeune Hawkins, sa charmante personnalité et son corps à faire tomber raide mort. « T’inquiète pas va, à l’université tu auras de quoi t’amuser comme un folle si ce sont des parties de jambes en l’air inoubliables que tu veux. » Il opina d’un mouvement de tête, sourire toujours ancrée dans sa face. « Crois-moi. » Il parlait en connaissance de cause.