Sujet: tu parles d'un héros - sea. Mar 8 Mai - 18:45
Ivresse, quand tu nous tiens, tu ne nous lâche plus. J'étais au bar, moi, les basketteurs, et quelques pétasses en guise de copines. Je me roulais sagement un joint, pas envie de m'alcooliser, pas moi ; je laissais ce plaisir pour ceux qui m'entouraient, les regardant se réchauffer tour à tour. Je faisais glisser ma langue sur le papier, refermant alors mes feuilles. Puis là, hallucination. Putain soufflais-je avant de me redresser d'un bond. Non, il n'avait pas le droit, il n'avait pas le droit d'être là, et encore moins dans cet état. J'me casse, bonne soirée balançais-je à mes potes avant de m'approcher de lui, il ne tenait pas debout, et se raccrochait lamentablement au bar afin de s'avancer de quelques pas. Je me rapprochais de lui, jusqu'à entrer en contact son corps. Il releva son visage, croisa mon regard, et se laissa aussitôt tomber sur le sol. Ce n'est pas de ma faute, je te le jure Edd me marmonna-t-il, il cherchait à m'échapper, en collant son corps de plus en plus contre le bar. C'était lamentable, il était lamentable. Je me penchais vers lui, et attrapais le col de sa veste. Je l'obligeais à se relever. Tu te fous de ma gueule Matt ?! gueulais-je. Ce n'était pas la première fois que je le retrouvais dans cet état, seulement, je pensais que cela faisait parti de son passé, et que ces crises étaient terminées. Erreur, grave erreur. Le barman me fit comprendre qu'il n'avait pas payer ses consommations, j'en soupirais et lui balançais quelques billets, ne voulant pas attirer davantage de soucis à Burn. Tu me fais pitié, sérieux murmurais-je tout en l'attirant hors du bar. Je m'assurais que son bras se soit calé autour de mes épaules. Quant à moi, je lui tenais la taille. Les adultes, en règle générale, je m'en fous ; lui, c'est diffèrent. Lui dire de fermer sa gueule ne me pose aucun soucis, je sais que c'est pour son bien, du moins c'est ce que j’espérais. Edd, je ne buvais plus, ... je te le jure l'entendis-je déclarer, sa voix était tremblante, et ses mots quasiment incompréhensibles. Je ne voulais pas le ramener chez lui, je ne voulais pas que Sea puisse tomber sur son père, dans cet état, lamentable. D'ordinaire, je le trouvais ainsi la nuit, pas en début de soirée. Par chance, je n'habitais pas loin, et traînais ce cadavre le long de la rue. Ne dis rien à Sea, s'il te plait me supplia-t-elle tout en essayant de me repousser. Étant donné que nous arrivions devant chez moi, je le balançais au sol, et lui donnais un coup de pied au cul. Ce n'est pas maintenant qu'il faut penser à elle ! C'était avant que tu décides d'aller te défoncer, et de te foutre dans cet état lui balançais-je, énervé. Je tapais contre mon portail, et enfonçais mes doigts dans mes cheveux. A vrai dire, j'étais pris sur le fait, perturbé, et moi-même touché par ce que j'avais en face de moi. Putain, mais tu m'avais dit que tu avais arrêté ! Pour ta fille, ta femme ! Tu y penses Matt, sérieusement, tu y penses ? criais-je, mon regard ancré dans le sien. Il m'évitait, et essayait de se relever. Seulement, il en était incapable. Parfaitement incapable de se tenir debout, ou même de relever son corps. Cet homme était mort, à deux doigts de sombrer, son taux d'alcool dans le sang étant foutrement trop élevé. Ça me déprimais, me rendais dingue, surtout après tout ces efforts que j'avais fourni afin de faire en sorte qu'il sorte de ce cauchemar infernal qu'était l'alcool pour lui.
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Sujet: Re: tu parles d'un héros - sea. Mer 9 Mai - 9:38
effusion d'arôme.
Journée de cours, de courte durée. Le temps était passé très lentement enfin ce n’est pas quelque chose de nouveau, en ce moment tu étais réellement blasé. Ton seul moment de la journée que tu as pu apprécier c’est l’entraînement, en tant que capitaine tu ne pouvais te permettre d’être absente mais ce que tu avais passé un bon moment avec les filles. Aussi différente que vous l’étiez les une des autres, vous vous appréciez même si dans toute bonne équipe il arrive d’avoir des tentions. Bref, cette après-midi tout s’était passé pour le mieux. Tu rentres chez toi le sourire aux lèvres espérant retrouver ton père pour qu’il te raconte sa journée. Sauf que tu ne le vois pas, sûrement est-il encore en train de faire des heures supplémentaires au bureau. Tu regardes quand même ton portable pour voir s’il t’avait laissé un message, rien. Pas grave, en attendant tu prépares le repas mais avant de t’y atteler tu appelles ta meilleure amie, Timae. Ca fait un moment depuis que t’es capitaine que malheureusement tu n’as pas eu l’occasion de la voir soit elle était avec Rush soit toi tu te devais d’être avec l’équipe alors dès que vous avez un moment vous vous appelez. Vous passez une heure au téléphone à rigoler, mais tu la trouves plutôt distante, tu sens qu’il y a quelque chose qui cloche. Tu jettes un coup d’œil à l’heure, toujours pas de nouvelle de ton père. Bon après tout il peut faire ce qu’il veut, ce n’est pas comme si tu avais fini de préparer le repas. Plus d’une demi-heure plus tard, tu regardes fièrement la table que tu avais faite, dessus le plat préféré de ton père. Tu t’inquiètes là, ce n’est pas son habitude de ne pas prévenir. Tu montes dans ta chambre, enfiles un petit pull, prends les clés de ta voiture. Avant de sortir tu essayes de le joindre sur son portable mais tu tombes directement sur la messagerie, c’est bon tu peux officiellement t’inquiéter. Dans ta voiture, tu prends la peine d’appeler à son boulot la secrétaire de ton père qui te dit que ça fait bien plus de deux heures qu’il a quitté le bureau. Ca te fais bizarre car c’est exactement le genre d’attitude que ton père avait l’habitude d’avoir après la mort de ta mère mais ce n’était pas possible que ses habitudes aient reprit, il avait changé. Pour te rassurer tout de même tu prends soudainement un virage en direction du bar le plus proche, angoisser tu descends tel une furie pour rechercher ton père dans ce temple de l’alcool. Tu fais le tour de la salle sans le voir, tu espères t’être trompé mais pour plus d’information afin d’en être sûr et certaine tu vas voir le barman lui demandant en montrant une photo de ton père si il l’avait vu. Sa réponse que tu attendais comme un non, fut un oui. Comme une massue tu as l’impression de tombé des nus, les larmes veulent sortir mais tu fais tout pour les ravaler. T’essayes d’obtenir de plus amples informations, tu apprends donc que ton père était dans le bar à se saouler mais qu’il est parti avec un jeune homme. Tu paniques car tu ne sais pas malgré les indications du barman qui pouvait être cette personne. Soucieuse, tu prends le volant de ta voiture parcourant les ruelles les plus proches. Et là, tu le vois en compagnie d’Edd. T’es du genre abasourdie, tu te demandes ce qu’il fait là avec lui jusqu’à ce que tu vois Edd frapper ton père. Ton sang ne fait qu’un tour, furieuse tu descends de ta voiture, trop loin tu n’arrives pas à entendre ce qu’ils se disaient mais face à Edd. Alors tu cris. « Arrêtes ! » Tu te précipites sur ton père que tu vois étaler sur le sol. Tu jettes un regard remplit de haine sur Edd, tu te lèves et le gifles. « Non mais qu’est ce qui tourne pas rond chez toi ? C’est de mon père qu’il s’agit ne remet pas tes problèmes sur lui. » Tu regardes ton père bien amoché, sentant l’alcool à des kilomètres. T’as les larmes aux yeux, tu pensais que ça s’était arrêter, tu pensais que ce calvaire était enfin fini. La rage montait en toi, sous ce sentiment de colère contre Edd, contre ton père, tu lui reproches toutes ses années où il n’était pas à tes côtés. T’emportant tu tambourines sur le torse. « Tout ça c’est ta faute. » Arrives-tu à lui murmurer sous tes mains martelant des coups contre lui.
Dernière édition par Sea Burn le Dim 13 Mai - 18:04, édité 1 fois
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Sujet: Re: tu parles d'un héros - sea. Mer 9 Mai - 16:38
Je le fixais, énervé. Je ne savais pas quoi faire, j'étais à vrai dire perturbé, je pensais que je n'aurais pas à revivre ce genre de situation, lui, alcoolisé, et moi, à l'aider ; je pensais, sincèrement, que cela faisait parti de son passé. Tu parles, foutaises, conneries. J'en soupirais, et lui donnais à nouveau un coup de pied sur le cul. Il roulait sur le ventre, lamentable, vraiment. Mes parents n'étaient pas là, une chance, j'allais pouvoir le faire entrer chez moi, l'allonger chez notre chambre d'ami, et attendre. Lui faire prendre une douche froide, laver ses vêtements. Putain, je n'en avais pas envie, mais je n'avais pas le choix. J'enfonçais mes deux mains dans mes cheveux. Je te jure Matt, ça m'énerve. Pourquoi, pourquoi est-ce que tu as recommencé ? murmurais-je, cette parole était surtout pour moi-même. Il était bien trop con en cet instant afin de comprendre quoi que ce soit. Il fallait d'ailleurs que je me dépêche d'agir, avant qu'il ne décide de faire de mon entrée un endroit confortable pour dormir. Putain, je le frappais, encore, sachant pertinemment que mes coups ne lui feraient pas de mal, mais qu'ils allaient simplement l'empêcher d'être emporter par des songeries lointaines. Arrêtes ! entendis-je, cela m'arrêta, aussitôt. Je me redressais, je connaissais cette voix, la reconnaissais. Il ne manquait plus que ça, il ne manquait plus qu'elle pour rendre ce tableau plus catastrophique qu'il ne l'était déjà. Je n'étais pas prêt à lui avouer la vérité, je n'avais d'ailleurs jamais franchement eu l'intention de le faire. Elle me regarda, perplexe ; elle allait m'imaginer coupable, elle allait penser que tout ça étais de ma faute, et que je n'avais fait qu'entraîner son père avec moi, au fond d'un gouffre. Sea se jeta sur son père, me transperça le regard, et me gifla. Choqué, je n'osais plus bouger, plus respirer. Agréable remerciement. Non mais qu’est ce qui tourne pas rond chez toi ? C’est de mon père qu’il s’agit ne remet pas tes problèmes sur lui lâcha-t-elle. J'en ravalai difficilement ma salive, et resserrais mes doigts sur eux-même. Je restais silencieux, mais j'avais tout simplement envie de crier, et de tout expliquer. Elle se rapprocha de moi, et frappa mon torse. J'en fermais les paupières, me crispais, et tentais d'ignorer ce qui se passait. Tout ça c’est ta faute me murmura-t-elle, entre deux coups. J'attrapais ses mains, violemment, et la repoussais ; je ne voulais pas qu'elle puisse continuer de s'en prendre à moi, elle allait tout simplement me faire craquer, et je ne voulais pas lui offrir la moindre marque de faiblesse de ma part. Calme-toi Sea, s'il te plait ... soufflais-je, dans un murmure. Mes mains tremblaient, mais j'en attrapais quand même le corps inerte de son père allongé sur le sol. Je le traînais avec moi, ignorant totalement sa fille qui se trouvait à deux mètres de nous. J'allais faire comme je l'ai toujours fait avec lui. J'entrais chez moi, et le déposais dans la baignoire de notre chambre d'ami. Je lui retirais déjà ses chaussures, et l'écoutais se plaindre, tel un gamin. Ta gueule Matt lui balançais-je tout en lui retirant tout ses vêtements, excepté son boxer. Une douche froide allait lui faire du bien, beaucoup de bien. J'utilisais des méthodes radicales, mais je n'avais pas franchement d'autres solutions afin de le ramener sur terre, rapidement. Larmes de colères sur les joues, je lui balançais un jet froid dans la gueule. Si tu pouvais arrêter de geindre comme-ci j'étais en train d'égorger un cochon, merci gueulais-je avant de m'asseoir sur le rebord de la baignoire. Putain d'situation.
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Sujet: Re: tu parles d'un héros - sea. Dim 13 Mai - 20:01
effusion d'arôme.
T'es complètement à la ramasse. Tu ne comprends pas. Qu'est-ce que tu as bien pu faire de mal pour que ton père se remette à boire ? Edd face à toi, tu le vois bien qu'il essaye d'aider ton père mais c'est si facile de tout remettre sur lui. Oui pourquoi essaye-t-il de t'aider aujourd'hui alors que ses deux dernières années, ils n'avaient tout simplement fait attention à aucun de vous. Le voir frapper ton père te mets encore plus en colère et pour tout remerciement tu le gifles. Trace rouge sur son visage, tu continues à le prendre pour responsable. Contre son torse tu tambourines de colère, lui faisant comprendre par tes mots que tu l'en tenais pour responsable si injustement. Stupide réaction quand tu sais que de ses deux mains, il était beaucoup plus fort que toi. Fort, il te repousse sûrement agacer par ton comportement. « Calme-toi Sea, s'il te plait ... » De sa voix douce il te calme, tu ne peux que le regarder s'occuper de ton père. Un instant tu restes bouche bée, tu ne sais pas réellement comment réagir. C'est bien la première fois que tu voix Edd prendre soin de quelqu'un. Enfin depuis l'apparition du nouveau Edd. Ton père sous le bras, il entre chez lui. Tu as bien envie de le suivre pourtant tu n'y arrives pas. Un trop pleins de souvenir remonte à la surface, ça va va faire plus de deux ans que tu ne t'es pas retrouvé chez lui. En fait pour être exacte la dernières fois que tu t'es retrouvé face à cette maison c'est lorsque tu as apprit que ta mère était morte. Sous la pluie, tu étais resté devant pendant plus de deux heures jusqu'à ce que tu te décides à emprunter l'échelle qui te permettait d'accéder directement à sa chambre. Tu n'avais pas prévue de le voir en compagnie d'une fille, ce soir-là tu avais plutôt prévue de le voir en ta compagnie. Fuyant sans jamais revenir, tu avais garder ce souvenir pour toi seule même Timae n'était pas au courant. Soupirant, tu essuies les larmes coulant à flot sur ton visage et fais un premier pas dans la maison des Wilkes. Entendant des cris à l'étage, tu accoures en vitesse. Dans la salle de bain, ton père cri sous l'effet du jet d'eau qu'Edd est en train de lui larguer. Tu n'es pas dupe, tu sais que ce qu'il fait est plausible mais par fierté où tout simplement par rage, tu fermes l'eau et prend une serviette. Douce à la manière de ta mère, tu te mets à la hauteur de ton père et l'éponge le berçant d'une chanson que ta mère te chantait souvent étant plus jeune. Il s'adoucit, limite en train de s'endormir. Te relevant, tu tends la serviette maintenant mouillée à Edd. « Tu peux l’emmener dans la chambre d’amis s’il te plaît ? Essayes de ne pas être brut cette fois-ci. » Sèche, tu quittes la salle de bain ne pouvant t’occuper de ton père pour la suite, obliger de laisser un homme faire ce que tu ne pouvais pas. Epuiser, tu désires t’allonger quelques minutes. Tu décides donc d’aller dans la chambre d’Edd que tu connaissais plutôt bien. Ne prenant pas la peine d’illuminer la pière, tu te faufiles dans son lit. Prise dans tes pensées, tu laisses les larmes t’envahir. Tu pensais tout ça derrière toi et sans que tu t’y attendes tout recommençait. Ironie du sort, tu ne t’attendais pas à ce que ce soit Edd qui soit à tes côtés. Pleurant sans pourvoir t’arrêter, recourber sur toi-même, tu sers contre ton ventre le premier coussin à ta porter.
Sujet: Re: tu parles d'un héros - sea. Jeu 17 Mai - 16:33
Je le regardais, fatigué, énervé. Mes mains étaient trempés, mon visage également à cause de ce jet d'eau puissant que je venais de lancer sur le père de Sea. Sea qui s'approcha de moi afin de m'arrêter, et de s'occuper de son père. Putain, ça me donnait envie d'exploser, une fois de plus. Qu'est-ce que j'étais en train de faire, d'après elle ? Je ne jouais pas aux cartes, j'aidais son père, et je n'avais pas besoin d'elle pour cela. Je savais me débrouiller seul, ce n'était pas la première fois que j'étais amené à faire face à cette situation. Je la regardais pourtant faire, immobile. J'attrapais la serviette, mouillée, et la balançais dans le bac de linge sale. Tu peux l’emmener dans la chambre d’amis s’il te plaît ? Essayes de ne pas être brut cette fois-ci me demanda-t-elle, sèchement. Pardon ? m'empressais-je de souffler, à bout de nerfs. J'étais trop vilain pour son pauvre père alcoolisé ? Mais mon dieu, chérie, réveilles-toi, Matthew a besoin de se prendre deux bonnes, et grosses claques dans la gueule, rien de plus, rien de moins. Je la regardais quitter la pièce, puis reposais mon visage sur ce pauvre Matt, qui commençait déjà à s'endormir. Je lui tapais la joue avant de l'attraper, et l'attirer avec moi dans la chambre d'ami. Je l'allongeais déjà sur le lit, et le glissais sous la couette. Si tu vomis ici Burn, les choses vont mal se dérouler pour toi lui soufflais-je. Je m'assurais qu'il était bien installé avant de quitter la chambre. Je laissais la porte ouverte, au cas où et retournais dans la salle de bain afin de la nettoyer, et surtout de sécher l'eau qui dégoulinait sur le sol. Quelques minutes plus tard, je montais dans ma chambre, ne pensait pas un seul instant y retrouver Sea. Et pourtant, je fus surpris de la découvrir allongé sur mon lit. Ma chambre n'est pas un refuge pour personnes désespérées marmonnais-je avant de me laisser tomber sur mon lit, dos à elle, évidemment. J'enfonçais mes doigts dans mes cheveux, et prenais quelques secondes pour penser, seul. Paupières fermées, je soupirais déjà. Devais-je lui avouer la vérité, et lui expliquer toute l'histoire ? Je ne savais pas, ça me faisait déjà peur, à l'idée de faire cette révélation. Puis, je n'avais pas envie d'utiliser cette histoire afin qu'elle puisse retrouver une estime de ma personne, je n'avais pas envie qu'elle me soit reconnaissante. Je n'avais pas aider son père pour obtenir ses remerciements, je l'avais fait pour m'assurer du bonheur de Sea. Putain, c'est flippant, fallait que j'arrête de penser. Ne t''inquiètes pas pour ton père, il ne recommencera pas lâchais-je alors, enfin, avant d'attraper mon paquet de clope. Comment pouvais-je affirmer ceci ? Très simple, j'allais le surveiller, comme je l'avais auparavant fait, l'accompagnant chaque nuit, afin de contrôler ses consommations, et de les diminuer jusqu'à les anéantir.
Spoiler:
frappes-moi la prochaine fois que je te croise sur skype, parce que ça pue !
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DATE D'ARRIVEE : 07/04/2012 POSTS : 3001 DC : NENA OTILIA, L'INSOLENTE CRÉDITS : OH DAMN IT, IT'S HALLELUJAH AVATAR : L'INSPIRATIONREPUTATION : 24 QUARTIER : FONTAINEBLEAU TERRACE ETUDE : SENIO YEAR AGE : DIX-HUIS ANS CONSO :
Sujet: Re: tu parles d'un héros - sea. Sam 19 Mai - 0:49
effusion d'arôme.
Tu le mets sur les nerfs mais t'en a rien à foutre, c'est ton père et il n'a pas à le traiter de la sorte encore moins devant toi. Il ne sait rien de lui alors qu'il arrête. Cependant, tu le laisses s'occuper de ton père, tu le laisses faire ce que seul un homme pouvait faire. Pendant qu'il installe ton père, tu ressens de la fatigue au point de te retrouver allonger sur le lit de Edd dans sa chambre. Te remémorant des souvenirs que tu aurais aimé garder enfouit au plus profond de toi, à ça s'ajoutant la rechute de ton père, tu ne peux que t'effondrer. « Ma chambre n'est pas un refuge pour personnes désespérées. » Le coussin auprès de ton ventre en prend pour son grade, tu le sers tellement fort que tu es quasi-sûr d'en faire sortir ses plumes. Les larmes perlant sur ton visage s'accentuent, ça te blesse. Jamais, tu ne t'étais senti aussi seule. Tout ce que tu désirais, c'était sentir ta mère près de toi. Te caressant les cheveux, te murmurant à l'oreille que tout irait bien. Le poids de Edd se jetant sur le lit, te montrait bien qu'elle n'était plus présente. Qu'elle avait disparue à jamais de ta vie, que tu étais tout simplement seule. « Ne t''inquiètes pas pour ton père, il ne recommencera pas. » Tu ne sais pas de quel foutu élan de compassion, mais entendre ses mots sortir de sa bouche, tu trouvais ça tellement hypocrite de sa part. Comment il pouvait affirmer ça alors qu'il n'était tout simplement pas là pour toi. En larme, à bout de souffle tu murmurais tout simplement ton désarroi. « Juste, tais-toi tu ne sais rien. » De dos, tu te retournais pour te trouver face à lui. Dans ce noir, tu arrivais à cerner le blanc de ses yeux. Clope à la bouche, il regardait le plafond l'air détaché. Les gouttes ne cessant de se déverser sur ton visage, tu finis par lâcher. « Tu ne sais rien, Edd. Elle est morte, tu sais ? Elle est morte. Plus rien ne sera jamais comme avant. Plus rien. J'y ai cru l'espace d'un instant quand mon père allait mieux, mais non tout à changer. » Du ton calme que tu avais, tu lâches tout ce que tu avais besoin d'évacuer en hurlant. « Et tout ça c'est ta faute. J'avais besoin de toi. Comment tu as pu ? Tu la connaissais, elle te considérait comme son fils, tu as dormi chez moi, tu as mangé chez moi, tu as joué chez moi, tu étais mon meilleur ami. Et quand elle est morte, tu es tout simplement parti. » Tout allait trop vite dans ta tête, tu étais en colère contre le monde entier, mais Edd se trouvait à ta portée. C'était plus simple pour toi de le désigner en coupable, car non accuser ton père t'était impossible. Tu as déjà perdu ta mère, il est tout ce qui te reste, tu ne peux même pas imaginer une vie sans ton père. N'ayant pas fini avec lui tu profites de son silence pour renchérir. « Tu es parti, Edd. Alors que le pire était à venir. Tu crois que c'est la première fois que mon père est dans cet état ? Non, j'ai dû supporter ça pendant un an. Tu entends, un an ! Un an, où tu as tout simplement décidé de me snober. Alors, ne fait pas semblant d'être là aujourd'hui pour moi parce que ça ne signifie plus rien pour moi. » Tes sanglots s'intensifiant, tu passes la main dans tes cheveux cette fois te levant définitivement de son lit. Prête à passer le cap de la porte de sa chambre, tes yeux se détournent pour le regarder une dernière fois. « Et le pire dans tout ça, c'est que tu me manques toujours autant. »
tais toi un peu non ? non parce que là tu dis de la merde ! bref voilà c'est très nul, j'ai pas réussi à ce que elle le gifle mais tu la connais ma Sea, elle est trop douce !
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Sujet: Re: tu parles d'un héros - sea. Sam 19 Mai - 21:25
Ne t'inquiètes pas pour ton père, il ne recommencera pas lui soufflais-je, sachant que ce que je disais était la vérité. J'aurais probablement mieux fait d'y réfléchir avant, Sea ne connaissait pas notre histoire, et ce que j'avais vécu avec son père. Je ne réfléchissais jamais, là était mon plus grand défaut. Juste, tais-toi tu ne sais rien me balança-t-elle, énervée. Je soupirais, une fois de plus. Putain, j'avais envie de gueuler, et d'exprimer toutes ses émotions qui se bousculaient en moi. J'étais également ému par cette situation, touché, affecté. Je possédais un coeur, même si cela pouvait paraître étonnant. Elle se retourna, je posais mon regard sur son visage. Ses larmes m'affectaient. Elles représentaient tout ce pourquoi je m'étais battu avec son père, pour l'empêcher de sombre dans l'alcool. Je l'avais aider pour Sea, pour qu'elle soit heureuse, et qu'elle échappe à un nouveau cauchemar. J'avais encore une fois, tout foiré. Tout ce que je touchais s'écroulais, et s'en rendre compte n'était pas agréable, ça me faisait mal. Tu ne sais rien, Edd. Elle est morte, tu sais ? Elle est morte. Plus rien ne sera jamais comme avant. Plus rien. J'y ai cru l'espace d'un instant quand mon père allait mieux, mais non tout à changer lâcha-t-elle. J'en restais silencieux, et tirais longuement sur ma clope. Et tout ça c'est ta faute. J'avais besoin de toi. Comment tu as pu ? Tu la connaissais, elle te considérait comme son fils, tu as dormi chez moi, tu as mangé chez moi, tu as joué chez moi, tu étais mon meilleur ami. Et quand elle est morte, tu es tout simplement parti hurla-t-elle, me faisant frissonner. Ses paroles me touchaient. Mon regard se noyait sous les larmes, revelant cette colère qui m'animait, accompagnée de la tristesse provoquée par ces paroles. Evidemment, tout était de ma faute. Tu es parti, Edd. Alors que le pire était à venir. Tu crois que c'est la première fois que mon père est dans cet état ? Non, j'ai dû supporter ça pendant un an. Tu entends, un an ! Un an, où tu as tout simplement décidé de me snober. Alors, ne fait pas semblant d'être là aujourd'hui pour moi parce que ça ne signifie plus rien pour moi continua-t-elle de hurler, je me levais, frappais contre la chaise de mon bureau et m'appuyais contre le mur. Ma respiration s'était foutrement accélérée. J'étais énervé, et j'allais craquer, tout allait sortir, j'allais tout dire, et regretter l'ensemble de mes mots. Tant pis, j'en avais besoin, cela ne pouvait pas continuer ainsi. Et le pire dans tout ça, c'est que tu me manques toujours autant ajouta-t-elle. C'était la chute libre, là, cette dernière parole venait de m’anéantir. Putain mais Sea, tu n'as pas le droit de me dire que je n'en sais rien ! 'tain, t'as pas le droit de me demander où j'étais ! lui criai-je, ma voix était tremblante, paniquée. Ma gorge sèche, mon regard perdu, mon ventre noué. Est-ce que tu étais là quand je ramenais ton père le soir, boiré ? Non, puisque tout était fait en sorte pour que tu ne puisses te rendre compte de rien ! Tout était fait pour que tu ne remarques pas son désespoir ! ajoutai-je avant de me rapprocher vers elle, mon regard s'ancrant dans le sien. Rapidement, j'obligeais son corps à se coller contre le mur. J'avais besoin de m'assurer qu'elle écouterais tout. Sea, j'ai passé mes soirées à m'occuper de ton père, surveillant ses consommations, ses sorties, ses fréquentations ! J'ai payé ses boissons, lavé ses fringues, et nettoyé sa merde. Tu crois sincérement que je m'amuserais à la frapper, comme ça, si je ne connaissais pas toute l'histoire ? J'en sais bien plus que toi sur la dépression de ton père ! soufflais-je, j'articulais que très peu, mes paroles s'enchaînant, sans réflexion de ma part. Une de mes mains s'enfonçaient dans mes cheveux, et je sentais des larmes coulées sur mon visage. J'étais énervé contre moi-même, pour me montrer aussi faible. J'ai tout fait pour que ça ne t'affecte pas, et que ton père reste une personne forte à tes yeux. J'ai tout fait pour que ce soit ton père qui t'aide à te remettre du décès de ta mère, et non l'inverse soufflais-je une fois de plus, avant de frapper violemment de mon poing contre le mur. Cette histoire, Sea, son père, sa mère, tout ça, ça me touchait. J'avais toujours préféré ignorer ses sentiments, mais il me revenait en pleine face. Je tenais à elle, je voulais son bonheur, même si je m'amusais à la détruire à petit feu. Je tenais à son père, et bien plus à sa mère. Mais rien, je ne voulais me livrer entièrement. Même si ces larmes qui me dévoraient le visage étaient démonstratives de ces émotions qui me chamboulaient. Je n'attends pas des remerciements Sea, j'en ai rien à foutre, mais s'il te plait, crois-moi quand je te dis que ça ne recommenceras pas. Parce que je ne le laisserais pas se remettre dans cet état, ... pas encore déclarais-je, à bout de souffle. Et ne me redis pas que je te manque concluais-je avant de me laisser tomber contre le mur, mains plaquées contre mon visage. Je reprenais mon souffle. Pas une seule fois j'avais mentionné le fait de l'avoir laissé, seule ; pas une seule fois, parce que je ne l'assumais pas, et que je ne me comprenais pas moi-même. Enfin si, la raison était simple, j'étais un lâche. Mais croyez-vous franchement qu'il est simple de faire ce genre d'aveu ?
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DATE D'ARRIVEE : 07/04/2012 POSTS : 3001 DC : NENA OTILIA, L'INSOLENTE CRÉDITS : OH DAMN IT, IT'S HALLELUJAH AVATAR : L'INSPIRATIONREPUTATION : 24 QUARTIER : FONTAINEBLEAU TERRACE ETUDE : SENIO YEAR AGE : DIX-HUIS ANS CONSO :
Sujet: Re: tu parles d'un héros - sea. Dim 20 Mai - 3:02
effusion d'arôme.
Tu ne sais vraiment pas ce qu'il t'a pris de lui sortir tout ça, c'est pas toi. Tes yeux encore posés sur son ombre, tu te retournes te disposant à quitter la chambre. Sauf que non ton corps se raidit à l'entente de sa voix. « Putain mais, Sea, tu n'as pas le droit de me dire que je n'en sais rien ! 'tain, t'as pas le droit de me demander où j'étais ! » Silencieuse, tu sais qu'il va reprendre le dessus, à quoi bon épuiser tes mots. « Est-ce que tu étais là quand je ramenais ton père le soir, bourré ? Non, puisque tout était fait en sorte pour que tu ne puisses te rendre compte de rien ! Tout était fait pour que tu ne remarques pas son désespoir ! » Mais qu'est-ce qu'il peut bien te raconter, est-ce que c'était encore une de ses moqueries ? Tu ne comprends, tu as l'impression que tout s'écroule, merde t'y comprends rien. Est-ce qu'il veut encore jouer avec toi ? Étant donné que tu n'es pas prête à riposter, pas avec ce sujet. Tu préfères fuir, mais bien évidemment Edd ne l'entend pas de cette oreille et il préfère te coincer entre le mur. Bloqué, tu ne peux pas effectuer le moindre mouvement. « Sea, j'ai passé mes soirées à m'occuper de ton père, surveillant ses consommations, ses sorties, ses fréquentations ! J'ai payé ses boissons, lavé ses fringues et nettoyé sa merde. Tu crois sincèrement que je m'amuserais à le frapper, comme ça, si je ne connaissais pas toute l'histoire ? J'en sais bien plus que toi sur la dépression de ton père ! » Tu étais bouche-bée face à ses dires, non c'était des mensonges et rien d'autre ! Ce n'était pas possible, tu l'aurais su si vraiment il avait été là. Pourtant, quand tu le regardes, tu le vois vraiment abattu. Comme si ça ne suffisait pas pour cette soirée, il fallait qu'il ajoute des doutes à ta tristesse, à ta colère tout simplement à ton désespoir. Oui tu doutes, car dans ta tête tout s'enchaîne très rapidement, tu commences petit à petit à recoller les morceaux manquant du puzzle. « J'ai tout fait pour que ça ne t'affecte pas et que ton père reste une personne forte à tes yeux. J'ai tout fait pour que ce soit ton père qui t'aide à te remettre du décès de ta mère et non l'inverse. » Ajoute-t-il avant de te faire sursauter en donnant un coup inattendu contre le mur. Ancrer à tes doutes, tu te laisses glisser contre ce mur, les larmes ne faisant que se déverser par toutes ses émotions. Assise dos au mur, ta tête entre les jambes, tu souffles. Tu ne demandes qu'à disparaitre, tu n'es plus assez forte pour supporter toutes ses histoires. Ta mère, ton père et maintenant tes souvenirs avec Edd se succèdent les uns après les autres. S'il disait vrai alors pourquoi n'était-il pas rester auprès de toi ? Autant de réponse que de question t'as vraiment l'impression que toute ta vie n'est qu'un misérable ramassis de mensonge, que tu ne sers juste que de petites connes. « Je n'attends pas des remerciements Sea, j'en ai rien à foutre, mais s'il te plait, crois-moi quand je te dis que ça ne recommenceras pas. Parce que je ne le laisserais pas se remettre dans cet état, ... pas encore. » Encore un mensonge de plus sortis de sa bouche. Comment pouvait-il en être aussi sûr ? Comment ? « Et ne me redis pas que je te manque. » Le coup de grâce qu'il te donne pour finir en beauté. À bout, tu fais un quart de tour et de toutes tes forces, tu l'assommes d'une grosse claque. Tes larmes ruissellent sans retenue sur ton visage d'habitude si généreux, si souriant. Merci, Edd, car oui il était en grosse partie la cause de ton état si fragile. Tu te savais sensible mais à ce point. Sèches, tu finis quand même pas lui balance. « Parce que tu penses que tu m'as protégé Edd ? » Avec appuie sur ta main au sol, tu te lèves pour ensuite passer aux manches de ton haut afin d'essuyer les larmes qui ne voulaient pas s'arrêter, pour ne pas lui laissé paraître le moindre sentiment. Oui, tout ce que tu veux maintenant c'est être neutre. « Laisse-moi te dire que non ! Tu ne m'as pas protégé du tout. Et même si oh bien tout ce que tu me dis est vrai alors tu n'as fait qu'empirer les choses, tu n'aurais jamais dû me le dire. » Tes mains deviennent moites, tu le sens la colère gronde et tu t'apprêtes à l'évacuer sans retenue. Haussant légèrement le ton, tu renchéris. « Tu penses sincèrement que t'en occuper a eu un effet quelconque sur lui ? Non ! La première chose qu'il faisait en entrant à la maison c'était de chercher sa bouteille ! Chaque soir, chaque matin, chaque moment de la journée il buvait. Et j'avais beau me débarrasser de ses foutues bouteilles, il finissait toujours par en trouver une. » L'image de toi gardant tout contrôle de la situation, c'était tout simplement évaporer dès le moment où tu t'es mise à évoquer l'alcoolisme de ton père suite à la mort de ta mère. Passant la main dans tes cheveux, tu ne contrôles plus rien de ton corps, les larmes s'imposant toutes seules. « Alors, ne viens pas me dire que tu as joué les super-héros pour mon bien, parce que j'ai tout vécu ! À 15 ans alors que je venais de perdre ma mère, j'ai eu l'impression de perdre mon père. De tout perdre en fait, plus que tu n'étais plus là. Bravo Edd, je n'ai pas été affecté du tout. » Épuiser par tout ça tu te laisses tomber sur le lit, tu ne veux pas te retrouver à côté de lui. « Tu peux m'expliquer pourquoi avoir fourni tant d'effort si ce n'était pas pour être avec moi ? Parce que Edd, j'avais vraiment besoin de toi. Dès l'instant où j'ai su qu'elle était morte, je suis venue chez toi pour pleurer sur ton épaule mais tu n'étais pas libre. Je t'ai vu ce soir-là avec cette fille. » Les mains sur ton visage, tu te hais de lui avoir fait cette confession. Tu ne voulais pas jouer à son jeu, tu ne voulais pas lui montrer la moindre compassion. Pour après ses révélations, tu as besoin de comprendre. Car oui il a voulu te protéger mais ça n'explique pas le changement brut de comportement de ton ancien ami. « J'vais pas te mentir, j'ai eu mal, car je comptais sur toi, mais je n'ai pas voulu t'embêter et je suis partie sachant que le lendemain je te verrais et que je pouvais compter sur toi. La plus grosse erreur de ma vie d'y avoir cru ne serait-ce qu'un instant, hein ? » Au timbre de ta voix, tu trembles tout en étant plutôt froide. Maintenant que vous étiez dans les moments de vérités, tu ne comptais pas fuir sans obtenir de réponse à tes questions. « Oui, la seule personne ayant pu me comprendre m'a tout simplement éjecter de sa vie sans préavis. Alors, oui tu voulais que mon père reste fort pour moi, que je compte sur lui sauf que non c'était tout le contraire, je l'entendais pleurer, boire à tout bout de champ jusqu'au point où il avait fini par me prendre pour elle. Donc sa mort m'a affecté et comme tu peux le voir elle m'affecte toujours ! » Sans souffle, tu reprends un peu d'air. Séchant une nouvelle fois tes larmes, tu te lèves et te mets face à Edd, à sa hauteur. Plongeant ton regard dans le sien, tu lui prends la main et lui lâche à bout de souffle. « Maintenant réponds moi, t'étais où ? »
Sujet: Re: tu parles d'un héros - sea. Dim 20 Mai - 16:58
Je venais de commencer à me livrer, tout se bousculait dans mes sentiments, l'anxiété prenait la place à la tristesse, qui avait elle-même pris la place de la colère. Quand elle me frappa, je ne cherchais pas à me défendre, j'étais simplement sous le choc. Sa force, la puissance de cette claque me faisait comprendre à quel point cette discutions la rendait dingue. Tout comme moi. Qui devenait de plus en plus faible. Parce que tu penses que tu m'as protégé Edd ? cria-t-elle, des larmes accompagnant ses paroles. Je la regardais se réveiller, et restais immobile. Le visage contre le mur, les doigts crispés. Ma respiration était bruyante, saccadée. Putain, j'avais envie de hurler, et de me laisser tomber contre le sol. Je comprenais tout ce que j'avais fait endurer à Sea, j'en avais toujours été conscient, mais l'entendre me faisait mal. Laisse-moi te dire que non ! Tu ne m'as pas protégé du tout. Et même si oh bien tout ce que tu me dis est vrai alors tu n'as fait qu'empirer les choses, tu n'aurais jamais dû me le dire ajouta-t-elle. J'avais la sensation, qu'au fil de ses paroles, on m'enfonçait contre le sol, et que quelqu'un m'écrasait telle une merde contre le bitume. J'étais, clairement, coupable de tout. Tu penses sincèrement que t'en occuper a eu un effet quelconque sur lui ? Non ! La première chose qu'il faisait en entrant à la maison c'était de chercher sa bouteille ! Chaque soir, chaque matin, chaque moment de la journée il buvait. Et j'avais beau me débarrasser de ses foutues bouteilles, il finissait toujours par en trouver une continua-t-elle, augmentant la tonalité de sa voix. J'ai tout fait pour l'aider murmurais-je, fatigué de combattre contre elle. Je plaquais les paumes de mes mains sur mes yeux, et je chassais ses larmes qui me collaient à la peau, et qui me rendait mal à l'aise. Je prenais une longue respiration, et laissais tomber mon front contre mes genoux, j'étais à deux doigts de craquer, à nouveau. Alors, ne viens pas me dire que tu as joué les super-héros pour mon bien, parce que j'ai tout vécu ! À 15 ans alors que je venais de perdre ma mère, j'ai eu l'impression de perdre mon père. De tout perdre en fait, puisque tu n'étais plus là. Bravo Edd, je n'ai pas été affecté du tout ajouta-t-elle. Tu peux m'expliquer pourquoi avoir fourni tant d'effort si ce n'était pas pour être avec moi ? Parce que Edd, j'avais vraiment besoin de toi. Dès l'instant où j'ai su qu'elle était morte, je suis venue chez toi pour pleurer sur ton épaule mais tu n'étais pas libre. Je t'ai vu ce soir-là avec cette fille. Ses paroles, toutes, me faisaient mal. Celle-ci m'obligea à froncer les sourcils, quelle fille ? Tout me remontais à la tête, d'un coup. L'annonce du décès de sa mère, mon énervement, puis cette tristesse qui m'avait alors envahit, cette pétasse que j'avais décidé de faire venir moi pour me soulager. Crétin. J'ai toujours agit comme un con, ne pensant qu'à moi-même. Putain. J'étais sincèrement choqué par cette révélation, je n'en savais rien, et pourtant, j'aurais du savoir à l'instant où j'étais appris pour sa mort qu'elle allait avoir besoin de moi. J'vais pas te mentir, j'ai eu mal, car je comptais sur toi, mais je n'ai pas voulu t'embêter et je suis partie sachant que le lendemain je te verrais et que je pouvais compter sur toi. La plus grosse erreur de ma vie d'y avoir cru ne serait-ce qu'un instant, hein ? souffla-t-il. Je n'osai pas bouger, je n'osai pas me redresser de peur de me réceptionner une nouvelle claque, douloureuse. J'avais à présent le souffle coupé, j'étais tétanisé par autant de révélations. Oui, la seule personne ayant pu me comprendre m'a tout simplement éjecter de sa vie sans préavis. Alors, oui tu voulais que mon père reste fort pour moi, que je compte sur lui sauf que non c'était tout le contraire, je l'entendais pleurer, boire à tout bout de champ jusqu'au point où il avait fini par me prendre pour elle. Donc sa mort m'a affecté et comme tu peux le voir elle m'affecte toujours ! Parler de son père m'agaçait, je savais ce que j'avais fait, j'étais persuadé d'avoir réussi à faire partie cette passion dévorante qu'il possédait pour l'alcool. Mais finalement, je réalisais que, comme tout ce que je touchais, j'avais échoué. Sous-merde. Elle se rapprocha de moi, je déposais mon regard dans le sien. Maintenant réponds moi, t'étais où ? Boum, c'était le dernier, celui qui te mets K.O. et qui t'empêches de te relever. Je n'arrivais plus à parler, je ne voulais pas me forcer à articuler quoi que ce soit. Je pleurais, silencieusement. Mes doigts attrapèrent ses poignets, et je m'y accrochais, déçu envers moi-même. Pourquoi avais-je agit ainsi, pourquoi ? Arrêtes murmurais-je, c'était presque inaudible, c'était pathétique. Je n'étais pas en droit de lui demander cela, et pourtant je le faisais. Arrêtes redis-je, cette fois-ci d'une voix plus forte, presque criante. Je la repoussais, et me relevais, les jambes tremblantes. Je suis désolé, putain déclarais-je avant de m'en prendre à mon étagère, tout tomba, rien n'étais épargné. Coupes, cds, paquets de cigarette, livres, et autres conneries. Rien n'étais épargné. La colère qui me traversait n'allait pas s'arrêter aussi facilement. J'attrapais tout ce qui se trouvait en ma possession, et les faisait balader à travers la pièce. Je les balançais avec rage, et grognais à chacun de mes gestes. Ça, c'était avant que je commence à frapper contre le mur, mes genoux cognant dedans, ma tête, mes coudes, mes doigts. J'en saignais, mais j'avais besoin de me faire mal, et de déclencher une douleur physique. Je frappais, sans cesse, par besoin de m'épuiser, par besoin de me vider de toutes ses émotions négatives. Je suis désolé, tu entends ? gueulais-je, en pleurant. Brusquement, je tombais contre le mur, ma tête était explosée. Je n'ai jamais voulu ton mal, Sea, jamais déclarais-je, essoufflé. ... mais c'est tout ce que j'ai pourtant provoqué, ... excuse-moi ajoutais-je, c'était simple, trop simple. Mais j'ai toujours agit ainsi, simplement.
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Sujet: Re: tu parles d'un héros - sea. Dim 20 Mai - 20:14
effusion d'arôme.
Edd te demande de t'arrêter, il ne répond toujours pas à ta question. Il fuit à vrai dire et ça t'exaspère au plus haut point. Il est lâche voilà tout. « Je suis désolé, putain » Cri-t-il avant de tomber dans une rage folle. Le voir fou de rage à ce point avait le don de te faire peur dans ton coin, dans la pièce tout giclé dans tous les sens. Tu ne te doutais pas de ton pouvoir sur lui, tu savais qu'il avait le don de te mettre à bout, mais toi le mettre dans cet état était presque impensable. N'ayant plus rien à disposition à éclater, tu le vois se violenter tout seul. S'en est effrayant, jamais tu ne l'avais vu comme ça. Ne supportant plus la vue de cette scène, tu te lèves brusquement allumant la lumière dans la chambre au passage. Avec stupéfaction, tu le retrouves complètement dégoulinant de sang. Il est clair que frapper dans un mur avait son petit effet. « Je suis désolé, tu entends ? » Hurle-t-il à ton encontre tout en laissant des larmes coulaient sur son visage. Enfin, il s'épuise et s'arrête se glissant contre le mur. Face à toi, tu le reconnais plus. « Je n'ai jamais voulu ton mal, Sea, jamais... » Tente-t-il de te dire entre sa respiration saccadé. « Mais c'est tout ce que j'ai pourtant provoqué, ... excuse-moi. » Simple et précis, pour la première fois ses mots sortaient de la bouche de Edd. Autrefois, tu aurais pu en être flatté mais aujourd'hui ses mots te répugnent. Tu le trouves pitoyable, lâches, il ne s'assumait pas, mais surtout il n'assumait pas ses actes. Toi qui le regardes de la porte de sa chambre, tu t'approches de lui. Lui relèves la tête et remercie pour la deuxième fois de la soirée sa tendre joue. Mais cette fois ce n'était pas pour les mêmes raisons que tout à l'heure. « Arrêtes de pleurer et soit un homme pour une fois. » Déclares-tu avec rage. Oui son comportement t'énervait, tu trouvais ça presque facile, trop facile. « Maintenant va t'asseoir sur ton lit tout de suite. » Tu savais qu'il n'allait pas riposter, il n'était pas dans son état pour rouspéter tes ordres. Profitant qu'il t'écoute, tu vas dans la salle de bain afin d'en sortir avec la trousse à pharmacie. Quand tu reviens, tu avais raison et le retrouve sur son lit. Tu l'observes un moment avec toutes ses blessures. Ça te fait tout drôle car tu n'as jamais pensé que Edd pouvait perdre son contrôle, tu n'as même jamais pensé que ton histoire de famille l'avait affecté. Aujourd'hui tu en apprenais plus sur lui, que tu n'en avais appris lors de toutes ses années. Le fixant tout en étant dans tes pensées depuis un petit bout de temps, tu n'avais même pas remarqué qu'il en faisait de même. Un instant tu te sens rougir avant d'emboiter le pas pour être debout face à lui qui est assit sur le lit. De la trousse à pharmacie tu en sors du coton que tu imbibes d'alcool. Ne cherchant pas la douceur dans tes gestes, tu ne te prives à essuyer ses plaies avec force. Tout en t'occupant de désinfecter ses plaies, tu te surprends à lui adresser la parole dans un calme que tu n'avais plus eu face à lui depuis bien longtemps. « Ça me manque d'être ton ami, tu sais ? Enfin, je veux dire depuis tout à l'heure je te reproche beaucoup de choses mais en fait c'est ton amitié qui me manque c'est tout con. N'empêche que tu n'as toujours pas répondu à ma question et je conseille vraiment de le faire si tu ne veux pas que je recommence à m'énerver. » Achèves-tu en appuyant encore fort sur le coin de sa lèvre sans t'en rendre compte, preuve que ça commençait légèrement à te taper sur le système le fait qu'il évite de t'en parler. « Tu peux tout me dire, je peux tout encaisser après tout un de plus ou un de moins, j'ai envie de dire que ça ne me fait plus rien. Mais dis-moi par pitié, j'ai juste besoin de comprendre. Est-ce que j'ai fait quelque chose de mal ? Enfin je sais pas. Puis arrêtes de bouger si tu veux que je finisse rapidement ! Tu ne peux t'en prendre qu'à toi même toute façon. »
Sujet: Re: tu parles d'un héros - sea. Mar 29 Mai - 18:38
Elle s'approcha de moi, relevant mon visage, je me sentais pathétique. Trop pathétique. Je laissais un long soupire, et accrochais mon regard au sien. Cela me piquait les yeux, et je n'y voyais pas forcément grand chose. Arrêtes de pleurer et soit un homme pour une fois lâcha-t-elle, sèchement. Maintenant va t'asseoir sur ton lit tout de suite m'ordonna-t-elle, je me levai alors, me posant sur le bord de mon lit. Je glissais la paume de ma main contre mon front, j'avais mal, mais restais cependant silencieux car je ne souhaitais pas me montrer faible une fois de plus. Elle me laissais seule, et j'espérais alors qu'elle quitte la maison, rapidement. J'avais à présent envie de me sentir seul, sans présence susceptible de me bouleverser davantage, et de m'enfoncer davantage dans ma connerie. Les minutes passèrent, et je soupirais de la revoir passer le pas de ma porte. D'un autre côté, c'est ce que j'espérais, mais pas ce dont j'avais envie pour moi, pour nous. Je restais vide d'expression, gêné de mettre mis dans une telle colère. Je savais cet acte puérile, et stupide. Elle pouvait en rire, elle pouvait se moquer de moi autant qu'elle le désirait, je n'avais clairement pas mon mot à dire là-dessus. Rapidement, elle soignait mes plaies. Je serrais les dents, à cause de la douleur provoquée par le désinfectant. Ça me manque d'être ton ami, tu sais ? Enfin, je veux dire depuis tout à l'heure je te reproche beaucoup de choses mais en fait c'est ton amitié qui me manque c'est tout con. N'empêche que tu n'as toujours pas répondu à ma question et je conseille vraiment de le faire si tu ne veux pas que je recommence à m'énerver me déclara-t-elle, avant d'appuyer sur le coin ce ma lèvre. J'en resserrais mes poings. Elle se vengeait, et faisait passer sa colère à travers ses gestes censés me soigner, et non me blesser davantage. Mais, étais-je réellement en droit de me plaindre cette douleur ? Pas franchement. Elle était si petite face à tout ce que j'avais pu lui faire. Espérer voir les choses s'arranger entre nous était une preuve de naïveté, j'étais tout gâché, et ne pouvais pas réparer ce lien déjà bien éclaté que nous possédions. Tu peux tout me dire, je peux tout encaisser après tout un de plus ou un de moins, j'ai envie de dire que ça ne me fait plus rien. Mais dis-moi par pitié, j'ai juste besoin de comprendre. Est-ce que j'ai fait quelque chose de mal ? Enfin je sais pas. Puis arrêtes de bouger si tu veux que je finisse rapidement ! Tu ne peux t'en prendre qu'à toi même toute façon ajouta-t-elle. J'en ravalai doucement ma salive, et regroupais mes doigts entre eux-même. Je me savais faible, et impuissant ; je ressentais d'ailleurs le besoin d'être sincère, et de cesser d'échapper à la vérité, de cesser de lui échapper en prétextant des conneries. C'est moi, le problème, ... pas toi murmurais-je, sachant que j'allais probablement la faire rire. Cela semblait tellement basique de lâcher une réplique telle que celle-ci, il me suffisait de rajouter qu'elle ne me valait pas pour tomber dans le cliché de l'homme con. Et pourtant, c'est ainsi que je ressentais notre situation. J'ai changé, cela m'a échappé, et je me suis enfuis. La raison m'échappait encore, qu'étais-je censé lui répondre aussi ? J'ai culpabilisé de ne pas être là pour toi, pour le décès de ta mère, et plutôt que de m'excuser j'ai préféré m'éloigner. Je n'ai pas assumé d'avoir changer, et de t'avoir délaissé. Puis, ... c'est con, mais, ... te faire chier, ça, ça reste un moyen de rester proche de toi soufflais-je, alors, d'une voix à la tonalité faible. Elle désirait de la sincérité, je lui en donnais. Croyez-moi, ce n'était ni agréable, ni simple de s'avouer une vérité encore douloureuse pour soi-même. Je l'avais abandonné, durant l'une des épreuves les plus difficiles à traverser, et la seule excuse que j'avais à lui donner : j'ai changé. Tu es la seule qui a autant d'emprise sur moi, Sea. Tu es la seule que j'ai envie de défendre, et de protéger. Je fais seulement tout le contraire de ça, si on oublie ton père, et encore, j'ai même échoué avec lui murmurais-je, j'étais lent, et monotone. Qui pourrait être joyeux d'une telle discutions ? Tout ce qui se déroulait entre nous, depuis le début de notre altercation, était basé sur une tension, puissante. Tu me manques, aussi, Sea ... Tu as toujours été présente pour moi, toi. Même après t'avoir traité comme une conne, t'es restée la même. Attentionnée, sensible, bref, ... lâchais-je, c'était quasiment inaudible. Putain, ce que je pouvais détester être sincère, l’honnêteté, cela ne faisait clairement pas partie de mes qualités. Après, je comprend que t'ai plutôt envie de me foutre une claque, que de me serrer dans tes bras. Comme tu l'as dit, je ne peux m'en prendre qu'à moi-même. Mais, tu restes la seule, que je considère comme différente, ... et je ne vois même pas l'intérêt de te dire ça si ce n'est pour me rendre encore plus con soufflais-je avant de repousser ses mains et de frotter mes yeux avec les paumes de mes mains. Je me relevais alors, et récupérais la trousse de pharmacie. Merci, quand même lui soufflais-je, quand même.
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Sujet: Re: tu parles d'un héros - sea. Dim 3 Juin - 22:43
effusion d'arôme.
« C'est moi le problème... Pas toi. » Ton regard se pose sur lui avec un air étonné ne t'attendant pas à cette réponse de sa part. En fait tu n'attendais aucune réponse tout cours, tu pensais qu'il allait fuir comme d'habitude. Tu soupires continuant à effleurer ses paies avec le coton imbibé d'alcool. « J'ai culpabilisé de ne pas être là pour toi, pour le décès de ta mère et plutôt que de m'excuser j'ai préféré m'éloigner. Je n'ai pas assumé d'avoir changé et de t'avoir délaissé. Puis, ... c'est con, mais, ... te faire chier, ça, ça reste un moyen de rester proche de toi. » Echappe-t-il avec vérité. La vérité, un mot que tu n'as jamais eu la chance de connaître. S'en était même étonnant qu'il se confie de la sorte. Tes yeux se baissent, tu ne préfères pas croiser son regard, car tu sais cette emprise qu'il a sur toi. Une emprise dévastatrice qui t'a valu a de nombreuse reprise de te faire couler des larmes. Oui il était tellement important pour toi, que tu avais accepté de jouer à son jeu tout simplement pour le garder près de toi, car oui vous n'avez peut-être pas été les meilleurs amis du monde durant ses deux dernières années, mais tu as toujours pu garder le contact. « Tu es la seule qui a autant d'emprise sur moi, Sea. Tu es la seule que j'ai envie de défendre et de protéger. Je fais seulement tout le contraire de ça, si on oublie ton père et encore, j'ai même échoué avec lui. » Lâche-t-il, désemparé. « Tu me manques, aussi, Sea ... Tu as toujours été présente pour moi, toi. Même après t'avoir traité comme une conne, t'es restée la même. Attentionnée, sensible, bref, ... » Ajoute-t-il te laissant sans voix par la même occasion. Immobile t'en lâche le coton que tu as en main, les larmes aux yeux. Ses mots sortis de sa bouche, tu les attendais depuis tellement longtemps que tu as finis par abandonner la partie. Certes tout deux passez votre temps à vous engueuler, mais ses mots c'est que tu avais voulu les entendre, tu as toujours souhaité qu'il te dise à quel point tu étais spéciale pour lui tout comme il était spécial pour toi. Soupirant, tu trembles. Glissant tes mains dans ses mains tu t'assois à ses côtés et tu attends. Tu attends de te réveiller, de te rendre compte que tout ceci n'était un rêve et qu'Edd ne s'excusait pas, qu'au contraire il était resté ce parfait petit connard auquel tu t'étais tant habitué. « Après, je comprends que t'ai plutôt envie de me foutre une claque, que de me serrer dans tes bras. Comme tu l'as dit, je ne peux m'en prendre qu'à moi-même. Mais, tu restes la seule, que je considère comme différente, ... et je ne vois même pas l'intérêt de te dire ça si ce n'est pour me rendre encore plus con » Dit-il tout en se relevant, repoussant légèrement tes mains. Toi, t'es comme paralysé, tu n'arrives pas à bouger de ce lit. D'un coup, tu en as beaucoup trop encaissé, tu n'étais pas préparé à te retrouver face à ce Edd, non du tout. S'emparant de la trousse à pharmacie, il te remercie d'avoir pansé ses plaies. Stupide que tu es, tu ne réagis toujours pas et le regarde quitter la pièce. Repensant à tout ce qu'il venait de t'avouer, tu te lèves d'un bond et sors de sa chambre. Tu tombes nez à nez avec Edd, ne le quittant pas du regard. Face à lui, tu lui prends délicatement la main et laisse échapper quelques larmes. « Je... Merci de ta sincérité, tu ne sais pas à quel point ça représente énormément pour moi. » Murmures-tu d'une voix douce avant d'enchaîner. « J'ai vraiment l'impression que tout s'effondre autour de moi, plus j'avance et plus j'ai besoin de sa présence. Il y a tellement de questions auxquelles je n'ai pas de réponse à commencer par toi. » Détournant ton regard, tu lâches ses mains honteuse d'avance par la vérité qui allait sortir de ta bouche. « Oui, toi Edd. Parce que tout est confus à ton sujet dans ma tête. A la fois je t'en veux et à la fois je ne désire qu'une chose, être en ta compagnie. Tu me consumes et ça me fait peur. » Lâches-tu telle une bombe. Dans ton esprit, tu ne comprends pas ce qu'il s'y passe. Cette soirée, tu ne t'y attendais vraiment pas. Puis la faiblesse avec laquelle tu te montres, ne te ressemble en rien. S'en est effrayant de voir l'emprise qu'il porte sur toi. Te tortillant dans tous les sens tu renchéris. « Je... J'ai eu mal le jour où je t'ai vu avec cette fille. Sur le moment, j'ai pensé que c'était dû à l'annonce de la mort de ma mère et que j'avais besoin de toi, mais en fait non, j'ai pleuré parce que j'aurais voulue être cette fille. Je ne sais pas si aujourd'hui je désire toujours être cette fille, mais je crois qu'à l'époque j'aurais voulu l'être. Alors, ne remets pas toute cette faute sur toi. » Reprenant ton souffle un instant, tu continues sur ta lancée. « Je suis désolée Edd. Désolée de t'avoir aimé, désolée de t'avoir imposé ma présence, désolée tout simplement. » Ravalant tes larmes, tu le laisses sur place, cherchant ton sac afin de rentrer chez toi.
je ne suis vraiment pas satisfaite mais vraiment pas.
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Sujet: Re: tu parles d'un héros - sea. Dim 10 Juin - 17:32
Je me dévoilais, laissais tomber ce masque qui me collait depuis longtemps au visage. J'en perdais mon souffle, j'étais déséquilibré. Notre discutions me faisait passer par de nombreuses sensations, toutes aussi fatigantes et éprouvantes. La liberté de s'être livré, s'envola vite, en la voyant quitter rapidement la pièce. J'en tombais, de haut. J'avais espoir d'une parole venant d'elle, un geste susceptible de me faire comprendre que j'avais répondu à ses attentes. Une belle connerie. Je comprenais mieux ce que je lui avais fait subir. Cette stupide, et naïve espérance. Je ne méritais que ce que j'avais provoqué. Je laissais passer quelques instant avant de sortir de ma chambre, je ne savais pas où aller, mais je m'y dirigeais, silencieux. Jusqu'à tomber face à Sea. J'en lâchais un soupire, presque rassuré de la savoir toujours présente. Je me surprenais à vouloir la serrer dans mes bras, tout en murmurant de nouveau que j'étais désolé. Au lieu de ça, je la regardais, et restais vide, comme toujours. Je... Merci de ta sincérité, tu ne sais pas à quel point ça représente énormément pour moi me murmura-t-elle, j'en esquissai un sourire, minuscule mais représentatif de cette minime joie qui me traversait, telle une vague qui arrivait sur le sable : bref et court, mais intense. J'ai vraiment l'impression que tout s'effondre autour de moi, plus j'avance et plus j'ai besoin de sa présence. Il y a tellement de questions auxquelles je n'ai pas de réponse à commencer par toi m'avoua-t-elle, le regard évasif. Je m'en voulais, une fois de plus, de réaliser que j'avais été le plus grand con qu'il puisse exister en la laissant seule, à face à une épreuve aussi douloureuse que le décès d'une mère. Oui, toi Edd. Parce que tout est confus à ton sujet dans ma tête. A la fois je t'en veux et à la fois je ne désire qu'une chose, être en ta compagnie. Tu me consumes et ça me fait peur. continua-t-elle, j'en fronçais les sourcils, surpris. Pourquoi l'étais-je, puis qu’après tout, c'est tout ce que j'ai toujours désiré, la rendre dingue. Ça n'avait rien d'aussi plaisant que ce que j'avais voulu. Je... J'ai eu mal le jour où je t'ai vu avec cette fille. Sur le moment, j'ai pensé que c'était dû à l'annonce de la mort de ma mère et que j'avais besoin de toi, mais en fait non, j'ai pleuré parce que j'aurais voulue être cette fille. Je ne sais pas si aujourd'hui je désire toujours être cette fille, mais je crois qu'à l'époque j'aurais voulu l'être. Alors, ne remets pas toute cette faute sur toi. Cette dernière révélation me tétanisais. Je ne pensais pas entendre un jour ces paroles, je ne savais pas comment les interpréter, quoi en tirer. Je ne pouvais seulement pas m'empêcher de me dire que si elle était entrée dans ma chambre, criante, tout aurait été différent. Je n'aurais pas été le même. Putain. Sea ... soufflais-je, difficilement. Je ne voulais pas qu'elle s'accuse de quoi que ce soit. Je suis désolée Edd. Désolée de t'avoir aimé, désolée de t'avoir imposé ma présence, désolée tout simplement termina-t-elle, avant de repartir aussi rapidement que cette confession. Putain soufflais-je, une fois de plus très perturbé. Je ne voulais pas que ce discours soit la fin de notre discutions, je ne voulais pas que cela se termine ainsi. J'étais clairement bouleversé par tant de révélations, mais je ne voulais pas la laisser s'échapper avec la conviction d'être également coupable de cette distance que j'avais, moi seul, déclenché entre nous. Je me redressais, et retournais auprès d'elle. Mon bras se glissa autour de sa taille, mon front contre l'arrière de son crâne. Je l'empêchais de s'éloigner. J'avais déjà fait ce geste envers elle, mais je n'avais auparavant pas eu les même envies. Là, j'étais animé par le besoin de la rassurer, et de lui faire comprendre qu'elle n'avait pas besoin de s'excuser. S'il te plait, écoutes-moi, une dernière fois soufflais-je, tout en ravalant ma salive. Je ne veux pas que tu sois désolée, tu n'as pas le droit de l'être, et de ramener une part de la faute sur toi. Ta présence, tu ne me l'as jamais imposé, et je l'ai toujours apprécié. Tes sentiments, c'est pareil. Tu savais qu'ils étaient réciproques, alors ne t'excuses pas pour ça, s'il te plait. Putain lui murmurais-je, paupières fermées. C'était plus simple de parler sans avoir à croiser son regard, lourd en sentiments. Promets-moi que tu vas arrêter ça, de t'excuser pour les autres, d'être trop gentille. Penses davantage à toi, plutôt que de vouloir trouver une solution pour tous. Tu n'as pas besoin d'assumer les conséquences de mes conneries à me place, Sea ajoutais-je avant de redresser mon visage, mon menton se calant contre son visage. Je ne savais pas pourquoi je continuais de la serrer dans mes bras, mais j'avais dans le fond, peur, qu'elle tombe, pour ne je sais quelle raison. Promis ? terminais-je alors. Je ne le lâcherais qu'après l'avoir entendu m’assuré que oui, elle allait arrêter de se poser en tant que coupable d'une partie du problème que connaissait notre relation.
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tu parles d'un héros - sea.
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