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MessageSujet: you can sleep when you're dead ζ edd   you can sleep when you're dead ζ edd EmptyLun 30 Avr - 19:15

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    Je suis affalée sur mon pieu, à me demander encore et toujours ce que je fous là. J’aurais pu sortir. J’aurais dû sortir dès que j’ai entendu Edd claquer la porte de la maison en fin d’’après-midi. Mais j’avais eu la flemme, ce genre de flemme qui vous prend aux tripes et qui vous lâche plus, qui vous retient en otage sur le canapé, la télécommande de la télévision dans la main. J’ai passé ma journée à zapper comme une conne, et à me foutre de la gueule de gens inconnus. Ma vie ne doit pas être meilleure que la leur, mais je ne me pose même pas la question. J’ai enchaîné les clopes, et quand j’avais le courage, je me roulais un joint. J’en ai pas eu beaucoup. Je sais pas l’heure qu’il est quand j’entends du bruit au rez-de-chaussée, je m’en fous complètement, je sais simplement qu’il fait nuit noir, qu’on est passé au jour d’après, et que mes yeux doivent être explosés à être trop restés accrochés à l’écran. Je sais qui est là, la question se pose même pas. Big bro’ is back. Et apparemment, vu le bruit qu’il fait, il doit pas être au meilleur de sa forme. Je bouge pas, mes pupilles ne se détachent pas de la télévision. Qu’il se démerde avec ses conneries. Cette idée a dû rester dans mon esprit durant un centième de secondes avant que finalement je ne lève mon cul de mon lit, et je descende discrètement en soupirant. Certes, les parents se doutent bien de ce que fait leur fils, mais autant pas leur en donner la preuve en image ce soir. Et puis je suis certaine qu’en rentrant ici, Edd était persuadé que je serais là pour l’aider. Parce que je le suis toujours. Faut pas chercher à comprendre. Je patiente deux secondes en bas des escaliers pour observer l’état du cadavre que j’ai devant moi. Il est tellement défoncé que ça me pique les yeux. J’abandonne l’idée de le faire monter dans sa véritable chambre, on se contentera d’une chambre d’amis en bas, et qu’il n’ose même pas de se plaindre. Je le rejoins en vitesse, et passe rapidement un de ses bras au-dessus de mes épaules. La frêle gamine qu’on peut imaginer que je suis se trouve en fait être plus musclée qu’on ne l’imagine. A force de porter le basketteur, voyez le genre ? « Si les parents te voyaient, ils te déshériteraient sur le champ. » Je me permets un brin d’humour parce que dans son état je sais qu’il n’est pas prêt à me courser dans la maison pour me faire ravaler mes paroles. C’est le bon côté de le récupérer défoncé. Première étape : l’emmener jusqu’au pieu, où je pourrais m’occuper tranquille de lui sans que son poids ne me pèse dessus. Ne voyez rien de pervers là-dedans. On avance à une vitesse si lente que j’aurais pu m’endormir vingt fois avant qu’on ait fait dix mètres. Si je ne savais pas mes parents en train de dormir à l’étage, j’aurais été capable de crier comme ces connes de cheerleaders pour l’encourager à bouger son cul. Malheureusement, mes parents se trouvent à l’étage. « Bon alors Edd, pas une demoiselle à ton bras que tu pourrais dépuceler ce soir ? Ou alors c’est déjà fait mais pas chez nous. » Faut bien faire un brin de conversations, parce qu’un silence de mort tout le long du chemin, c’est pas vraiment intéressant. Et puis avec sa fonce, ses paroles risquent de valoir le coup d’être entendues. Je l’aime mon frère, ne vous méprenez pas, sans doute même un peu trop. Mais il est franchement très amusant de parler de trucs de ce genre avec lui quand il est comme ça, parce que souvent, il ne s’en souvient pas le lendemain. Habituellement, on parle pas, on se regarde et c’est suffisant. Là, j’ai réellement besoin de me divertir après la soirée pourrie que j’ai passé. « Encore un peu de courage, on y est presque. » Je m’encourage toute seule, parce qu’Edd doit réellement se foutre de ce que je peux bien lui dire, tant que je l’aide. A l’heure qu’il est, tout ce qui compte, c’est d’atteindre le pieu et pouvoir s’y affaler afin de s’endormir enfin tranquillement jusqu’à la prochaine cuite.


Dernière édition par Joey Wilkes le Mar 1 Mai - 18:42, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: you can sleep when you're dead ζ edd   you can sleep when you're dead ζ edd EmptyMar 1 Mai - 13:15

Jordan, Nashad, moi. Un peu d'alcool, d’ecstasy, et autres drogues. Deux, trois petits culs, quelques paires des seins. Une bonne soirée, quoi. Peut-être même trop. Je rentrais, sans réellement savoir comment j'avais réussi à trouver le chemin du retour ; l'habitude, probablement. J'ouvrais la porte, bruyamment. Mes parents ? Futiles détails. Ils s'en foutaient, et ne se préoccupaient plus réellement de ce que je faisais. Ils ignoraient, tout simplement. Après tout, je tentais de me comporter comme un bon enfant face à nos voisins, ou en présence du reste de notre famille. En ce qui concerne le reste, je les emmerde plus qu'autre chose. Bref, je m'avançais, jusqu'à ce que Joey débarque. Si les parents te voyaient, ils te déshériteraient sur le champ glissa-t-elle, taquine. Je grommelai-je quelques insultes, charmantes, et en tout genre. J'étais habituée par ces remarques visant à me rappeler combien je n'étais qu'un sombre déchet. Jo, savait comment s'y prendre. Bon alors Edd, pas une demoiselle à ton bras que tu pourrais dépuceler ce soir ? Ou alors c’est déjà fait mais pas chez nous souffa-t-elle, j'arquais un sourcil, pétasse. Elle savait comment me réveiller, en deux secondes. C'toi qui aurait bien besoin de te prendre un truc dans le cul lui répondis-je. Sinon oui, elle était bonne, bonnet C, petit cul, flexible, acceptable quoi. Je pense qu'elle a bien joui, même ajoutai-je. J'étais parfois dégueulasse dans mes propos, mais c'est ce qu'elle cherchait à entendre venant de moi, non ? Au pire, tant pis. Je marchais, c'était douloureux. Putain, j'avais l'impression d'être dans les derniers éprouvants kilomètres de pékin express. Joey m’encouragea cependant, me rappelant que nous étions bientôt arrivé. Oui, mais où ? Ah, si. Je sentais la poignée de la porte, l'abaissais et entrais dans la chambre d'amis. Je me laissais aussitôt tomber sur mon lit, la tête en premier. Tu me déshabilles ? lui demandai-je avant de rouler sur le dos. Joey, la seule femme à qui je pouvais dire " je vais te baiser " sans penser le véritable sens de ce propos. Joey, tu fais ça, et j'accepte de répondre à toutes tes questions murmurai-je avant de plaquer mes mains sur mon propre torse. Je ne savais pas pourquoi je lui proposais ce marché. Probablement parce que nous parlions jamais, et que j'en avais aujourd'hui l'envie. Je ne savais pas si c'était une bonne idée, j'en doute. Seulement, là, dans ce contexte, je n'étais pas en mesure d'opérer la moindre réflexion.
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MessageSujet: Re: you can sleep when you're dead ζ edd   you can sleep when you're dead ζ edd EmptyMar 1 Mai - 19:30

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    « C'toi qui aurait bien besoin de te prendre un truc dans le cul. Sinon oui, elle était bonne, bonnet C, petit cul, flexible, acceptable quoi. Je pense qu'elle a bien joui, même » Entre nous, on perd plus de temps à tenter de former des phrases acceptables pour l'oreille, on s'en tape complet. Après tout, on est entre nous. Et puis, vu le peu de fois où on se parle réellement, quand ça sort, ça vient naturellement Je hausse les yeux au ciel en esquissant une bribe de sourire. Mon frère dans toute sa splendeur. « Si j'avais pas un frère comme toi, t'inquiète pas que je m'en prendrais plus souvent des trucs dans le cul comme tu dis. Mais tes poings doivent les faire fuir. je dis d'un ton très sérieux avant d'en chaîner simplement par un ouais une salope en gros. » Je fais pas dans la demi-mesure, je dis les choses comme elles sont, j'ai pas le temps d'enjoliver, je vois clairement pas l'intérêt. Mon frère se tape des pouffiasses, tant mieux pour lui j'ai envie de dire. Je suis pas sa mère pour lui dire quoi que ce soit. A part peut-être de pas se choper une MST. On met encore quelques minutes pour atteindre la chambre d'amis, et je vois Edd se laisser tomber sur le lit alors que je ferme la porte derrière nous. Un minimum de discrétion, ça fera du mal à personne. Je m'agenouille à ses pieds alors que je l'entends chuchoter quelques mots. « Tu me déshabilles ? » Ca aurait sonné étrange à toute autre oreille que la mienne, mais pour moi, c'est une évidence. Je me demande même pourquoi il me demande ça. Comme si j'allais l'abandonner ici dans sa tenue de baiseur. C'était pas mon genre. « Joey, tu fais ça, et j'accepte de répondre à toutes tes questions» Ces quelques mots me certifient que je fais le bon choix en l'aidant, pour une fois qu'on peut avoir une véritable conversation. Le problème c'est que ça me prend de court, et je ne sais pas vraiment quoi lui demander. A croire que désormais je fais preuve de pudeur avec lui, cette bonne blague. Finalement, je commence par retirer ses chaussures tranquillement, tout en réfléchissant à ce que je pourrais lui demander. Quelques mots s'extirpent difficilement de mes lèvres au bout de quelques secondes, comme si je tentais de les retenir, mais je savais qu'avec moi cela ne servait à rien. « Pourquoi t'essaies pas de te poser avec une meuf ? Et me sors pas des phrases bateaux, ça marche pas avec moi. » Je me place à côté de lui, et commence à déboutonner sa chemise sans aucune honte. Je l'ai déjà vu nu, et réciproquement. Et pas seulement quand on était petits et mignons, encore hier quand il m'a rejoint dans ma douche. Faut pas essayer de comprendre, nous on a compris que ça nous ferait plus perdre du temps qu'entre chose. On est comme ça, point barre.
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MessageSujet: Re: you can sleep when you're dead ζ edd   you can sleep when you're dead ζ edd EmptyJeu 3 Mai - 17:53

Tu me déshabilles ? soufflais-je, musculairement fatigué. Mon esprit était lui, bien réveillé, à l'écoute de son environnement. Putain, je planais encore, ma tête me tournais, mes yeux me picotaient. J'en fermais les paupières, et me forçais à retrouver une respiration correcte. Joey, tu fais ça, et j'accepte de répondre à toutes tes questions ajoutais-je. Pourquoi ? C'est une question à laquelle je n'ai pas de réponses. J'agis, je questionne, mais je réfléchis pas, jamais. Je devrais peut-être songer à le faire, un jour, ça m'éviterais des situations désastreuses, et cette étiquette de connard qui me colle à la peau. Je pourrais devenir un homme bon, simple, et généreux. Tu parles, que des conneries. Je n'y arrivais pas, seulement avec elle, Joey. Une exception, comme tu n'en fais pas d'autres. Je ne la sentais pas me déshabiller, ni même me déchausser. Pourquoi t'essaies pas de te poser avec une meuf ? me demanda-t-elle, j'en rigolais déjà. Sérieusement, Joey ? Cette question était-elle sérieuse ? Et me sors pas des phrases bateaux, ça marche pas avec moi me devança-t-elle. Merde, c'est ce que je comptais faire, je n'avais pas envie d'y répondre. Je n'avais pas envie d'y répondre sincèrement, ou de trouver une réelle réponse pour cette question. J'allais néanmoins tenter de tenir ma promesse, pour une fois. Je regrette déjà d'avoir accepté de répondre à tes questions, pétasse soufflais-je avant de tourner mon corps vers le sien. Mon bras se glissa autour de sa taille, ma tête prenait déjà appui contre son épaule, son bras. Je suis un connard Joey, et je crois que c'est plus simple d'être un connard qu'être un amoureux, tu me comprends ? répondis-je, étais-je sincère ? Oui. Je ne mentais pas, et laissais ce taux de drogues que je possédais dans le corps répondre à ma place à cette question qui me perturbais. Moi, me poser avec une meuf ? J'y avais déjà pensé, à quatre ans. Depuis que mes hormones ont commencé à agir, je ne suis plus franchement le même. Je pense avec ma bite, Joey, pas mon coeur, tu vois. J'ai pas envie que ça change, j'ai pas envie d'avoir mal, de d'venir une fille, t'sais, avec des sentiments terminais-je. Ma main caressais sa petite taille, mes paupières se refermaient. Je n'allais pas m'endormir, je prenais simplement le temps de reposer mon corps, prêt à assumer cette discutions, jusqu'au bout. Et toi ? la questionnais-je, dans un murmure, presque inaudible.
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MessageSujet: Re: you can sleep when you're dead ζ edd   you can sleep when you're dead ζ edd EmptyVen 4 Mai - 12:24

    Je ne sais pas pourquoi cette question est sortie de ma bouche, je ne suis même pas sûre que sa réponse m'intéresse vraiment parce qu'au fond, je crois préférer réellement qu'il se fasse plusieurs filles, plutôt que d'en voir constamment une à la maison. Plutôt mourir. Mais enfin, à mon humble avis, ce n'était aps près d'arriver. Il était trop Edd pour cela, je n'avais pas réellement à m'en faire. Mais je crois que je voulais me rassurer, être certaine que personne ne prendrait ma place, je l'interdisais formellement. Il me traite de pétasse, et je laisse échapper un léger rire, je l'assume complètement. « Je suis un connard Joey, et je crois que c'est plus simple d'être un connard qu'être un amoureux, tu me comprends ? » Je hoche simplement la tête en guise de réponse. Oui, je comprenais réellement. Je le comprenais tout entier en fait, la réponse, maintenant qu'il l'avait énoncée à haute voix, résonne en moi comme si je le connaissais déjà avant qu'il s'exprime. « Je pense avec ma bite, Joey, pas mon coeur, tu vois. J'ai pas envie que ça change, j'ai pas envie d'avoir mal, de d'venir une fille, t'sais, avec des sentiments » Je souris simplement. Il n'a pas tord si on y réfléchit, nous, le sexe féminin, on est trop sujette à ressentir des choses, à tout compliquer. Enfin pas toutes, certaines en particulier. Et ça peut être lassant à force. Il dit les choses clairement, comme à son habitude, chez nous, on ne va pas par quatre chemins. A quoi bon ? C'est plus compréhensible comme ça, et on ne perd pas notre temps en palabres inutiles. « C'est pas forcé que tu souffres quand tu te mets avec quelqu'un. Ca devrait être le contraire, nan ? Nager dans le bonheur, et toutes les conneries du genre. Mais je vois ce que tu veux dire. Mais je comprends, je m'inquiète juste, tu sais, à force d'entendre à la télé des phrases du style : ça cache un mal-être profond et blablabla. » Il allait falloir que j'arrête de regarder ce genre d'émissions, ça nuisait clairement à ma santé mentale. Je souris de ma propre stupidité avant de poser mes yeux sur son visage. Ses yeux se ferment devant moi, et un sourire attendri se pose sur mes lèvres. Je sens sa main sur moi, et c'est rassurant, je sais qu'il est là, bel et bien réveillé, et il sait que je serai là jusqu'à ce qu'il s'endorme. Et plus longtemps encore. « Et toi ? » Je prends le temps de décrocher la boucle de sa ceinture et de lui retirer simplement son jean histoire de réfléchir à la question, avant de reprendre ma place originelle. « Sans doute, parce que j'ai un frère du nom de Edd qui montre ses muscles à chaque mec qui fait mine de m'approcher. Tout ça c'est de ta faute. » Je plaisante pour commencer, parce que c'est plus simple. Puis je finis par hausser les épaules en disant « Je pense que c'est plus une perte de temps qu'autre chose, j'ai mieux à faire que de me prendre la tête sur chacun de mes gestes, ou des siens. Ce genre d'histoires, c'est source de complications. Moi je suis la meuf à côté qui rigole, pas la fille du couple. Oh, et puis il paraît qu'il faut trouver le bon, ça doit pas être encore le cas. » J'ai l'impression d'être une gamine qui croit encore au prince charmant, alors que c'est loin d'être le cas, c'est juste que je ne pense pas avoir vu un mec qui méritait que je m'attarde plus d'une nuit sur lui, voilà tout. Bref, ma main vient naturellement se poser sur son visage, que je caresse tendrement, avant de pencher la tête sur le côté et de lui demander : « Qu'est-ce qu'il s'est réellement passé avec Sea ? » J'ai la base, ils se détestent, et donc indirectement je la déteste aussi, vous savez les liens de la famille, etc. Mais tout ce que je constate c'est qu'un jour, elle squattait ma maison constamment, et inversement, et le lendemain plus rien. Il voulait des questions, j'allais pas choisir les inutiles, je suis pour l'optimisation du temps.
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MessageSujet: Re: you can sleep when you're dead ζ edd   you can sleep when you're dead ζ edd EmptyMar 8 Mai - 13:32

Je lui répondais, sans me préoccuper des confidences que je pouvais lui faire. Après tout, je m'étais moi-même imposé cette stupide règle : parler, se questionner, et répondre, sincèrement. C'est pas forcé que tu souffres quand tu te mets avec quelqu'un. Ça devrait être le contraire, nan ? Nager dans le bonheur, et toutes les conneries du genre. Mais je vois ce que tu veux dire. Mais je comprends, je m'inquiète juste, tu sais, à force d'entendre à la télé des phrases du style : ça cache un mal-être profond et blablabla me répondit-elle, j'en rigolais aussitôt. Un mal-être profond ? Quelle connerie ! Quoi que cette vérité ne m'étonnerais pas en ce qui me concerne ; j'aimais renvoyer une image négative de ma personne aux autres, pourquoi ? Parce que c'était facile, plus simple que d'être bon, et agréable, ou de se poser dans une quelconque relation stable. Et toi ? lui demandais-je, sans réellement envie de lui faire part de mes pensées. Mon bras pris place autour de sa taille, mon visage se posa contre son épaule. Sans doute, parce que j'ai un frère du nom de Edd qui montre ses muscles à chaque mec qui fait mine de m'approcher. Tout ça c'est de ta faute me répondit-elle alors. Je ne trouvais pas la force de relever mon visage, ni même mes sourcils, et je me contentais d'esquisser un bref ricanement. Elle avait raison, je frappais et effrayais tout homme s'approchant d'elle. Je pense que c'est plus une perte de temps qu'autre chose, j'ai mieux à faire que de me prendre la tête sur chacun de mes gestes, ou des siens. Ce genre d'histoires, c'est source de complications. Moi je suis la meuf à côté qui rigole, pas la fille du couple. Oh, et puis il paraît qu'il faut trouver le bon, ça doit pas être encore le cas ajouta-t-elle, j'étais d'accord avec elle, et pour la peine, je caressais du bout des doigts sa hanche. Les caresses qu'elle glissaient sur mon visage m'apaisais, et m'obligeais à me détendre encore plus et davantage que je ne l'étais déjà. Qu'est-ce qu'il s'est réellement passé avec Sea ? lâcha-t-elle. Bam, un ballon dans la gueule, un ! Je regrette déjà notre conversation. Je la repoussais, afin de me retourner. Mon dos lui faisais à présent face, et je cachais mon visage contre l'un de mes avant-bras. Je n'aimais pas penser à Sea, ni même discuter d'elle. C'était un sujet qui provoquait des sensations multiples en moi, des sensations qui me faisaient peur. Joey, les mots Sea et questions ne sont pas compatibles murmurais-je. Putain, je m'emmerde moi-même ajoutais-je, dans un souffle. J'étais énervé de lui avoir proposé cet arrangement, et de m'imposer ce stupide questionnaire. Je n'étais rendu qu'à la deuxième question, et en avais déjà marre de cette sincérité. Sea, je m'en fous, d'accord ? Donc ne m'en parle pas, s'il te plait grognais-je tout en m'étalant davantage sur le ventre, les bras tendus sur les côtés, telle une ravissante étoile des mers. Pourquoi tu me poses cette question, pourquoi tu penses qu'elle est importante ? Pourquoi tu me demandes ça Joey ? la questionnais-je. Saloperie de drogues, dont l'effet ne s'estompait pas. Mes paroles se contredisaient toute seule. Je disais m'en foutre d'elle, mais m'énervais à son propos. Trouvez-moi une logique à mon comportement.
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