NEVER GROW UP → lyhanna

J'étais présentement dans une fête, l'une des meilleurs que je n'avais jamais connu. C'était le genre de fête où tout le monde buvait et fumait sans limite et évidemment, je faisais la même chose qu'eux sans me soucier des conséquences que ça pouvait impliquer. Le temps passait beaucoup trop vite à mon goût et la fête était sur le point de se terminer, malheureusement. J'aurais bien passer encore quelques heures à cette fête, mais ce n'était pas possible. Je regardais ma montre et j'essayais, avec difficulté, de voir quelle heure il était. Il faut dire que dans l'état où j'étais, complètement soûle et droguée, lire et même parler était une chose qui ne se faisait pas aussi facilement que d'habitude. Après quelques secondes, j'avais enfin pu comprendre qu'il était quatres heures du matin. La fête commençait à devenir un petit peu plus tranquille qu'au début, mais je n'avais tout de même plus rien à faire ici . Mes amis étaient parti et j'étais assise sur un divant en train de comater, il était l'heure de rentrer. Je me levais donc, avec difficulté, encore une fois et je sortais de la résidence où j'étais. Heureusement, en même temps, un taxi passait dans le coin. Je l'arrêtais pour monter à l'intérieur de la voiture et en étant plus ou moins compréhensible, j'avais dit au chauffeur l'adresse où j'habitais et dans les minutes qui suivaient, j'étais enfin rendu chez moi. De l'extérieur, je pouvais voir que presque toutes les lumières de la maison était éteinte sauf une ; celle du salon. C'était sans doute mon père, ou mon frère qui s'en faisait encore pour moi étant donnée qu'il était tard et que je n'étais toujours pas rentrée. Lentement, je me dirigeais vers la porte d'entrée de la maison. Une fois dans celle-ci, je pouvais voir que Lyhanna était bien tranquillement assise sur le canapé. Non, mais qu'est-ce qu'elle faisait encore debout à quatres heures trente du matin ? Elle est censée être au lit depuis déjà longtemps. En essayant d'avoir l'air le plus normale que possible, je lui adressais la parole. Ly' ,qu'est-ce que tu fais encore debout à cette heure là ? J'enlevais ensuite mes chaussures en tentant de ne pas perdre l'équillibre.