OLIA & RODRIGO

Dimanche après-midi, pas grand chose à faire, j’étais tranquillement couchée sur mon lit, ressasant de vieux souvenirs en faisant défiler les photos sur mon ordinateur portable. En fond, de la musique qui tournait en boucle depuis des heures. Ma mère était partie dans la matinée, j’étais donc seule, totalement seule. Un sentiment étrange m’avait envahi depuis qu’Adrianna, l’une de mes meilleures amies, m’avait écrit pour me dire qu’elle avait croisé Rodrigo à plusieurs reprises avec d’autres filles. J’étais totalement peerdue à vrai dire. Depuis son histoire de coma, on ne s’était pas revu, il ne m’avais pas écrit et avec le temps, j’avais appris à faire sans lui dans ma vie, finissant par tomber dans les bras d’Alex. Mais il me manquait quelque chose et même si je ne voulais pas me l’avouer, je savais que c’était lui ce trou dans ma vie. Pourtant j’avais de la peine à comprendre la situation. Il était mon tout et du jour au lendemain, il s’en était aller, je ne sais où. A mon avis, il avait du quitter la ville, et depuis peu, il était de retour.

Mon portable vibra sur ma table de nuit. Lorsque sur l’écran je pu lire ‘RODRIGO’, une boule se forma dans mon ventre. Je ne savais même pas si je devais le lire. Tremblante, je fini par appuyer sur le bouton. Il m’écrivait qu’il voulait me voir. A ce moment là, je sentais les larmes monter à mes yeux. Je n’avais qu’une envie, l’envoyer chier, qu’il me foute la paix. Mais d’un autre côté, j’aurais voulu le prendre dans mes bras pour lui dire à quel point il m’avait manqué et comme cela avait été dur sans lui. Il était mon garde fou contre la drogue, il me soutenait lorsque la vie me jouait les pires tours. Il savait tout de moi. Je pris un moment avant de lui répondre. Je n’étais sûre de rien, les joues trempées de larmes. Finalement, j’acceptais de le voir.

« Rendez vous au Tyson parc vers 17h … »

Mon message était court mais je ne savais pas commencer réagir. A vrai dire, je n’attendais plus rien de lui et à présent que mes blessures commençaient à cicatriser, il refaisait irruptions, peut être en pensant que rien n’avait changé. La tête basse, je sorti de mon armoire un jeans et un haut à fleur que j’enfilais, attachais mes cheveux en queue de cheval et mis un peu de parfum. Le stress m’avait conquise, j’avais vraiment peur. Je fermais la porte d’entrée à clé et m’en allais en direction du parc.Tremblante, j’allumais une cigarette. Mon Ipod vissé sur les oreilles, j’essayais de penser à autre chose …

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Dimanche après-midi … Quoi de mieux me direz-vous ? Ce n’est pas ce que je pense, après la folle nuit que j’avais passé, il me fallait au moins du repos mais malheureusement comme chaque fin de week-end j’avais match même si j’adore le sport que je fais cela n’est peut-être pas le moment vu la nuit blanche que j’avais passée. Mais surtout comme à chaque fois je pensais à elle, Olia ce nom m’était rester dans la tête depuis le temps et je me rappelle encore chaque traits de son visage mais surtout son caractère jalouse et assez sanguin mais je suis pas mieux c’est sûr je ne fais que faire la fête en oubliant mes études en essayant le plus possible de ne pas mêler ma petite sœur a tous cela, décidément je ne suis pas du tout un bon exemple pour elle et pour personne d’ailleurs, le pire c’est que j’en suis déjà là a 18 ans alors je n’imagine même pas la suite …

A la fin du match, c’était très simple je ne sentais plus mes jambes j’avais vraiment mal partout mais comme d’habitude j’avais fait le show et j’avais fait gagner mon équipe toujours conscient que mon avenir pouvait basculer d’un jour à l’autre. Mais comme à chaque fois j’avais aussi cette envie de prendre mon portable et d’écrire à celle que j’aime et qui me rend complètement dingue, la seule différence avec les autres fois c’est que cette fois-ci je suis allé jusqu’au bout, je lui envoya donc le message puis je rentra vite chez moi prendre une bonne douche chaude, en sortant je vis qu’elle m’avait écrit à son tour, en voyant la fin de sa phrase et ces trois petits points, je soupirais son amie lui avait surement dit que j’ étais avec de belles filles depuis la dernière fois que j’ avais vu Olia et c’était vrai mais elle avait pourtant promit de ne rien lui dire, je m’habilla donc en vitesse car je lui avait donner une heure mais c’était elle qui m’avait précisé le lieu, je le connaissais bien c’était là-bas qu’on c’était rencontrés il y a de ça quelques temps déjà, je ne savais pas à quoi m’attendre mais j savais au fond de moi qu’elle allait être jalouse et peut être même assez froide envers moi une chose que je comprendrais vu que je ne lui avais pas envoyer de nouvelles mais je pensais juste qu’elle n’avait plus envie de me revoir c’est tout …

Je commençais à m’habiller donc avec un pantalon du club de football puis un t-shirt très moulant avec bien sûr mes écouteurs me dirigeant vers la place ou le rendez-vous était fixer, je pensais bien qu’elle ne me sauterais pas dans les bras, mais j’allais tout faire pour qu’elle me revienne car ce qui est sûr elle est à moi et a personne d’autre, elle-même le sait et peut être qu’elle va jouer avec ça pour me rendre jaloux et me faire du mal comme je lui en ai fait en partant comme un voleur … J’avançais toujours dans mes pensées quand je remarqua que j’étais arriver au parc, je posa mon regard essayant de la trouver, mais ne la voyant pas je soupira puis je m’assis sur un banc tout en murmurant :

▶ Je suis trop bête de penser qu’elle va venir malgré sa réponse positive elle a dû trouver un autre gars et se venger ou alors me laisser planter la pour me faire comprendre que ça sert à rien d’espérer …

Je me mis à soupirer, mais ce qui étais sûr c’est que je n’allais plus partir comme un voleur, je ne voulais plus fuir mais juste lui avouer que c’est elle que je veux et peu importe les risques, de toute façon je suis le seul à la connaître par cœur et réciproquement …

OLIA & RODRIGO

Ma clope à la main, je venais d’arriver au parc. Dans ma tête, tout était mélangé. De l’amertume, de la peur, du stress. Je ravalais mes larmes, encore sous l’émotion de ce message auquel je ne m’attendais pas du tout. Sur le chemin, j’avais eu le temps de repenser à tout nos bons et nos mauvais moments, et c’est vrai que même si j’avais toute la confiance du monde en Adrianna, je n’arrivais pas à comprendre pourquoi. Pourquoi avait il préféré d’autres à moi ? Le doute s’installait. Et si n’avait fait que jouer pendant tout ce temps ? A me dire qu’il m’aimait en voyant d’autres filles derrière mon dos ? J n’étais plus sûre de rien. L’image forte de Rodrigo, protecteur que j’avais de lui venait en quelques secondes de s’effondrer.

Le regard hagard, je tombais rapidemment sur une silhouette qui lui ressemblait. On ne s’était pas vu pendant de longs mois mais, personellement, je n’avais pas changé. Et visiblement, lui non plus. J’avançais d’un pas mal assuré, mais il ne m’avait pas vue. Dans ma poitrine, mon cœur s’emballait, ma respiration se faisait courte. Je jetta ma cigarette sur le bord du chemin, muette, sans vraiment oser poser les yeux sur lui. Le voilà, le moment fatidique, arrivée à sa hauteur. Je m’assis sur le banc, sans vraiment le regarder. Un long silence pesant s’installa. * Qu’est ce que je fou là * pensais je.

Je releva les yeux vers lui. Il me regardait, visiblement aussi stressé que moi. Son visage, il m’avait manqué. Je serrais les dents pour ne pas fondre devant lui. Qui mieux que Rodrigo savait que je n’étais pas le genre de fille à montrer mes faiblesses. « Rien, pendant plus de six mois, pas une nouvelle » commençais je, le regard bloqué sur le sol, la voix a demi coupée. « Tu pense que c’était la chose à faire , je veux dire …. De revenir dans ma vie après tout ça ? T’aurais pu rester avec tes pétasses … » L’enervement commençait à monter en moi. Je ne lui jetta pas un regard.

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Un silence s’installait, le beau temps était toujours au rendez-vous mais il commençait à souffler un peu, mais rien de bien gênant c’est alors que je la vit … Elle n’avait pas changée, toujours aussi belle et visiblement tout autant stressée que moi je ne savais pas quoi dire je me contentais de la regarder, l’envie de l’embrasser était très forte mais je me retenais par respect pour elle et surtout car sa réaction pouvait être très négative si elle savait pour les « filles ». Mais alors que j’allais lui expliquer et surtout demander comment elle allait depuis le temps elle me regarda même pas et me reprochait de ne pas l’avoir appelé rien puis elle passa enfin au fait que je devais rester avec mes pétasses, ce qu’elle avait dit m’avais fait mal mais je le méritais dans un sens c’est vrai mais je n’allais surement pas me laisser faire face à elle je n’avais pas vraiment d’excuses mais je me débrouillais de toute façon toujours.

Je la regardais toujours je voyais qu’elle était énerver et qu’elle pouvait donc péter un plomb a tout moment mais je n’étais pas du genre à me taire et à écouter je voulais qu’elle comprenne qu’il n’y avait qu’elle et que les autres aventures que j’avais eu ne comptaient pas du tout et que je pensais tout le temps à elle. Alors je regardais devant moi puis je lui dis d’une voix sûre :

▶ Écoute … je sais j’aurais dû prévenir mais je pensais juste après l’accident que tu ne voulais pas vivre avec un gars comme moi j’ai pas changer de ce côté-là mais saches que tu as toujours été celle que j’aimais plus que tout et je t’ai envoyer un texto justement pour qu’on parle qu’on se dise tout mais aussi pour que je te récupère car de mon côté tu es tout pour moi, maintenant si c’est pas le cas pour toi alors dis le moi … Mais ce qui est sûr c’est que je ne fuirais plus jamais …

Elle n’avait pas l’air rassurer, mais elle avait l’air moins en colère c’est déjà cela mais il y avait encore l’histoire avec mes conquêtes que je devais expliquer et cette fois-ci je m’attendais vraiment à ce qu’elle pète un câble et qu’elle devienne assez violente dans ces propos vu qu’elle est très jalouse et même qu’elle me gifle car elle était comme moi très sanguin et elle s’énervait vite mais je devais lui dire la vérité je n’avais pas le choix :

▶ Et.. pour les filles, c’est vrai j’ai eu beaucoup de relations d’un soir seulement jamais du sérieux mais je faisais sa parce que je pensais que tu voulais plus de moi je sais ce n’est pas une excuse mais comprend moi …

Je n’osais même pas la regarder mais je sentais bien que là c’était trop pour elle alors je regardais le sol attendant la réaction de celle que j’aime plus que tout au monde, en espérant pouvoir quand même la contrôler si jamais elle devenait folle de rage et de jalousie pour autant qu’elle m’aimais encore car ce n’était pas sûr du tout et ce n’était pas le cas à mon avis mais on ne sait jamais je pouvais me tromper complètement et dans un sens je l’espérait vraiment car je ne voulais pas la perdre pour de bon…

OLIA & RODRIGO

A ses paroles, je leva un sourcil. “ Celle que t’as toujours aimé ? “ repetais je avec un air supris mais toujours un peu d’agressivité dans la voix. “ Tu crois vraiment que je vais gober tout ton baratin de loveur Rodrigo ? T’es sérieux là ? “ Pfiiou, j’en revenais pas. C’était là première fois que je prononçais son nom depuis tout ce temps et ça faisait un peu mal, je l’avouais. Il ne me regardait pas, ses yeux fixaient le sol mais je n’adhérais pas à tout ceci. Il m’avat manqué mais mon coeur blessé me criait de rien croire et de fuir le plus vite que possible, avant de souffrir à nouveau. J’ésperais qu’il soit sincère mais je doutais, et d’un côté, c’était quelque peu justifié.

“ Mais t’étais tout pour moi, comment t’as pu croire que je voulais plus de toi ? “ c’est vrai, j’étais vraiment frustrée de savoir que d’autres filles avaient dormi dans ses bras et avaient pu profiter de son corps et de sa chaleur, rien que dit penser, ça me donnait la nausée. Mais d’un autre côté, moi aussi j’avais vécu après son depart, j’avais aussi couché avec Alex. Mais sa, Rodrigo ne le savait pas et je n’en parlerais pas tout de suite. Je ne savais pas quoi faire. Plus je voyais son visage, plus l’envie de l’embrasser me prenait. Mais ma fierté était plus forte que tout malheureusement.

Je ne sais pas ce qui me faisait le plus mal dans le fait que Rodrigo soit allé voir ailleurs. Etait ce le fait qu’il m’avait trahi ou ma jalousie qui en prenait un coup ? Je ne supportais pas l’idée qu’une autre fille puisse le toucher. J’avais envie de crier à mon beau brun que je l’aimais, mais rien ne sorti de ma bouche. Un peu réticente, je fini par me décaler pour me rapprocher de lui en guise de signe, à voir si il allait réagir.

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La situation devenait de plus en plus compliqué avec la jeune femme, je voyais bien qu’elle n’allait pas craquer aussi facilement, elle était énervée cela se voyait mais elle essayait de se contenir, je savais très bien comment elle fonctionnait, après tout ce n’est pas la seule femme que j’aime pour rien, je connais tout d’elle et réciproquement ce qui peut être plus embêtant pour moi … Malgré le fait qu’elle me disait qu’il n’y avait que moi qui comptait m’étonnait et bien sûr comme je l’avais tromper je voulais juste savoir si elle l’avait fait aussi ce qui est normal, j’hésitas un long moment avant de me laisser et donc de lui demander si malgré ce qu’elle disait elle avait couché avec un autre car si c’était le cas je suis sûr que je perdrais mon calme et que je deviendrais incontrôlable comme toujours alors au fond de moi j’espérais vraiment pas mais elle devait absolument me dire la vérité, je me mis a la regarder, elle c’était un peu rapprocher de moi ce qui me fit légèrement sourire avant bien sûr de reprendre mon sérieux et de lui demander tout en la fixant la chose suivante :

▶ Je … Je dois vraiment savoir quelque chose je regrette tout le mal que je t’ai fait c’est certain mais tu dois me dire la vérité tu m’as trompé ? En gros as-tu couché avec un autre gars que moi je dois savoir et tu sais très bien quelle sera ma réaction si c’est le cas mais pas de mensonge ce serait encore pire …

Je la regardais à présent plus je fixais les enfants qui jouaient dans le parc et je ne pus m’empêcher de repenser a la première rencontre avec Olia dans ce par cet de me rappeler les bons souvenirs qu’on avaient eu ensemble mais tous cela semblait si loin … Je ne savais pas ce qu’elle pensait de moi et j’attendais toujours une réponse franche et très claire mais si elle avait couché avec un autre je lui pardonnerais certainement pas ou alors ce qui est plus probable je deviendrais complètement fou, elle le savait au fond, ça se voyait dans ses yeux qu’elle cachait quelque chose et j’attendais juste qu’elle me le dise tout en espérant toutefois qu’elle soit restée fidèle pas comme moi … J’ai vraiment honte de l’avoir tromper mais je pensais qu’elle ne voulait qu’une courte relation elle ne m’avait jamais dit vraiment ce qu’elle ressentait … Mais juste en la regardant j’oubliais toutes mes angoisses et je ne pus m’empêcher de lui murmurer a l’oreille :

▶ Tu es vraiment très belle Olia … Tu me ferais presque fondre tu le sais ça, hum ?

Je lui fis un petit sourire puis je la regardais redevenant sérieux attendant la réponse à ma question et en analysant sa réaction suite à ma petite phase de drague qu’elle a déjà eu droit il y a quelque temps …

OLIA & RODRIGO

Et là, c’était le beug. Je m’attendais à tout …. Sauf à ça à vrai dire. Oui j’avais ‘profité’ depuis qu’il était parti mais la façon dont Rodrigo venait de me le demander, je savais que tout n’aller pas se passer calmement. Il était comme moi, sanguin, jaloux et très possesif, mais mes relations avec Alex n’avaient rien de la provocation A l’époque, j’avais bel et bien mis Rodri’ en dehors de ma vie.

« Je sais pas à quoi tu t’attends en jouant à ce petit jeu … Je vais te le dire franchement, oui j’ai eu d’autres mecs mais c’est toi qui m’a laissée, j’ai essayé de t’écrire plusieurs fois, mais tu m’a jamais répondu. Alors que toi, t’es parti délibérement et t’es quand même aller voir ailleurs. »

Bon là, on s’aventurait sur un terrain dangereux et je pouvais déjà m’imaginer la scène. Rodrigo allait s’énerver et allait se renvoyer la faute pendant des heures, en pensant que chacun avait raison et que l’autre avait tord. Je n’osais plus vraiment le regarder et lors qu’il me sorti sa petite phrase de drague, je su que sa bonne humeur n’allait pas durer longtemps. Ce n’était qu’une question de secondes.

« Bon, avant que tu t’énerve, je crois qu’on a les deux fait une connerie. Tu me manque mais je peux pas te laisser revenir dans ma vie comme ça. Si t’arrive à me prouver que t’as changer, alors peut être .. »

Ma voix était pleine de doute. Je savais que dès le moment où je lui donnais une seconde chance, tout risquait de se passer, même le pire.

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Après la petite phase de drague je m’étais calmer vraiment mais cela ne dura malheureusement quelques petites seconde car quand elle m’annonça qu’elle avait eu d’autres mecs je restais comme figer j’avais plein d’idée en tête mais pourtant j’avais le regard vide, tout venait de s’effondrer devant moi elle m’avait trompé et briser le cœur je voulais juste tuer tous les gars qui l’avait touchée. Mais au lieu de cela je serais les dents et les poings puis je me mis à la fixer tout en me levant très remonter, j’étais incontrôlable et rien ne pouvait me calmer j’avais la haine :

- Ah ouais tu t’es bien amuser bah c’est cool pour toi hein ? Tu sais quoi si tu savais que j’allais mal le prendre pourquoi tu as accepté de venir hein ? Tu voulais me faire souffrir encore plus et bah maintenant tu sais quoi retourne avec tes « potes » et amuse toi bien avec eux tu aimes bien ça après tout tu me dégoutte …

Je frappa dans le banc puis je retira très vite et facilement la bague qu’elle m’avait offerte, rien à voir avec des fiançailles ou autre chose ressemblante mais elle me l’avait donner pour que je ne l’oublie jamais, puis je la jeta sur elle avec force et violence puis je la fixais encore méchamment puis j’ajoutai :

- Tu peux te la garder ta bague offre la a tes petits copains ou à celui que tu aimes, oui j’ai fait des erreurs mais moi au moins je t’aimais toi non tu es juste venu pour me dire ça tu dois être heureuse maintenant hein ? En tout cas tu m’as brisé, tu as eu ce que tu voulais …

Je n’y croyait pas elle c’était foutue de moi depuis le début même si jamais elle l’avouera, en plus j’étais certain qu’elle allait retrouver son pote pour s’amuser encore tout en me provoquant, en m’appelant sans cesse pour me faire déprimer, mais j’étais tellement en colère que je voulais aussi qu’elle souffre et qu’elle comprenne ce que je pouvais ressentir a cet instant alors je me retourna puis je la fixa droit dans les yeux avec un air froid :

- Bon sur ce … Je vais te laisser j’ai aussi quelqu’un qui m’attend chez moi et qui rêve de sentir mon corps contre le sien, enfin plusieurs personnes je voulais dire alors tu m’excuseras mais je dois vraiment y aller je ne voudrais pas les faire attendre après tout je suis quelqu’un de ponctuel, tu le sais bien …

Après ces propos je repris mon sac puis sans un regard je m’apprêtais à partir, j’avais fait quelques pas quand soudain …

OLIA & RODRIGO

Et vlan ! C’est ce qu’on appelle une claque dans la gueule. Je connaissais Rodrigo et me doutais bien quand aprenant la nouvelle, il ne sauterait pas au plafond. Mais pour le coup, je le trouvais vachement égoïste. Il m’avait fait subir la même chose et m’engeulait maintenant comme un poisson pourri. Je ravalais la boule qui s’était formée dans ma gorge et baissa les yeux.

« Att … laisse moi m’expliquer au moi … »

Mais je ne pu pas finir ma phrase que déjà, il m’envoyait à la figure ma bague. Riend e concret mais un symbole. J’avais la même à moin doigt et elle représentait en quelques sorte notre amour, enfin quand tout allait bien. Avec le petit anneau dans mes mains, je sentis les larmes monter mais il était hors de question de craquer, maintenant qu’il m’avait humiliée. J’avais envie de jeter cette bague par terre et de partir, mais sur ce coup, Rodrigo avait été plus rapide que moi. Après m’avoir balancé un tas de méchanceté dans la figure, il prit son sac et se retourna. Allait il vraiment retourner à son appartement, surtout pour retrouver une fille ? Mon sang ne fit qu’un tour et mes larmes disparurent en une fraction de seconde. Je me leva vivement en sa direction et d’un mouvement brusque, voir violent, je le retourna face à moi en attrapant son épaule de ma main.

« Tu crois que je vais laisser te barrer comme ça ? Tu vas me dire que tu as eu le temps d’oublier comment j’étais, hein ?! »

Là, je crois que la vieille Olia était belle et bien de retour. Cela faisait un moment que je n’avais pas été aussi enervé et la puissance qui s’entendait dans ma voix en témoignait.

« Maintenant t’arrête de faire le gamin Rodrigo et tu pose ton putain de cul sur ce banc. On va s’expliquer. Si tes là pour faire des crises, casse toi. »

Par mes mots, je voulais lui montrer que non, il n’aurait pas le dessus aussi facilement.

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